Domsa Károlyné, Fekete Gézáné, Kovács Mária (szerk.): Gondolatok a könyvtárban / Thoughts in the Library (A MTAK közleményei 30. Budapest, 1992)
KÖNYVTÁR ÉS KORSZERŰSÉG – LIBRARY AND MODERNITY
R. Estivals point à une évolution qui couvre les années 1960-1986. Le point de départ en est le terme biblio. Le sens de celui-ci a évolué depuis dix ans en même temps que celui de la bibliologie. Jusqu'aux années 1980-1985 et depuis le 18 e siècle cette discipline était considérée comme la science du livre. L'évolution des sciences de l'information et de la communication en a fait depuis quelques années la science de l'écrit et de la communication écrite. Dans le premier cas la bibliométrie portait sur tous les éléments du livre et notamment de l'image imprimée; dans le second cas elle ne concerne que l'écrit et la communication écrite. Le problème de la mesure de l'image fixée est alors posé. Une première réponse consiste à dire qu'elle relève de l'iconométrie, la mesure de l'image. Néanmoins il s'agit d'une catégorie d'images, les images imprimées par exemple. On pourrait donc parler de bibliométrie iconographique. Cette réponse ouvre la voie d'une réflexion générale sur la mesure des systèmes de signes, de ce que l'on peut appeler la sémiométrie. Le problème de la bibliométrie retrouve alors un débat déjà solutionné sur la relation entre la bibliologie et les sciences de l'information et de la communication dont il n'est qu'une application au niveau méthodologique. La statistique appliquée aux sciences de l'information et de la communication Pour résoudre correctement et théoriquement le problème de l'objet de la bibliométrie il faut avoir recours à une classification des sciences de l'information et de la communication dont l'un des objectifs est précisément de définir leur objet. Dès 1983 un premier essai, fruit de la recherche de plusieurs auteurs a été publiée o en France, la communication sous-entend la mise en commun des informations, c'est-à-dire des connaissances, subjectives par nature (signifiés) mises en formes objectives (signifiants), soit à l'émission, soit à la réception, cette mise en forme se réalise par l'intervention de systèmes de signes (langue, parole, écriture, image, geste, etc.) utilisant des supports, l'ensemble créant ainsi des médias. Dans cette perspective arborescente et déductive, le suffixe métrie introduit l'idée de mesure, comme l'une des méthodes possibles d'étude des phénomènes de la communication. Son application permet de délimiter des catégories de recherches statistiques différentes et hiérarchisées. La communicométrie a pour but de mesurer l'ensemble des processus de communication. L'informétrie mesure l'information. La sémiométrie fait de même pour l'ensemble des systèmes de signes. La lexicométrie mesure le vocabulaire et rejoint une partie de ce qu'on 128 Thoughts in the library "