Arrabona - Múzeumi közlemények 4. (Győr; 1962)
L. Sótonyi: anatomische Untersuchung der landnahmezeitlichen Pferdeknochen von Öttevény - L. Sótonyi: L’examen anatomique das os de cheval d’Öttevény datant de l’époque de la conquete hongroise
ANATOMISCHE UNTERSUCHUNG DER LANDNAHMEZEITLICHEN PFERDEKNOCHEN VON ÖTTEVÉNY Verfasser unterzog die Reste der Pferdeknochen, die bei der Freilegung eines landnahmezeitlicihen Grabes zum Vorschein gekommen waren, einer anatomischen Untersuchung. Der Fund bestand aus einem beschädigten Pferdeschädel, aus den unvollständigen kleineren Knochen der Fusswurzel (Carpus, Tarsus), aus den beiden Vordermittelfuss- und Hintermittelfussknochen (Metacarpus, Metatarsus) und den Fingerknochen (Digitus: Phalanx! — III.) mit Ausnahme Gleichbeine und dem Strahlbein. Nach der Restauration des Schädels verglich Verf. die erhaltenen Schädelmasse mit einschlägigen Angaben früherer, einheimischer Forschungen. Bei der Auswertung der übrigen Knochenreste aber verglich er die wichtigeren Masse mit den Knochen-Indexziffern des arabischen Stammhengstes OBAYAN X. dessen Skelett ihm auf dem Tieranatomischen- und Physiologischen Lehrstuhl der Landwirtschaftlichen Hochschule von Mosonmagyaróvár zur Verfügung stand. Nach diesen Vergleichen gelangte er zu der Feststellung, dass das landnahme*zeitliche Pferd •— das nur aus dem Ostein stammen konnte — von kleinerem Wuchs gewesen war, als der in Ungarn heimische (rezente) Araberhengst. Neben dem Toten fanden sich keine weiteren Pferdeknochen mehr itm Grabe. Jedenfalls ist der Umstand, dass die Gliedmassen im Fusswurzelgelenke am leichtesten reseziert werden können, durch die Anatomie bedingt. Schon unsere landnahmezeitlicihen Vorfahren hatten sich bei der Abbalgung von Tieren diese anatomischen Gegebenheiten zunutze gemacht. Die in der Haut belassenen Gliedmassen eigneten sich vortrefflich zum Anfassen, insbesondere in jener Etappe der Arbeit, da es sich tatsächlich und auch im heutigen Sinne des Wortes um das Abhäuten handelte. Zur Bekräftigung seiner Behauptung hatte Verf. das Abbalgen des grossen Schlachtviehs (Rinder und Pferde) auf der Schlachtbank studiert und die hier wahrgenommenen technischen Griffe auch fotografisch festgehalten. L. Sótonyi * * * L'EXAMEN ANATOMIQUE DES OS DE CHEVAL D'ÖTTEVÉNY DATANT DE L'ÉPOQUE DE LA CONQUÊTE HONGROISE L'auteur a soumis à un examen anatomique les fragments d'os de cheval livrés par la tombe de l'époque de la conquête hongroise, dégagée à öttevény. La trouvaille est constituée d'un crâne de cheval endoimmagé, ainsi que des os du carpe et du tarse, du métacarpe et du métatarse et des phalanges I — III de tous les quatre extrémités. Après la restauration du crâne, 1' auteur a comparé les dimensions connues par la craniométrie avec les données obtenues antérieurement par les zoologues hongrois. Pour évaluer les dimensions plus importantes concernant les autres fragments d'os, il a utilisé en plus les données relatives au squelette de l'étalon arabe de Bábolna OBAYAN X, mises à disposition par la chaire d' Anatomie et de Physiologie Animale de l'Académie d'Agriculture de Mosonmagyaróvár. Le collationnement de ces données a permis à l'auteur d'établir que les fragments d'os en question n'ont pu appertenir qu'à un animal d'origine orientale, de taille plus petite que le cheval arabe récent vivant en Hongrie. La tombe examinée ne renfermait aucum autre os de cheval. En tout état de cause, le fait que les extrémités peuvent être désarticulées le plus lissement dans le carpe et dans le tarse, trouve son explication dans les conditions anatomiques. L'auteur marque son opinion selon laquelle les données anatomiques favorables ont dû faciliter, déjà aux conquérants hongrois, le travail du dépouillement et de récorchément. A savoir ces parties des extrémités, laissées dans la plupart des cas dans la peau, étaient d'une prise commode, surtout dans la phase du travail où il s'agissait, même selon nos notions actuelles, du geste de l'écorchement dans le sens strict du terme. Pour étayer cette constatation, l'auteur a étudié dans les abbattoirs l'écorchement des chevaux et d'autres animaux abattus, tant les gestes du dépouillement que de l'écorchement, et a fixé sur des photographies les tours d'adresse techniques qu'il y a vus. L. Sótonyi 4* 51