A Veszprém Megyei Múzeumok Közleményei 10. (Veszprém, 1971)

Nagy László: A veszprémi tobakok

Den Glänzbock hat der sogenannte „Glanzstosspendel" abgelöst, der oben an der Decke der Werkstatt befestigt und mit der Hand nach vorn und hinten schwenkbar und mit einer Glasrolle versehen war. (Bild 62—63.) Im wesentlichen arbeitete mit derselben Einrichtung und ebenso, auf Grund des gleichen Prinzips, die erste wirkliche, durch Dampf be­wegte bzw. getriebene Glanzstossmaschine. (Bild. 64.) Da der zum Glanzstossen nötige Druck den Narben des Leders wieder zurückdrängte und unterdrückte, musste man den Narben durch Krispein und Kräuseln (mit dem Krispel­holz, bzw. Kräuselholz) aufrichten. Mit diesen Operationen wurde die Zurichtung beendet. g) Der Unterschied zwischen die Technologien der Saffian­und Korduanbereitung war wie im allgemeinen überall, auch in Veszprém unbedeutend. Die Verschiedenheit im Vorgehen wurde unabhängig von der Art des Fertigleders durch den Zustand der in Arbeit ge­nommenen Rohfelle (Dicke, ob geschoren, oder mit Wolle bedeckt), das Ziel der Zurichtung (zu Oberleder, gefärbt, oder ungefärbt, zu Futterleder), die technische Ausstattung der einzelnen Werkstätte, die finanzielle Lage des Tobaken und die zur Verfügung stehende Rohstoffbasis bestimmt. Von diesen Faktoren hängte der Ruf und der internationale Rang der Saffian- und Kordovanerzeuger der verschiedenen Länder, Gegende, ja sogar einzelner Werkstätte ab. Im zweiten Teil dieser Studie wird die soziale Lage der Veszprémer Tobaken behandelt und die Erklärung dafür gegeben, warum die Veszprémer Tobaken nicht zu den be­deutenderen, international bekannten Feinledererzeuger ge­hörten. Il y a déjà un demi siècle que le métier des «tobak» pro­duisant du maroquin et du corduan de couleur a disparu de Veszprém. Les monuments de la corporation sont gardés au Musée de Bakony, tandis que des documents écrits se trou­vent aux Archives du Département de Veszprém. I. 1. Les chiffres et les lettres renvoient aux parties correspondentes du texte hongrois. Pour écrire son étude qui reconstruit le métier et le mode de vie des «tobak» de Veszprém, l'auteur a utilisé — outre les monuments historiques et les documents écrits — les ren­seignements du dernier «tobak», recueillis en 1935, de même que les expériences de ses voyages d'études de 1937 et de 1942 en Bulgarie (Fig. 1-2) et en Transylvanie (Fig. 3-8) et les bibliographies hongroise et étrangère accessible. La publica­tion de l'étude se fera en deux parties. La première traite le métier, la suivante fera connaître la corporation des «tobak» de Veszprém, leur position sociale et leur mode de vie. 2 a) En général, les «tobak» de Veszprém ont utilisé la peau de chèvre pour préparer le condouan et la peau de mouton, de brebis ou d'agneau pour le maroquin. Quelquefois ils ont préparé du cordouan en utilisant les peaux de bélier et de chien aussi. C'étaient avant tout les cordonniers hongrois et allemands qui employaient le cordouan pour en faire les empeignes des bottes et d'autres chaussures ; du maroquin, ils faisaient également des empeignes, mais ils en doublaient aussi les chaussures. Leurs produits arrivaient aussi chez les bourreliers allemands qui en couvraient des chaises, sofas et coussins. Les pelletiers pouvaient orner également de maro­quin mince les vêtements de cuir. Même les relieurs achetaient de leurs produits pour les plats de livres. b) Tandis que l'élève des chèvres florissait autour de Vesz­prém, les «tobak» achetaient les peaux brutes directement aux 4. Das Gewerbe der Tobaken, sowie die Saffian- und Kor­duanlederbereitung im 