Géger Melinda: Galimberti emlékkiállítás, 2003

Luigi Galimberti, le père représente une période, une génération, une conception précédentes. C'était un Italien de Trieste, descendant des parents français et italien qui a reçu sa formation à Г Académie de Peinture à Venice. Il est venu s'installer à Somogy avec sa famille suite à un héritage. Après un certain temps, il a abandonné la peinture, a changé son prénom en "Alajos", la version hongroise, et s'est occupé de son exploitation agricole. Les tableaux de vue de Kaposvár à l'époque viennent de lui - faits avec la précision des anciens peintres "veduta" vénitiens, mais d'une manière un peu plus sèche et plus naïve. Le neuvième enfant d'Alajos Galimberti, Sándor Galimberti est né le 31 mai 1883, à Kaposvár. Après avoir fréquenté l'École des Arts Décoratifs à Budapest pendant deux ans, il a continué ses études de peinture dans la colonie d'artistes à Nagybánya depuis 1903. Il a suivi le chemin habituel de la jeune génération de peintres du début du siècle; outre Nagybánya il a séjourné à Г Académie de Peinture de Munich, puis à l'école d'art de Simon Hollósy à Técso. Les exercices en plein air à l'école libre de Nagybánya ainsi que les années passées à Paris ont contribué à l'épanouissement de son art. Pour la première fois il est arrivé à la "capitale des arts" en hiver 1905, ou, ensemble avec plusieurs jeunes peintres de Nagybánya, il s'est inscrit à 1' Académie Julian. Ses toiles peintes au cours de ses études à 1' Académie prouvent qu'il a vite acquis le style des fauves français. Sa personnalité impulsive l'a presque prédestiné à adapter les principes de la peinture moderne. La forte intensité de ses couleurs, l'espace étroitement stratifié des toiles et l'effet de facture dynamique apparaissent comme le nouveau langage de la peinture française. Enrichi d'expériences acquises à Paris, il rentre à Nagybánya en été 1907, ou il adhère au groupe de jeunes innovateurs, des "neos". Pourtant, il suit son propre chemin entre leffet du style intensif des fauves et entre celui de Cézanne par l'analyse de l'espace stratifié qui sera aussi décisif pour lui. Il était parmi les premiers à Nagybánya à employer la représentation par une vue élevée, avec des espaces raffinés, compliqués, pleins de mouvements. Entre-temps il s'est lié d'amitié avec József Rippl-Rónai qui a vécu à Kaposvár et qui a été le plus français par son esprit parmi les