A Debreceni Déri Múzeum Évkönyve 1977 (Debrecen, 1978)
Művészettörténet - Módy György: Conversation avec Géza Blattner. Son exposition d’ensemble ? Debrecen. Adieux – L’art de Zoltán Maghy–István Senyei Oláh (1893–1963) – Les tableaux historiques de László Holló
résentant la vie et les gens trés bien, ne s'engageant jamais, mérne parmi les recherches des nouvelles solutions, dans l'impasse inhumaine des ismes. Blattner sentit le paysage et les gens hongrois pour un veritable sol productif de son art et, quel bonheur, les critiques pouvent dire la mérne chose de lui en connexion avec les oeuvres créees en France. Le materiel de l'exposition fut montré l'an mérne, en aoűt au public de Budapest dans l'organisation commune de la Galerie d'Art et de PInstitut des Relations Culturelles. L'artiste participa a la solennité d'ouverture et passa ensuite quelques jours ä Debrecen. Les joueurs de marionnettes hongrois virent dans cet artiste respecté comme competence reconnue universellement de cet art, un conseiller bien venu. En 1966 il réussit ä réaliser son ancien projet. II arriva ensemble avec sa fille ä Debrecen. Ce fut alors que nous lui demandämes faire une conference sur sa vie et sur son art. Un nombreux public — des amis, des connaissances, des personnes, s'intéressant pour l'art et les marionnettes — fut fasciné par la conference spirituelle et ironique, se rapportant ä soi-méme, accompagnée de quatre-vingts diapositives en couleurs et en noir et blanc. Avec la direction du musée ils tomberent d'accord de s'entendre sur le sujet de son nouvelle exposition ä Debrecen en 1967. A cette exposition il participerait surtout avec ses tableaux ä Phuile, dönt nous fűmes privés en 1961. L'an 1967 est arrive et Géza Blattner parut un beau jour, aussi jeune que sept ans auparavant. Nous parlämes bien longtemps et de ces conversations je ressentis que c'est la question de revenir pour toujours en Hongrie qui l'occupe de plus en plus. Le lendemain, il me dira qu'il irait voir Holló, pour converser un peu avec lui. «Mais, vous le savez, le temps est si court qui nous reste et nous avons encore tellement de souvenirs ä faire revivre!» II voulut passer l'apres-midi, le jour suivant avec nous. Mais cet apres-midi n' arriva jamais. II se coucha aprés-midi pour se reposer — pour toujours. Le coeur, travaillant avec tant de passion, s'arreta. II repose dans une tömbe, donnée par le conseil de la ville, sa pierre tombale fut élevée par l'Alliance des Artistes de Marionnettes Hongrois. Le peregrin rentra chez soi. De Debrecen ä Paris et retour dans la ville natale. 469