Az Egri Múzeum Évkönyve - Annales Musei Agriensis 1. (1963)

Bakó Ferenc: Az egri műgyűjtemények története

L'HISTOIRE DU MUSÉE ISTVÁN DOBÓ DANS LA FORTERESSE D'EGER Le Musée National d'Eger fut fondé en 1949; sa naissance fut précédée par des intiatives en partie ecclésiastiques, en partie sociales. Jusqu'à 1957, le musée était installé en ville, depuis cette date, il a son siège dans les bâtiments de la forteresse. Conformément à cet état de choses, notre étude divise en trois parties l'histoire du musée d'Eger, à savoir: l'introduction relève les antécédents de la fondation du musée, la partie suivante embrasse la période allant de la fondation du musée national jusqu'à 1957, et la troisième est consacrée à l'histoire des années de 1958 à 1962. Eger, ville de la Hongrie du Nord, est l'un des centres du catholicisme hongrois. Il est donc naturel que la première idée de la fondation d'un musée, se rattache au nom de quelques chefs ecclésiastiques. Une galerie de tableaux fut fondée vers la fin du XVIlle, et une autre au début du XIXe siècles, mais toutes les deux furent bientôt transférées de la ville. Les bases de la galerie existant encore aujourd'hui, furent posées en 1872, par l'archevêque Béla Bartakovics. La galerie s'est développée grâce à diverses donations, dont la plus précieuse fut celle offerte par Mihály Kovács, peintre du siècle passé, contenant ses propres oeuvres. Au cours du XXe siècle, la galerie s'est enrichie par des souvenirs archéologiques et des objets relevant de l'histoire régionale, mais ces collections ne constituaient qu'une minorité insignifiante par rapport au matériel artistique. Le catalogue de la pinacothèque — oeuvre de Miklós Szmrecsányi, spécia­liste de l'histoire de l'art qui était préposé à la collection après la première guerre mondiale — parut en quatre éditions. En 1950, l'archevêque Gyula Czapik fit cadeau de la collection des tableaux à l'Etat. L'autre source historique des collections du musée national d'Eger est con­stituée par les résultats des fouilles, exécutées dans la forteresse d'Eger. La mise à jour des constructions souterraines démarre, grâce à une action sociale en 1924. Les travaux poursuivis pendant dix ans ont abouti à des résultats dans deux domaines. Les salles et les corridors souterrains de la forteresse, bâtis au XVIe siècle, furent déblayés et, le cas échéant, reconstruits; ainsi furent mis à jour les murs de la fonda­tion d'une église de la forteresse, datant de l'époque romane. A côté de ces résultats, relevant du domaine des monuments historiques, une grande quantité d'objets archéologiques furent aussi découverts, notemment des poteries, des objets en fer et en verre, datant pour la plupart des XIV — XVI« siècles. Déjà au début des années 1930, on a commencé de présenter au public les construc­tions souterraines mises à jour, dont éclairées au début à bougies et àlampes à pétrole, puis, depuis que l'électricité fut installée dans la forteresse, à lampes électriques. Parmi les touristes, un vif intérêt s'est manifesté, déjà à cette époque, pour la for­teresse, intérêt dont l'assiduité fut entretenue non seulement par l'illustre roman de Géza Gárdonyi: "Les étoiles d'Eger", dont l'action déroule dans la forteresse, mais aussi par les nouvelles diffusées sur les fouilles. En 1950, tant les constructions souterraines que la collection archéologique devinrent propriété du musée national d'Eger. A proximité immédiate de la forteresse, se trouve l'ancienne maison de Géza Gárdonyi qui, de nos jours abrite le Musée Gárdonyi, consacré à la mémoire du grand écrivain. Depuis 1922, date de la mort de l'écrivain, de nombreux lecteurs de ses oeuvres ont visité le lieu ou, son meilleur roman, intitulé "Les étoiles d'Eger" est né. Ce fut cette exigence sociale qui transforma l'habitat en musée. La maison 36

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