Sárközi Zoltán: A Budapesti Kereskedelmi és Iparkamara : Repertórium (Levéltári leltárak 48. Budapest, 1969)

A Budapesti Kereskedelmi és Iparkamara

LES ARCHIVES DE LA" CHAMBRE PS COMMERCE ET D'INDUSTRIE DE BUDAPEST les Chambres de commerce et d'industrie sont connues dans des pays d'ouest de l'Europe a partir de l'époque du mercantilisme, si l'on met à part leurs bases .datant du Moyen Age. Des la Révolution française, puis, par les conquêtes de Napoléon, l'institution fut naturalisée même dans des autres pays de l'Europe. En Hongrie historique, ce fut la Chambre de Fiume, créée en 1811, qui a évoqué ce période. Les événements de la lutte pour l'indépendance de 1848/49 ont; enfin apporté l'épanouissement successif de la liberté de commerce et d'industrie. Notre mouvement national échoué, l'organisation sur un plan national des Chambres incomba donc au gouvernement du "néo-absolutisme". Ainsi, en 1850, sur l'étendue de la monarchie des Habsbourg, les Chambres fonctionnant uniformément sous gestion venant de haut lieu, sont établies l'une après l'autre. On trouve parmi elles la Chambre de commerce et d'industrie de Budapest aussi. Cette dernière, après le compromis austro-hongrois /1867/, suivant l'article 6 de la loi 1868, bien "magyarisée"

, a joué un rôle de "primus inter pares" entre les Chambres coassociées et elle a pris toute sa signification a l'échelle nationale. Au commencement, plusieurs comitats et villes sont rentrés dans ses attributions, plus tard, l'étendue territoriale de son ressort fut resserrée; pourtant les entreprises commerciales et industrielles les plus importantes ayant été concentrées a Budapest, la Chambre a revêtue jusqu'au tournant du siècle une importanc ^e caractère progressif. Dès lors, elles furent surmontées par les organes directs de défense des intérêts, des grands commerçants et des grands industriels, par exemple par l'Association nationale des industriels hongrois. Les Chambres, ligotées par le dirigisme de la première guerre mondiale, furent ensuite liquidées comme organisations de classe de la bourgeoisie par la République des Conseils de Hongrie. — Le gouvernement contre-révolutionnaire a rétabli, puis, a sa manière, a réorganisé les Chambres du pays. En Hongrie, rentrée dans des nouvelles limites, les taches des Chambres furent multipliées par l'autonomie de politique douanière, par la pénurie de matières premières, par l'inflation etc. En outre, l'activité législateur et réglementaire de caractère économique fut aussi intensifiée. Les nouvelles branches du service des Chambres ont formé, et plus tard, même stabilisé, les nouveaux groupes techniques, ainsi que les sections nées dans l'enceinte de ces derniers. L'article 20 de la loi 1934, ayant pris pour base du système représentatif des Chambres le paiement de l'impôt, par la, il a hissé au pouvoir au sein de l'institution les couches bourgoises possédantes. Les années de la II'