Nagy-L István szerk.: Pápai Múzeumi Értesítő 11. (Pápa, 2006)

Történelmi személyiségek 1809-ben - ROBERT OUVRARD: Eugene Rose de Beauharnais Italia alkirálya

Les années suivantes, Eugène administre sagement son royaume italien, toujours sous l'égide de Napoléon, qui lui tient en permanence la main. En Lombardié, cependant, on n'apprécie pas toujours d'être gouvernés par celui qu'on considère, dans certains milieux, comme la marionnette de Napoléon; par ailleurs, le Blocus Continental représente des pertes commerciales. Eugène doit faire face à des débuts d'insurrection. Sévère avec les meneurs, il sait être clément envers ses "sujets" et bientôt les troubles disparaissent. En 1812, Eugène se voit confier le commandement des troupes italiennes, françaises et bavaroises du quatrième corps d'armée partant à la conquête de la Russie. Ses 40 000 hommes et 5 000 chevaux forment l'aile gauche de la Grande Armée pour la campagne de Russie. Le prince Eugène prend une part importante aux batailles de Smolensk, de Borodino, de Maiolaroslavetz. Il sera également brillant en arrière-garde pendant la retraite. Eugène de Beauharnais sur la tombe de sa mère Tous les témoignages sont unanimes : ce fut là le grand moment de sa carrière militaire. Le prince se conduisit en héros. Mais les conditions épouvantables de la retraite vont assombrir son caractère et prématurément le vieillir. Après le passage de la Berezina et le départ de Napoléon pour Paris, la défection de Murât, qui avait reçut le commandement de ce qui restait de la Grande Armée, le laisse à la tête de quelques milliers d'hommes. En soixante jours il fait une retraite magnifique, échappant à