Bíró Szilvia - Székely Zoltán: Arrabona - Múzeumi Közlemények 49/1. Tanulmányok T. Szőnyi Eszter emlékére (Győr, 2011)

R. Facsády Annamária: Un type de bijou á dater? Remarques sur la "bague de Caracalla" d'Aquncium

R. FACSÁDY ANNAMÁRIA UN TYPE DE BIJOU FACILE A DATER ? Le bijou serti de la gemme La pierre fine rare et soigneuse­ment taillée est enchâssée dans une im­pressionnante bague en or qui est, par contre, exécutée avec moins de soins. Le tour a une forme d’U presque régulière et il est composé de plusieurs parties nettement séparées: la partie centrale est bombée, lisse et décorée de motifs striés sur les deux côtés, (fig. 5.) Des parties plus épaisses l’entourent de deux côtés qui sont également ornées de gra­vures imitant des astragales. En appa­rence, elle fait penser à une bordure au fil perlé. Bien qu’il donne l’impression d’un tour triparti, les « parties » sont, en fait, taillées dans un seul tour uni. Le chaton rectiligne où est sertie la gemme est de forme presque ovale. Sur les épaules, de chaque côté, le chaton est bordé de deux granules. Les petites « boules » sont assez aplaties et le sertissage de la gemme présente aussi un tra­vail plutôt médiocre. La forme originale n’est qu’en partie respectée, la plaque d’or étant passée de côté à une des extrémités. En raison de la forme particuliè­rement bombée du revers non gravé, Limaille paraît être encore plus grande. La sertissure permettant de voir tout le joyau ne réduit en rien cette vue très com­plète de la gemme. Compte tenu de la différence saillante entre la technique de la monture, la dimension de la gemme et le travail d’orfèvrerie, nul doute que la gemme fut conçue pour orner un autre bijou. Et si nous admettons que cette forme bombée du revers fut réalisée avec intention, nous devons aussi penser à la possibilité qu’elle fut peut-être réalisée pour sertir un bijou autre qu’une bague. Grâce au revers bombé un pendentif aurait fait mieux ressortir Limage agrandie de la gemme et sa dimension est aussi en conformité avec cette hypothèse sur son utilisation. Le tour de petite dimension, la proportion de l’anneau et du chaton nous ont aussi incités à former plusieurs propositions sur sa façon de port. Lajos Nagy et Mária R. Alföldi supposent qu’elle fut portée autour du cou. (Nagy 1942, 627. ; Al­földi 1954, 71.) Bien que, de cette façon, au moins dans une certaine mesure, son port fût bien possible, l’effet de la lentille grossissant l’image de l’empereur et la di­mension de la bague tous seuls ne démontrent pas de façon incontestable son uti­lisation. Des sources littéraires (Plinius, Nat. Hist. VI. 24, 25. Martialis, Epigrammes XI, 59.) et de différentes représentations (même quelques portraits de momies — Doxiadis 1995, Nr. 11., 12., 59., 60., 90., 93.) prouvent que les bagues pouvaient être portées à des endroits très divers. (Facsády 2009, 38.) Puis nous devons aussi penser aux dispositions physiques et envisager la possibilité que, malgré qu’il s’agisse d’une représentation d’empereur, le propriétaire de la bague n’était autre Fig. 5. Face de la bague 113

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