18. und 19. Jahrhundert im allgemei­nen in ganz Europa, ist osmanisch-türkischen Ursprungs, Das ist aus der Fabrikationstechnologie klar ersichtlich. Aber solange die Arbeitsweise in West-Europa durch Industrie­Spionage bekannt geworden ist, haben die Ungaren das Ver­fahren, — besonders auf dem Gebiet der Türkenherrschaft —, direkt von den hier angesiedelten türkischen, oder auf tür­kischer Weise arbeitenden balkanischen Handwerker erlernt. In Veszprém lebt eine mündliche Überlieferung darüber, dass die Bewohner Von Veszprém das Gewerbe von einem, vom Galgen entkommenen türkischen Sträfling erlernt haben. Die mündliche Tradition wird ausser technischen bzw. technologischen Übereinstimmungen auch durch linguistische und topographische Daten bekräftigt. Der Name „Tobak" stammt direkt, oder durch südslavische Übermittlung in­direkt aus dem osmanisch-türkischen Wort „tabaq", und be­deutet: Gerber. Das Wort „Saffian" (im ungarischen: „szattyán") stammt vom türkischen „szakhtian". Der Ortsname „Tabán" ist auch osmanisch-türkischen Ursprungs (aus tabaq-Xane, bedeutet: Gerber-Siedlung). Das Wort : Tabán und Tobak kommt hauptsächlich auf dem von den Türken besetzten Gebiet und in der Nähe der Grenzfest­ungen vor. (Bild siehe 68.) Die zeitgenössischen Saffian- und Korduanlederbereiter aus Nord-Ungarn und aus Siebenbürgen haben sich und ihre Zünfte nie „Tobak" genannt, obwohl sie mit wenig Unter­schied ebenso arbeiteten. László Nagy éleveurs et aux bouchers. Mais quand dans la deuxième moi­tié du 18 e siècle les chèvres devenaient rares aussi aux envx rons de Veszprém, ils devaient aller chercher les peaux aus foires lointaines, surtout â Pest et à Eszék. Les difficulté d'approvisionnement entraînaitent renchérissement des peaux vertes et l'abaissement de la production du maroquin. c) Pour préparer du maroquin ils achetaient de préférence les peaux intondues de mouton, brebis ou agneau à cause de la laine vendable, bien qu'ils sussent que ces peaux sont moins solides. Ils préféraient la peau du mouton hongrois «ratzka» à celle du mérinos car bien que la laine de celui-ci soit plus fin, la peau du «ratzka» est plus résistante. En général ils cherchai­ent les peaux bien entretenues (bien écorchées, bien éventées). d) Les éleveurs, et surtout les bouchers, dépouillaient les bêtes en enlevant la peau avec les poings serrés, comme en Transylvanie (Fig. 9.); les brebis et agneaux jeunes étaient écorchés sans entailles, selon la méthode «d'écorchage utri­forme». Le séchage se faisait à l'aide de tempes. (Fig. 10.). Les paysans «qui tailladaient les peaux», endommageaient gravement les peaux, aussi bien avec le dépouillement qu'a­vec le séchage négligés. De ces peaux, et de celles dentées ou percées de tiques des bêtes élevées hors l'étable, même les «tobak» pauvres, forcés de les manipuler, ne pouvaient en préparer que de la trépointe ou de la peau chamoisée. e) Dès la fin du 18 e siècle, l'approvisionnement en peaux de brebis, mouton et agneau — matière brute du maroquin — donnait beaucoup de soucis, puisque le commerce de cuir brut y a mis la main, et en a fixé les prix. Mais même dans ces conditions, puisque l'élevage était bien étendu ils pouvaient s'en approvisionner plus facilement qu'en peaux de chèvre. C'est à ce fait, et à la technique relativement moins coûteuse de la préparation du maroquin qu'il faut attribuer qu'au commencement du 19 e siècle on a déjà produit deux fois autant de maroquin que de cordouan. Les «tobak» dans la ville de Veszprém Un métier mineur: le corroierrie et ses artisans aux 18 e et 19 й siècles Ire partie 234

Next

/
Thumbnails
Contents