Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 17. 1976 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1978)

Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Gouverneur inconnu de la Pannonie Inferieure. p. 349–350.

GOUVERNEUR INCONNU DE LA PANNONIÉ INFÉRIEURE E. Ritterling (1927) et les recherches subsé­quentes (Fitz 1963; DOBÓ 1968) manquèrent de noter une inscription d'Aquincum, publiée dansCIL, III, 10403 avec le texte suivant: Oenio u{aletudin. ? leg.] / II Adi. p. f. Se[uer. templum]/ a solo sum[ptibus suis] / сит cubicul[o et porticu] / fecit Au[r. ex] cand. [factus centurio ex] suff[ragio ] \na [ / leg. Aug. pr. pr.]. Au[relius ] candidatus, c'est à dire le candidat­centurion (DOMASZEWSKI — DOBSON 1967, 42)ilaété élevé au rang d'[ea:] suff[ragio] centurion. La candidature se pré­sente toujours d'après la proposition du gouverneur (ibid., 33). Par exemple: L. Annio L. f. Quir. Italico Honorato cos., sodal. IHadrianalileg. Aug. pr. pr. . . . FI. Seuerianus dec. alae / I Atectorum Seuerianae I candidatus eius ( CIL, III, 6154 ) ou CIL, VIII, 21567: . . . pro sal. [M. Aemi-]/ H Macri [leg. Aug.] / pr. pr.c. u. pr[opterï] / cuius suf­[frag.] a sacratiss. [imp.] ordinibu[s ad/scriptus sum]. A la fin de ce fragment d'inscription se travait le nom du gouverneur, sur la proposition duquel Au[relius ] obtint le rang de centurio. Dans la seconde ligne de l'in­scription la legio II Adiutrix porta l'épithète impérial Se[ueriana]. L'inconnu devait donc gouverner la Pannonié Inférieure sous Sévère Alexandre. L'épithète Seueriana figure sur les inscriptions des légions d'Aquincum à partir de 228 (FITZ sp.). Cela rend vraisemblable qu'il devait go verner la pro vince entre 228 et 235. Selon une inscription datée du 1 er octobre 228 {CIL, III, 3524 = ILS, 2375) la province était gouvernée par Flauius Aelianus (DOBÓ, 1968, 92 — 93).D'après cette date il aurait occupé son poste au plus tôt entre 226 - 228/229, au plus tard entre 228 ­230. De la seconde moitié du règne de Sévère Alexandre on connait outre lui le nom de Flauius Marcianus {CIL, III, 10489), mais son l'activité ne peut être rattachée à un temps exacte, on présume seulement, qu'il suivit immé­diatement Flauius Aelianus dans le poste de gouverneur (DOBÓ 1968, 93). L'inconnu était peut-être le prédéces­seur de Flauius Aelianus, auquel il remit le gouvernement de la province en 228, ou l'un de ses successeurs, précé­dent ou succédant à Flauius Marcianus. Afin d'identifier le gouverneur, de déterminer son nom, les lettres NA figurant dans la dernière ligne de l'inscrip­tion fragmentaire, et pouvant vraisemblablement faire parti du nom, est insuffisant. Tenant compte du fait que ce fragment de nom peut désigner une personne autre­ment inconnue, les sénateurs connus du temps de Sévère Alexandre, qui éventuellement peuvent être pris en con­sidération pour le complètement du nom sont les suivants : Flauius Menander — un rescriptum de Sévère Alexan­dre, de 229 le mentionne (fragm. Vatic. 266a; BARBIERI 1952, 212, No. 1046). C. I[ulius? E] gnatianus — gouverneur de la Germanie Supérieure en 217 {CIL, XIII, 6746 = ILS, 3138; PIR* E 12; RITTERLIN« - GROAG — STEIN 1932, 40; BARBIERI 1952, 67, No. 273). Q. Virius Egnatius Sulpicius Priscus — consularis, pontifex et flamen diui Seueri, curator aquarum sacrae urbis et Miniciae eodemque tempore praefectus alimentorum (CIL, V, 7783 = ILS 1128). Il pourrait éventuellement être identique avec Sulpicius Priscus, qui sous Sévère Alexandre était proconsul de l'Asie (PIE V 477 ; BARBIERI 1952, 121-122, No. 526). Egnatius Victor Marini[anus] — gouverneur de l'Ara­bie (JPFLAUM 1957, 139, No. 16), puis il gouverna la Mésie Supérieure (STEIN 1940, 55— 56), cette dernière vraisem­blablement vers 230 (PIR 2 E 25, 37; BARBIERI 1952, 208, No. 1024). L. Egnatius Victor Lollianus — qui en 213 a été coopté parmi les soldâtes Antoniniani (CIL, VI, 2001), en 218, sous Elagabale était legátus de Galatia (CIL, III, 6058 = 699 = ILS, 467; SHERK 1951, 81 — 82), peu de temps après il devint consul suffectus, corrector d'Achaia (IO, VII, 2510-2511,10,11/111,4217 = III 632), legátus du Pont et de la Bithynie (IGR, III, 33). Par suite il devint proconsul de l'Aise à trois reprises, pour la troisième fois sous Phi­lippe l'Arabe (CIL, VI, 1405; PIR 2 E 36; BARBIERI 1952, 207-208, No. 1023). Parmi les énumérés Q. Virius Egnatius SulpiciusPriscus, comme patricien peut à peine entrer en compte. Les char­ges militaires manquent également au cours de sa carrière connue. С I[ulius? E]gnatianus gouverna la Germanie Supérieure: donc tous les deux gouvernèrent une pro­vince militaire sous les Sévères. On sait à peine quelque chose sur la promotion des gouverneurs consularis en Pannonié Inférieure, mais parmi les cas connus il n'y a aucun où ils seraient venus de ces deux provinces à Aquincum, où d'ici en Mésie ou en Germanie. Même dans le Це siècle cela n'arriva qu'exceptionellement. On ne sait quoi que ce soit sur la carrière de Flauius Menan­der. Dans le cas de L. Egnatius Victor Lollianus il n'y a aucun élément négatif pouvant rendre invraisemblable une identification éventuelle. Après avoir gouverné Pont et Bithynie — comme Claudius Aerius Pollio s'ins­talla en Germanie Supérieure (BARBIERI 1952, 201, No. 349

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