Savaria - A Vas Megyei Múzeumok értesítője 24/3. (1997) (Szombathely, 1997)

Jean-Paul Guillaumet–Szabó Miklós–Czajlik Zoltán: A velem–szentvidi francia-magyar ásatások mérlege (1988–1994)

SAVARIA 24/3 (1998-1999) PARS ARCHAEOLOGICA sombre à la surface brune (fig. 17,1); un bord souligné par une cannelure bien marquée de jatte en céramique tournée sombre (fig. 17,2); un bord souligné par deux cannelures de pot en céramique commune tournassée graffitée en pâte grossière (fig. 18,1); un bord souligné par une gorge de pot en céramique tournée fine grise (fig. 18,2); un morceau de panse de pot en céramique commune tournassée claire sombre, extérieur brun et intérieur rougeâtre à peignage vertical (fig. 18,3); un fond et une partie de la panse d'un pot en céramique com­mune tournassée graffitée en pâte grossière (fig. 18,4). Les structures avec mobilier de La Tène sont peu nombreuses. C'est un hérisson ou couche de prépara­tion d'un sol, composé de pierres serrées mêlées à un peu de terre dans la partie centrale du sondage (UF. 5.63). Ont été découverts: la partie haute de la panse d'une bouteille marquée par deux fines cannelures et décorée d'une onde en surimposition en céramique tournée fine grise (fig. 19,2); le bord d'un pot ovoïde souligné d'une légère cannelure en céramique commu­ne tournée grise (fig. 19,3); un morceau de panse de pot en céramique commune tournassée claire-sombre en pâte grossière à peignage vertical - le tout mêlé à vingt­cinq fragments du Hallstatt. Un trou de poteau (UF. 5.87) a, dans son remplissage, mêlé avec quatre tessons hallstattiens, un bord très usé de pot en céramique gra­phitée de l'époque de La Tène (fig. 19,1). Une excava­tion en cuvette qui coupe l'UF. 5.42 contient un frag­ment de panse en pâte claire tournée (non représenté) et 16 fragments de céramique du Hallstatt. L'ensemble du mobilier céramique laténien correspond à celui du rem­part principal, avant tout à l'horizon daté de LT Dl (SZABÓ et al. 1994, 124 et passim.). Les témoins les plus nombreux mais aussi très ara­sés datent du Hallstatt В et С. Nous avons relevé deux lambeaux de foyer (UF. 5.67 et UF. 5.71) et une qua­rantaine de fosses et trous de poteau avec exclusivement du matériel de cette période. Parmi ceux-ci, il faut men­tionner une sépulture du Hallstatt В (UF. 5.96) com­posée d'une urne et d'une tasse comme couvercle (iné­dite). Par son aspect, la fosse UF. 5.70 pourrait en être une autre tombe bouleversée. Une voie ou ruelle (UF. 5.43), orientée perpendiculairement au sondage et enta­mée par un trou de poteau est probablement plus an­cienne que le creusement UF. 5.24. La structure pré­cédente (drainage?) (UF. 5.24), avec de la céramique laténienne, coupe la voie en partie. Huit trous de poteau ne contiennent aucun matériel, trois (UF. 5.73 à UF. 5.76) sont scellés par les restes du sol de La Tène (UF. 5.63). Un sondage de la même largeur sur quatre mètres de long fut aussi établi sur le même axe dans la partie basse de la parcelle. Il révéla un niveau de terre sombre avec des fragments roulés de panses peignées de pots laténiens mêlés à des tessons hallstattiens. Un seul trou de poteau avec des tessons de la même période s'en­fonce dans le sol naturel. 3. PROSPECTION La publication des résultats d'une prospection réa­lisée sur l'ensemble du site au moyen d'un détecteur à métaux est en préparation. 4. ETUDES INTERDISCIPLINAIRES Géoarchéologie: CZAJLIK 1993, CZAJLIK et al. 1995 Anthropologie: ZOFFMANN 1995 Paléozoologie: HORARD 1992 5. CONCLUSION 1. Contrairement aux idées développées à l'occasion des fouilles du Musée Savaria, la topographie du si­te, dans le temps et dans l'espace, est beaucoup plus complexe qu'on ne le croyait. C'est avant tout la stratigraphie du chantier n°l qui atteste que même une zone bien restreinte peut subir des changements brusques dans le domaine de l'activité humaine. La période qui s'étend entre la fin du Ha A et le На С voit l'implantation d'un atelier, puis d'une nécropole et ensuite d'un quartier d'habitation. Enfin, avec la construction du rempart laténien la situation change ra­dicalement: les occupations anciennes étaient plus étendues dans ce secteur que celles de La Tène finale. 2. L'histoire de cette fortification favorise la thèse se­lon laquelle les données morphologiques du site ref­lètent des interventions continues des populations depuis le Bronze final. Ajoutons que les terrasses actuelles de la zone de notre chantier n° 5 ont ac­quis leur taille et forme actuelles à cause de la cul­ture moderne, tandis que dans le secteur n° 6 les ex­plorations du Musée Savaria ont déjà mis en évi­dence l'aplanissement à l'âge du Fer des petites ter­rasses du Bronze final en une terrasse plus grande (FEKETE 1986, 61 et fig. 10.). 3. Les sondages effectués dans le rempart principal (chantiers n° 1 et 3) et sur la terrasse sommitale (chantier n° 6) nous autorisent à rejeter l'idée du „petit oppidum boïen" aux alentours de l'acropole. La reconnaissance topographique, réalisée à partir des plans et cartes disponibles, complétée par des prospections pédestres, nous a permis de présenter un premier ensemble cohérent des fortifications la­388

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