Módy György: Képzőművészeti írások (A Hajdú-Bihar Megyei Múzeumok Közleményei 34. Debrecen, 1978)

Résumé

dans le meilleur sens du mot. Ses figures, à côté des isolés, abandonnés, vieux, toujours retournants, sont en premier lieu les gens de petite condition, passant leur vie en travail. (Les puiseurs de Veau sur la Tisza, Vízmerők a Tiszán, 1928, à l'huile) Montage d'une meule, Kazalrakás, 1940, aquarelle). Il rendit présent, avec une interprétation fidèle de l'atmosphère et avec une composition propre à lui, les épisodes plus animées de la vie des gens simples — les foires, les marchés aux bric-à-brac, les cirques voyageurs {La danseuse de corde, Kötéltáncosnő, 1926, à l'huile, —Le marché aux bric-k-brac à Debrecen, Debreceni zsibvásár, vers 1940, aquarelle.) Parmi ses oeuvres, peintes sur ce sujet, s'élève Les gens de la noce devant la Grande-Eglise, (Lakodalmasok a Nagytemplom előtt, à l'huile) La Grande-Église, comme un symbole de la ville, domine la toile et de la scène des gens de noce nous sentons quel affranchissement remplit les paysans, passés leur vie avec de lourd travail, à ces rares jours de fête. Les portraits occupent relativement une petite place dans l'oeuvre de Senyéi. Mais nous devons parler du grand nombre des portraits par soi-même peints et dessinés, sur lesquels il exprime toujours son rapport avec le monde. Sur les compositions figurales il se peignit souvent, soi-même aussi, avec un humour mordant et une ironie. (Crieur dans le cirque, Cirkuszi kikiáltó, 1926, à l'huile). À côté du portrait, resté dans son oeuvre posthume — jugé par lui pour une rédaction définitive •— un grand nombre d'études de têtes et de nus prouve, avec quel profondeur fut-il attaché à la représentation de l'homme. Si nous suivons les signes de style, dans les différentes périodes de son oeuvre, qui se renouvel­lent de temps en temps et sont de différente proportion, mais quand même toujours présentes, alors nous pouvons indiquer l'influence des modèles acceptés et choisis parmi des maîtres de l'art hongrois et universel. Mais il nous faut constater que le trait le plus définitif sur chacune de ses oeuvres est sa personnalité artistique. Son indépendance et son originalité, dans le choix de sujet, dans la composi­tion et dans le monde de couleurs, sont incontestables. Il nous semble que ce soit son monde de couleurs, où son personnage de peintre est le plus évident. Une certaine retenue de gamme de couleurs se met en valeur également sur ses peintures à l'huile, sur ses aquarelles et sur ses pastels aussi. Son art est inséparable de notre ville — pas seulement à cause de ses sujets. Il vécunt ici, il travailla ici. Dans l'atmosphère et dans les personnages de ses tableaux il perpétua la ville. On en peut développer la sociographie artistique de Debrecen, de la ville à deux visages, entre les deux guerres mondiales. Son destin est aussi un peu caractéristique du destin du créateur provincial. Nous avons du respect pour son humanisme, pour son exigence universelle, malgré d'être peintre à Debrecen. De ses idéals, sont, Ady, Attila József, Bartók, aussi les nôtres. Il authentiquement perpétua Debrecen, disparue dans les tempêtes de l'histoire, s'enfonçant dans ce microcosme. 6 Képzőművészeti írások 81

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