A Veszprém Megyei Múzeumok Közleményei 9. (Veszprém, 1970)

Krisztinkovich Béla: Újabb szempontok a habán kerámia hatásáról a dunántúli fehéredényességre

Glaubens untertauchen konnten und ihren Lebensunterhalt fanden. Ein Mitglied der bekanntan Töpfer-Familie Miller hatte seine Werkstatt in der Ortschaft Öskü. Von seiner Hand stammt auch der nach Habaner Art klassisch geformte Krug der Stiefelmacher-Gilde von Peremarton. Dieser Krug, eben­so wie jene der Gilden von Komárom, die eben in diesen Tagen in der Budapester Nationalgalerie im Rahmen der Ausstellung von Folklore-Keramiken zu sehen sind, stellen stilechte Musterstücke der neubelebten Habaner-Töpferei dar. Sie sind den ursprünglichen Töpferwaren der Habaner zum Verwechseln ähnlich, wenn sie auch nicht Majolika­erzeugnisse (Fayence) sind, sondern hervorragend gelungene feinstkeramische Werkstücke. Sándor Mihalik, dem leider so früh verstorbenen ungari­schen Fachwissenschaftler ist es zu verdanken, daß er mit sicherem Urteil das Geschichtsbild der ungarländischen Ha­L'influence de la poterie «habane» sur Il y a déjà longtemps que l'on supposait cette influence, mais c'est seulement le plus récemment que l'historiographe des arts hongroise a réussi à en établir des preuves incontes­tables. Nous savions, sans nul doute, de l'histoire de l'ana­baptisme de Hongrie — aussi bien par leurs propores chro­niques, que par les données de diplômes — qu'au tournant des 16e et 17e siècles, des nouveaux-chrétiens étaient fixés dans les grands domaines seigneuriaux de la Transdanubie. Mais nous n'avions aucune preuve — ni matérielle, ni diplo­matique — de ce que parmi ces nouveaux chrétiens établis en Transdanubie eussent été des artisans produisant des faïenceries (maïoliques). Car il faut faire nettement distinc­tion entre la poterie des nouveaux chrétiens et leur faïencerie d'ornement. Au 17e siècle évidemment ils n'influencèrent pas la faïencerie autochtone transdanubienne, comme les recherhes dTmre Katona l'ont bien démontré. Mais dans la deuxième moitié du 18e siècle, et jusqu'au tournant du 19e siècle un matériel important fit apparition. Ainsi, il n'est donc pas surprenant que les investigations, récentes ont mis au jour l'influence directe — c'est-à-dire la survivance — de l'art populaire des nouveaux chrétiens du Haute Pays (des Habans) en Transdanubie. Grâce aux comptes rendus de Péter Nagybákay et de Gyula Mészáros, aujourd'hui nous savons déjà sans aucun doute qu'aux départements de Ko­márom, Veszprém et Fejér, les produits des potiers étaient du caractère „habán", et on peut constater que quelques po­tiers membres des dynasties les plus importantes avaient quitté la région d'Oszombat, foyer des nouveaux chrétiens au Haut Pays Hongrois, pour s'établir en Transdanubie. Le baner — auch „Mährische Brüder" genannt — mit der Ent­deckung bereichern konnte, daß der aus der Frühgeschichte der Manufaktur von Herend bekannte Vince Stingl in Per­son eines gewissen Pullmann, der sich auf die Herstellung von Amphoren spezialisierte, einen beruflichen Helfer be­saß, von dem mit großer Wahrscheinlichkeit anzunehmen ist, daß er ebenfalls einer Habaner-Familie aus Ószombal im vormaligen slowakischen Ungarn entstammte. Dieser Pullmann etablierte sich später in der transdanubischen Stadt Pápa, nachdem die Manufaktur von Herend in die Hand des Móricz Fischer übergegangen war. Die von Sándor Mihalik durchgeführten Forschungen er­gaben — und dies ist eben sein bleibendes Verdienst —, daß es ihm gelang, die Geschichte der transdanubischen Feinke­ramik bis zur klassischen Zeit der Porzellanerzeugung in der Manufaktur von Herend durch Nachweis des von den um­gesiedelten Habanern ausgegangenem Einflusses zu ergänzen und zu bereichern. | Béla Krisztinkovich I la poterie blanche de la Transdanubie fond historique de cet événement est entre autres, qu'après la libération du joug turc, les gros propriétaires terriens ont installé des Slovaques pour repeupler les villages détruits en Hongrie. Fuyant devant le catholicisation forcée de l'époque de Marie-Thérèse, les Habans se mêlaient aux Slovaques transférés au Sud. Arrivés avec les mineurs, installés dans la grosse propriété d'Oroszlánkő, les potiers ont passé à Csák­vár, petit bourg voision, où ils gagnaient de quoi vivre parmi les potiers luthériens. Un membre de la dynastie-potière Miller bien connue travaillait à Öskü, et la cruche „habane" classique de la cor­poration des bottiers de Peremarton est l'oeuvre de ses mains. Cette cruche, de même que les cruches de corps de métier de Komárom que l'on peut étudier à la Galerie Na­tionale, à l'exposition récemment ouverte de la céramique populaire, constituent les preuves palpables du renouvelle­ment des traditions et conventions habanes. Ces cruches res­semblent à s'y méprendre aux produits habans authentiques, bien qu'elles ne soient pas de faïence mais bel et bien en poterie blanche. C'est à Sándor Mihalik, célèbre céramologue hongrois, trop tôt décédé, que nous devons la découverte que le compagnon de Vince Stingl — qui juoa son rôle dans la pré-histoire de l'Usine de Herend — était un certain Pull­mann, amphoraire en poterie blanche. Après que Fischer fonda l'usine, ce Pullmann travaillait à Pápa. Le mérite impérissable de Mihalik est qu'il a complété la période de l'histoire de la poterie blanche de Transdanubie qui va jusqu'à l'époque classique de la fabrication de la porcelaine hongroise, en y mettant en relief les influences habanes. | Béla Krisztinkovich I 93 L'influence de la poterie «habane» sur la poterie blanche de la Transdanubie

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