A Veszprém Megyei Múzeumok Közleményei 10. (Veszprém, 1971)

Petánovits Katalin: A sármelléki női viselet a századfordulótól napjainkig

jeune femme qu'elle accouche un an après son mariage. Mais on ne voulait pas beaucoup d'enfants, puisqu'ils frac­tionnaient la propriété déjà assez petite d'ailleurs. Si la femme avait 35 ans passés, l'arrivée d'un nouvel enfant portait honte et changrin à la famille. L'éducation des petits enfants retombait sur la grand­mère, puisque les parents — du commencement du printemps à l'arrière-automne — travaillaient sur les champs. Ainsi l'enfant apprend de sa grand-mère les premières connais­sances de religion, c'est avec elle qu'il va à l'église et — plus tard — aux pèlerinages aussi. L'habillement exprime partout — en ville aussi bien qu'à la campagne — la solennité, de deuil de même que les autres événements importants survenus dans la vie familiale ou individuelle. Mais au village où l'on porte encore le costume local, le rôle de l'habillement est encore plus accentué: là il reflète non seulement l'âge, l'état, mais aussi la situation matérielle et sociale, et toute manifestation a un sens plus profond. Ainsi p. ex. si une jeune fille ou un garçon venaient à mourir, on les habille en fiancée et en fiancé, et des demoi­selles et des garçons d'honneur les portent au cimetière. On enterre les adultes dans leurs habits de noce, ou dans l'habit gardé dans ce but. Le deuil qui apparaît dans l'ha­billement de la famille dépend du degré de parenté. On porte six mois de deuil d'un petit enfant, mais un an si c'est le père ou la mère, l'époux ou l'enfant qu l'on vient de perdre. Si les femmes n'ont pas de robe noire pour tous les jours, au moins leur fichu est toujours noir. Pendant quelques semaines les parents prennent le deuil pour aller à l'église. Le chignon des femmes est orné de perles noires. Les fem­mes âgées portent le deuil de leur cher mort jusqu'à la fin de leur vie. Le dernier chapitre de l'étude traite les soins corporels, le nettoyage et l'entretien des vêtements. Les femmes de Sármellék coiffées en chignon ne se peig­naient et ne se peingnent même pas aujourd'hui chaque Село Шармеллек находится в комитате Веспрем. Оно расположено на южной оконечности залаварского хребта по обе стороны вдоль шоссе, с востока упирается в торфя­ное болото Хевизского залива. Нынешний Шармеллек образовался от слияния двух сел — Шармеллека и Эгеньфёльда. Оба поселения су­ществовали еще в средневековье. После 1572 года они были совершенно разорены, значительное восстанов­ление началось только в 1731 году. Село располагало незначительными земельными уго­диями, так как вклинивалось в большое поместье. Жите­ли занимались земледлием и животноводством. Ныне жители села объединились в сельскохозяйствен­ный кооператив. Изменившиеся условия жизни оказали свое влияние и на одежду. Цель статьи показать, как постепенно менялась жен­ская одежда и в соответствии с этим — жизнь женщины, ее роль в семье и труде. Статья состоит из трех основных частей: 1. Описание отдельных частей женской национальной одезды. 2. Функции одежды в жизни человека. 3. Уход за телом, чистка и хранение одежды. Свои платья женщины обычно шили сами. Но были на селе и такие женщины (большей частью больные, име­ющие физический недостаток), основным занятием ко­торых было шитье. jour, seulement deux fois par semaine: au milieu de la se­maine et le dimanche. Elles n'ont pas le temps pour cela. Pour la nuit, elles défont leur chignon. Elles se lavent la tête quatre ou cinq fois par an, les vieilles une ou deux fois seulement. Le matin les femmes se lavent le visage, le soir le visage, les mains et les pieds. Samedi est le jour des soins de propreté, c'est à ce jour qu'elles font la lessive et mettent du linge propre. En été ce sont les chmises et les jupons qui se salissent le plus, puisque c'est le costume de travail des femmes; en hiver c'est plutôt le caraco et les vêtements de dessus qui deviennent sales. Ce sont les pièces de dessus et de dessous qui sont lavées le plus souvent: celles du milieu ne se salissent pas. Elles lavaient et empe­saient leurs jupons blancs trois fois par an, à la veille des grandes fêtes. Jadis on blanchissait à la chaux la cuisine (qui était sans conduit de fumée) chaque semaine, et on damait le sol en terre battue. De nos jours, les pièces de la maison sont peintes, et on blanchit deux ou trois fois par an les maison crépies à la chaux. La place de vêtements — des vêtements de fête — est dans la commode ou dans l'armoire. Les jupes, enveloppées dans du papier, pendent pour qu'elles ne se déplissent pas. On met les vêtements de tous les jours à un clou, crochet ou porte-manteaux, ou bien sur le bras d'une chaise. Chaque pièce a son mode de pliage spécial et si l'on ob­serve, pendant longtemps il ne faut pas repasser les vête­ments. Aux premières décennies du siècle les bottes étaient ac­crochées aux clous enfoncés dans la poutre: aujourd'hui elles sont dans la resserre. Mais les souliers de gala s'alignent sous le lit. L'aspect du village a radicalement changé à la suite de tant de transformations. Il ne reste que peu de vieilles mai­sons, et l'on ne rencontre que peu de femmes de Sármellék qui portent encore beaucoup de jupes, le costume local. Katalin Petánovit s В статье мы познакомимся с одной такой крестьяан­ской швеей. Опираясь на ее опыт и иллюстративный ма­териал, будет показан процесс изготовления одежды способ раскроя и готовые формы. Описание одежды производится в последовательном временном изменении, но это вовсе не означает, что в данный момент носили только данный тип одежды —• новое всегда соседствовало со старым. Самой нижней частью одежды была нижняя юбка, одевавшаяся непосредственно на тело. Изготовлялась она из 3—5 полотнищ. В талии сильно присборена, только спереди на животе оставался прямой отрезок шириной в ладонь. Разрез раньше делался сзади, а, на­чиная с 20-х годов — сбоку. Укреплялась на талии шнур­ком. В начале века шилась из домашнего полотна, позже из шифона. Длина — до колен или немного ниже колен. В прошлом веке и в начале нынешнего века летом носили и в качестве верхней одежды при работе в поле. На нее надевались еще 3—4 нижние юбки. Будничные нижние юбки делались из цветного ситца, праздничные — из накрахмаленного белого шифона. К нижней юбке полагалась сорочка. В 60—70-х годах прошлого века носили полотняные сорочки до колен с длинными рукавами, но уже с 80-х годов стали носить короткие сорочки, заправлявшиеся в нижнюю юбку. Для будней сорочки шились из сурового полотна, а прзднич­ные — из тонкого белого полотна. Жекская национальная одежда в Шармеллеке (с начала века до наших дней) 343

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