Istvánovits Eszter: International Connections... (Jósa András Múzeum Kiadványai 47. Aszód-Nyíregyháza, 2001)

Michel Kazanski: Les épées "orientales" a garde cloisonnée du VC-VP siecle

d'origine orientale, peut-être sassanide (GARSCHA 1936, 196, 197; WERNER 1956, 38) 2 . Des gardes comparables sont attestées au nord de la mer Noire chez les Sarmato­Alains (MAKSIMENKO-BEZUGLOV 1987, ris. 2:1) et dans l'Empire: en Crimée (Chersonese, tombe 1013) et dans les Balkans (Catalka) (BELOV 1927,138, ris. 21: 7; BUJUKLIEV 1976, ris. 1). Datation La découverte de Lermontovskaja Skala au Caucase du Nord, peut indiquer la datation des épées du type 1. Ce tombeau familial contenait trois inhumations: un homme, un jeune homme et une femme (fig. 8: 1). Les armes peuvent appartenir ainsi à l'une des deux sépultures masculines. Malheureusement, la tombe a été pillée, le mobilier est mélangé et les ossements sont en partie déplacés. Selon A.K. Ambroz, la tombe de Lermontovskaja Skala contient le mobilier de deux époques différentes (AMBROZ 1989). Deux sépultures seraient datées du V E siècle: l'inhumation au centre de la chambre funéraire appartenant au jeune homme, avec une plaque-boucle de l'époque hunnique sur le bassin (fig. 9: 15), et la sépulture près de l'entrée, probablement féminine, car elle était accompagnée d'un miroir métallique (fig. 10: 1), objet appartenant plutôt au mobilier funéraire féminin. La troisième sépulture de cette tombe a été attribuée par Ambroz au VII E siècle, essentiellement à cause de la présence dans la chambre de plaques-boucles à boucle creuse (fig. 9: 9, 16) (AMBROZ 1989, 52). Mais, à notre avis, rien ne laisse supposer un intervalle chronologique considérable entre les trois inhumations de cette tombe. En effet, la sépulture la plus récente de cette tombe est probablement celle de femme, près de l'entrée. Or, parmi les objets incontestablement les plus anciens de Lermontovskaja Skala est présente une fibule féminine du type Ambroz I (fig. 10: 32), datable de la fin du IV E ou de la première moitié du V E siècle, et appartenant manifestement à l'inhumation féminine proche de l'entrée. Les plaques-boucles creuses sont présentes dans la nécropole de Djurso, sur la côte est de la mer Noire, dans la tombe 479 (fig. 5: 1) avec une épée à garde cloisonnée (voir infra, ainsi que dans les tombes 259 et 410, appartenant à la troisième phase de la nécropole, datée du deuxième tiers du VI E siècle selon A.V. Dmitriev ou de la deuxième moitié du VI E - début du VII E siècle selon Ambroz (DMITRIEV 1982, 104-106, ris. 5:12, 7: 3; AMBROZ 1989, 52-55). Cette date nous parait contestable, car certaines tombes de la phase III ont livré des plaques-boucles à plaque réniforme (par ex. fig. 5: 1-2). Or ces plaques-boucles disparaissent en Europe vers le milieu du VI E siècle environ, selon toutes les chronologies actuellement en vigueur. D'autre part on a mis au jour dans des tombes de la phase III de la céramique sigillée "LRC 3" de la deuxième moitié du V E - première moitié du VI E siècle (AMBROZ 1989, ris. 20: 14, à comparer HAYES 1972, fig. 67, 68, 337, 338). Ainsi, les tombes de la phase III de Djurso ne peuvent pas être postérieures à la première moitié du VI E siècle. On peut ajouter d'autres arguments en faveur de la datation des V E-VI E siècle pour les objets tardifs de Lermontovskaja Skala. Ainsi une des fibules de cette tombe (fig. 9: 4) est très proche des pièces thuringiennes du type Böhme E (480-540 ap. J.C., Voir par ex. à Palmyre d'après les représentations iconographiques de 229 ap. SEYRIG 1937, 27, fig. 18.

Next

/
Thumbnails
Contents