Géger Melinda: Galimberti emlékkiállítás, 2003
La peinture des Galimberti, visant l'analyse de la structure, qu'ils ont acquise a Nagybánya, se voit renforcée par le cubisme, qui, à cette époque, s'est épanoui à Paris. Un développement rapide s'est produit dans leur art, caractérisé par l'abandon du spectacle direct et par la tendance à l'engagement à l'analyse sans ambiguité de la structure. Le résultat de leur travail commun est une expression artistique originale qui unit d'une manière particulière les acquis du cubisme français précoce et les énergies de l'avantgarde hongrois. Le tempérament personnel du peintre se révélant sur ses toiles transforme les motifs de paysages et de nature morte en images dramatiques de l'espace, ou la structure et la masse peuvent être perçues, et les contours noirs limitent les gestes sous tension, prêts à exposer. Ils ont pris part à l'exposition des Indépendants et au Salon d'Automne aussi à Paris. Le talent des Galimberti a été remarqué par Wilhelm Uhde, le collectionneur connu des ouvrages des cubistes, avec qui le couple est entré en contact à Paris. Les Galimberti ont présenté au public le résultat de leur travail laborieux de plusieures années en 1914 à une exposition au Salon Nemzeti à Budapest. Plus tard leur vie a connu une suite tragique. En 1914 la famille se réfugie en Belgique puis en Hollande avec leur enfant, pour fuir la guerre. Galimberti s'est senti être obligé de rentrer en Hongrie, ou il s'est présenté volontaire dans larmée. En été 1915 il a subi l'instruction militaire comme caporal au 19 e régiment d'infanterie a Pécs. Valéria Dénes l'a suivi dans cette ville avec leur enfant. Un jour de chaleur d'été elle a pris froid, puis elle fut d'atteinte d'une pneumonie, et quelques jours plus tard elle mourut. Le lendemain matin de l'enterrement a Budapest, après une nuit veillée, Sándor Galimberti, fiévreux, s'est tiré une balle dans la tête derrière la Galerie "Műcsarnok". Leur oeuvre représente le destin typiquement Est-européen de l'avant-garde classique hongrois du XX e siècle. Melinda GÉGER