Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 25. – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1995)
Rei Cretariae Romanae Fautorum Acta XXXIV - Bet, Ph. – Wittman, A.: La production de la Céramique sigillée a Lezoux (Auvergne, France) durant le Bas-Empire. p. 205–220. t. XV–XVIII.
effectuées récemment en France, la réponse est négative. Sans nul doute, les potiers de Lezoux avaient pour unique intention de fabriquer de la sigillée mais des imitations de sigillée. Les formes sont si exactes, le marquage des vases est si rigoureux, les techniques décoratives sont si au point qu'il nous paraîtrait aberrant de retirer le qualicatif de sigillée à des productions à l'engobe non grésé issues de fours à tubulures. 3. La céramique lisse L'inventaire des formes que nous présentons maintenant constitue le prolongement de la typologie publiée dans les actes du congrès de la S.F.E.C.A.G. (Bet -Fenet-Montineri 1989, 37-54) et se rapportant aux sigillées lisses de Lezoux fabriquées depuis le 1er jusqu'au mileu du Ille s. Afin de préserver une certaine cohérence entre ces typologies du Haut- et du Bas-Empire, le classement des formes que nous avons adopté reprend un schéma pratiquement analogue à celui qui avait été choisi pour le répertoire précédent. C'est ainsi que l'on retrouve en premier lieu des formes hémisphériques simples, puis des plats et assiettes, une forme cylindrique, et de gros récipients assimilables à des mortiers; vient ensuite un large vase muni d'une ou deux anses, au profil encore indéterminé, auquel succèdent deux formes fermées et un couvercle. D'autre part; en ce qui concerne la numérotation de nos récipients, nous avons jugé adéquat de l'inaugurer à partir du n° 201, de manière à permettre l'intégration de formes inédites à la suite de la typologie du Haut-Empire qui compte pour l'instant 166 numéros. (5) № 201: Produite, selon toute vraisemblance, en peu d'exemplaires, cette pièce de vaisselle se caractérise par une panse conique, légèrement convexe et surmontée d'une lèvre qui s'infléchit résolument vers l'intérieur. Sur l'unique échantillon de l'Oeuvre Grancher, une arête extérieure marque la limite de la lèvre, mais la présence de cette carène ne semble pas être un phénomène constant, puisqu'un vase de forme et de dimensions comparables, retrouvé lors de la fouille du site Taurin, nous donne l'exemple d'une paroi régulièrement galbée jusqu'à l'ouverture, sans qu'intervienne de rupture nette. Aucune filiation logique n'a pu être établie entre la forme n° 201 et les sigillées lédosiennes du Haut-Empire; il s'agit donc là d'une réelle innovation des potiers de l'antiquité tardive. № 202: né du Drag. 40, ce petit bol hémisphérique a été fabriqué en plusieurs tailles; d'un diamètre à l'ouverture deux fois supérieur à la hauteur totale, il est pourvu d'un pied annulaire relativement étroit, de faible hauteur, et dont la section apparait, soit rectangulaire, soit pentagonálé. Nous devons également noter l'existence Jusqu'à présent, 117 formes ont été publier (Bet - Fenet - Montineri 1989). quasi permanente d'une gorge, située approximativement à l'endroit ou se redresse la panse. En dépit de l'évidente ressemblance qui se manifeste entre tous les représentants de la forme n° 202, il est possible d'établir une discrimination à partir de la configuration de leur panse, et ainsi de déterminer trois variantes majeures. La première d'entre elles dévoile dans sa partie haute un profil tronconique qui se termine par une lèvre rentrante. La deuxième variante, dont la forme 003 de Lezoux est le prototype (Bet - Fenet - Montineri 1989, 39, 41), présente une panse hémisphérique surmontée d'une lèvre ronde, tandis que la troisième, s'inspirant davantage du bol 004 (Bet-Fenet-Mortineri 39, 41), se démarque par sa silhouette visiblement plus carénée et par sa lèvre fortement déversée. № 203: la coupe n° 203 tire son origine de la forme n° 008, qui n'est autre que la transposition du Drag. 37 dans le domaine de la vaisselle lisse (ibid., 39, 41). Contrairement à la forme n° 008, dont la paroi est toujours uniformément hémisphérique, la coupe utilisée aux Ille et IVe s. accuse parfois une important renflement au niveau de la liaison entre le bord et la panse; de même, la lèvre ronde du Ile s. fait désormais place à une grande lèvre biseautée, et comme l'on peut en juger d'après les exemplaires complets, le pied tend à devenir plus trapu sous le Bas-Empire. A de rares exceptions près, tous les vases correspondant à la forme n° 203 ont leurs flancs sillonnés d'une ou deux gorges horizontales; la surface inférieure que celles-ci délimitent peut éventuellement servir de support à une ornementation constituée d'incisions guillochées. № 204: le vase reproduit sur notre planche provient du site Taurin, et demeure à ce jour un spécimen unique; il s'agit d'une petite coupe dont la panse galbée s'achève par une lèvre en crochet. Cette forme est sans aucun doute une création du Ille ou du IVe s., car ses caractères morphologiques n'autorisent aucun rapprochement avec des types plus anciens. № 205: avec sa panse hémisphérique qui s'achève en rebord ourlé, cette forme s'inscrit dans la lignée du Drag. 35 (forme n° 014 de Lezoux - ibid., 39, 41), dont elle ne diffère que par l'adjonction d'une gorge sur la paroi extérieure. № 206: autre dérivé du Drag. 35, la coupe n° 206 se distingue par une lèvre généralement très anguleuse, et par une constriction plus ou moins importante au sommet de la panse. Le corps arrondi du vase s'appuie quant à lui sur un pied pentagonal, bien moins élevé qu'il ne l'était aux 1er et Ile s. Du point de vue de la décoration, nous signalerons la complète disparition des motifs barbotinés, ainsi que de la rainure interne. № 207: la forme n° 207, dont quelques fragments seulement ont été découverts sur la Z.A.C. de l'Enclos, est tout à fait spécifique du Bas-Empire. La panse, entamée dans sa partie basse par deux gorges, subit un très fort rétrécissement dans sa partie haute; lui succède une lèvre 207