Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 17. 1976 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1978)
Tanulmányok – Abhandlungen - Fitz Jenő: Augusti tres avant. 209. p. 49–58.
201 par suite du 4 e tribunicia potestas de l'empereur. C'est en même temps que les autres inscriptions furent érigées, ainsi la pierre nommant les trois Augusti, en honneur de Iulia Domna (No. 10). Punicius, venant des plus hauts cercles de Lepcis Magna avait sans doute les bonnes grâces de l'empereur, originaire de cette ville. Cn. Haius Diadumenianus, qui fût le successeur de P. Aelius Peregrinus Rogatus à Maurétanie Césarienne, était déjà — d'après une inscription de Volubilis — déjà à Caesarea en 202, lors des fêtes commémoratives en honneur du 10 e anniversaire de la prise du pouvoir de Septime Sévère (BCTH, 1855/56, 84). L'inscription de Caesarea, qui le nomme procurateur des trois Augusti (No 34) témoigne qu'il gouverna en ce temps les deux Maurétanies. Dans l'inscription érigée en son honneur à Lepcis Magna (No 11) C. Fuluius Plautianus figure comme necessarius dominorum nostrorum,, mais il n'avait pas encore obtenu son second consulat — donc le monument date de 202. C'était en 202 que le titre d'augusta avait été décerné à Fuluia Plautilla; l'inscription de Mustis (No 13) qui pour la première fois la mentionne parmi les membres de la famille impériale en cette qualité ne pouvait être érigée avant cette date. Les deux derniers membres de la série sont datés: l'un fût érigé le 11 avril 203 (No 12), l'autre le 22 août de la même année (No 26). Le troisième groupe des inscriptions africaines consiste de monuments érigés à Sicca Veneria (No 14) et à Casae (No 27). Toutes les deux proviennent de 208. Les inscriptions africaines — contrairement à celles provenant des pays européens — n'ont pas toujours été érigés lors de la présence de la famille impériale. Les empereurs, les deux Augustae et Plautianus séjournaient en Afrique à la fin de l'année 202 et au printemps de 203 (BIRLEY 1972, 218-219). Il est certain que c'était lors de cette visite que fût érigé l'inscription du centurion T. Flauius Marinus le 11 avril, date du 58 e anniversaire de Septime Sévère (No 12), dédiée en hommage, à la gloire et au retour des trois empereurs. Le voyage en Afrique n'eut lieu que peu de temps après le mariage de Caracalla et de Plautilla, ainsi que le décernement du titre necessarius dominorum nostrorum à Plautianus, alors à l'apogée de son pouvoir. Il est vraisemblable que les inscriptions mentionnant et fêtant la jeune impératrice et le praefectus praetorio proviennent également du mois de leur visite (No 11, 13). L'inscription de Lambèse, datée du 22 août 203, est provenue après le départ des empereurs, mais leur formulation trahit l'impression directe de cette visite (No 26). Par contre le rapport de l'inscription de Lepcis Magna (No 9) honorant Septimius Geta et cette visite impériale est contestable. Le nombre relativement grand d'inscriptions érigées vers 198 en Afrique ne peut être guère séparé de l'élévation en grade de Caracalla et de Geta. Les monuments datés de 208 sont plus problématiques. Geta obtint seulement un an plus tard le titre (Г Augustus, il n'est pas prouvable que les partisans africains de la maison impériale auraient fêtés d'avance cette élévation en grade. L'inscription de Casae ne présente aucune référence quant aux dessous de l'expression de fidélité à la maison impériale (No 27). L'autel de Sicca Veneria rend grâce à Iupiter Optimus Conservator pour la conservation de la famille impériale, lorsqu'on dévoila la conspiration des ennemis de peuple (No 14). Les inscriptions Auggg. africaines expriment l'hommage rendu à la dynastie, tout comme celles de Mésie et Gaule. Tandis que dans les provinces européennes l'érection d'une inscription se rapporte toujours à un événement quelconque de la maison impériale, en présence de la famille impériale, une grande partie des monuments africaines s'attache à des événements de la dynastie, dont la commémoration se tenait en l'absence des empereurs. Il parait que l'origine africaine de l'empereur donna une signification spéciale à l'honoration de la dynastie, l'hommage exprimé par l'indication des trois Augusti était indépendent de la présence des empereurs. Conclusion Selon notre rapport présent la dénomination Auggg. trouvée sporadiquement avant 209 ne peut être considérée comme une pratique irrégulière. Ces inscriptions se trouvent dans quelques provinces seulement, et — à l'exception de l'Afrique — dans quelques cas spéciaux, elles sont en rapport avec quelque événement de la famille impériale et produites en sa présence. La mention des trois Augusti au lieu de deux se réfère clairement dans ces cas à la dynastie. En ce qui concerne les dessous du mentionnement des trois Augusti, on ne peut supposer d'autres motifs en Afrique, qu'ici la vénération était encore renforcée par le patriotisme. J. Fitz 57