A Debreceni Déri Múzeum Évkönyve 1977 (Debrecen, 1978)

Művészettörténet - Módy György: Conversation avec Géza Blattner. Son exposition d’ensemble ? Debrecen. Adieux – L’art de Zoltán Maghy–István Senyei Oláh (1893–1963) – Les tableaux historiques de László Holló

VART DE ZOLTÁN MAGHY Zoltán Maghy est le fils de la petite ville Hajdúböszörmény, laquelle, se trouvant en bordűré de Hortobágy, porté l'aspect tipique naturel du paysage de 1'Alföld et en merne temps eile a un monde intérieur particulier. II montra déja ä l'äge d'écolier un grand talent, il fut instruit par l'exel­lent professeur de dessin, le peintre Jenő Király, au dessin ä main levée. C'est de lui qu'il apprit les lois fundamentales de la reproduction. En 1920 il fit la connaissance de Miklós Káplár. Káplár exerga, avec sa vision artistique vive et avec sa personnalité exceptionnelle, une grandé influence sur le jeune homme se préparant a aller suivre l'Académie des Beaux-Arts. La relation de Maghy, l'enfant appartenant ä une famille de propriétaire-moyen et d' employe, avec la société qui l'entourait, mais aussi sa future contenance humaine, furént caractérisées par l'amitié, acceptée alors fierement et gardée bien longtemps sans nuages, avec Káplár, cet «talent originel», méprisé par les «milieux de meilleur monde». Maghy utilisa et murit les fruits de cetté influance qui fut exercée sur lui au commencement de sa carriere, ainsi que le temps passé en dessinant, en peignant ensemble et en conversant des questions actuelles de la peinture hongroise. Des l'automne de 1921, il est eleve d'Oszkar Glatz, encuite de János Vaszary ä l'Académie des Beaux-Arts. Се dernier contribua grandement ä son développement artistique. Une preuve exigeante de son talent pour le dessin des caracteres qui c'est développé bien tot chez lui, est la peinture Mon pere (Apám, 1924) représentant son pere avec une grandé affection et une profonde psychologic II passa l'été de l'an 1927, dans la colonie d'artiste ä Nagymaros, sous la direction de Vaszary — les tableaux, laits ici, montrent déja une aspiration а Г independence et une fa?on de s'exprimer ä sa maniere. D'entre des tableaux peints ä Nagymaros, se distinguent des autres les peintures prouvant une connaissance sure de dessin. Elles sont construites sur l'effet des couleurs rouge et verte, avec une construction de découpage original, caractéristique sur des peintures pos­térieures de Maghy, mais déja sur les présentes aussi: Les maisom de Nagymaros (Nagymarosi házak) Nagymaros et Rue de Nagymaros (Nagymarosi utca). C'est ici aussi que son premier succes public murit, au printemps de 1928, il figure sur l'exposition de la Société Szinyei au Salon National. II passa l'été de cetté année mérne avec Káplár et Tibor Boromisza dans la steppe hongroise Hortobágy. Les trois mois passes dans la «puszta» (la steppe), mais surtout l'influence immediate de Káplár, sont beaucoup plus significatifs pour lui que Nagymaros. C'est alors que les traits do­minants de sa méthode créatrice se cristallisaient, — il prend la nature comme point de depart, dessine une réalité interne, selon une loi faite ä soi-méme, á cóté de laquelle s'exprime, d'une maniere expressive et en un langage pittoresque, la liaison intime et lyrique entre l'artiste et la vision. Les compositions, inspirées par la beauté de la nature de la puszta, occupent une place considerable dans son oeuvre précédente. II représente aussi les bergers aux traits marquants, avec une colora­tion singuliere et en son langage de forme personnel. Depuis l'an 1929, а Г exception de quelques jours, passes ä l'étranger, il vit dans sa ville natale. II accepta, se vainquant soi-méme, la forme de vie Нее ä la propriété familiale et choisit la vie d'un artiste provincial avec toutes ses épreuves, toutes ses incomprehensions et toutes ses desillusions. II expose au Salon National, ensuite ä la Galerie d'Art (en 1929, 1932-1938), mais il netend pas á aller ä la capitale, il surmonte meme l'att­rait de Debrecen, de la ville tout proche. Sa premiere exposition d'ensemble fut organisée en 1930 chez lui, ä Hajdúböszörmény. Son style personnel se présente déja műr qui ne peut étre méconnu sur les tableaux des dix ans entre 1929-39. Parmi la grandé variété des tendances artistiques de l'époque, il alia son chemin, mais mérne loin des tables des artistes aux cafés, dans la province, il ne se sécha pas provincial. II trouva un ami plein de comprehension pour son art qui l'encourageait aussi. Dr. István Molnár, le publiciste progressif, l'excellent orientaliste, peut-etre le dernier polygraphe humaniste hongrois, se fait son ami intime. C'est une des decades les plus fértiles et plus précieuses de son activité. 471

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