Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 16. 1975 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1978)

Szemle – Rundschau - Fitz Jenő: Notes. p. 373–374.

On peut même aller plus loin. Quelle est la preuve que la legio II Adiutrix en rentrant à Aquincum en 202 eût relevé la legio III Flauial Ni SouS le règne de L. Baebius Caecilianus, ni de Son prédécesseur, Ti. Claudius Claudia­nus, la legion ne laissa aucun monument en Pannonié Inférieure. Les deux inscriptions de l'époque de Crepereia­nus forment l'unique preuve. Ces inscriptions ne peuvent dater du temps de la guerre britannique — nous dit l'auteur — car selon le témoignage d'une inscription da­tant de 207 retrouvée à Sirmium, (Mirkovié 1961/62, 319—321) la legio II Adiutrix n'entra pas en guerre à cette époque. Cependant l'inscription ne prouve rien. Septime Sévère et son cortège quittèrent Rome seule­ment au début de 208 (HASEBROEK 1921, 141) et la légion d'Aquincum ne pouvait être mobilisée qu'au cours de 208 (l'inscription de Sirmium n'indiquant pas le jour exacte pouvait dater antérieument). Mais la legio II Adiutrix aurait pu participer à cette guerre britannique tout au plus avec une vexillation, dans l'absence de celle-ci une nouvelle mise en marche de la legio III1 Flauia à Aquin­cum n'était pas nécessaire. L'inscription à Bia de C. Iulius Septimius Castinus (CIL, III, 10360) qui mentionne les soldats de la legio II Adiutrix date de 208/209, lorsque Geta n'avait pas encore obtenu le titre (Y Augustus. Mais si la legio IUI Flauia ne séjournait pas avant 202 ni à partir de 207 à Aquincum — quel Serait la raison de Son apparition ici au temps du gouvernement de Q. Caecilius Rufinus Crepereianus ? Les recherches datent la fonction de Cerpereianus en Pannonié — a base de la définition de E. Ritterling (1927, 78—79, 294— 296) — à la première décade du III e siècle, entre 202 et 209. Mais les inscriptions d'Aquincum du légat (CIL, III, 10 407, 10 415; AË. 1967, 362) tout comme celles de son fils, M. Caecilius Rufinus Marianus, tribunus lati­clauius (CIL, III, 3463 = D., 3638) et l'autel érigé en Son honneur à Apulum, encore du temps qu'il était legátus legionis (CIL, III, 1142) ne peuvent être datées. Une chose cependant est certaine : Crepereianus était le gouverneur de deux Augusti à Aquincum, du temps où la legio IUI Flauia remplaçait la legio II Adiutrix alors en guerre. Deux inscriptions (CIL, III, 10 407, 10 415) le nom­ment consul: il passa son consulat non pas à Rome, mais dans sa province et vraisemblablement il y resta encore après (avec une charge spéciale?) Selon la nécessité de la position militaire. Ces circonstances sont nullement ca­ractéristiques pour les conditions de la première décade du III* Siècle en Pannonié. D'autre part nous n'avons aucune preuve ou une base suffisante pour supposer que la legio IUI Flauia aurait été stationnée à cette époque à Aquincum. Toutes ces circonstances montrent expres­sément que Q. Caecilius Rufinus Crepereianus ne peut être considéré ni comme successeur de L. Baebius Caeci­lianus, ni comme prédécesseur de C. Iulius Septimius Castinus. Pendant le règne de deux Augusti la legio IUI Flauia, n'était qu'une fois juStifiablement à Aquincum: entre 162 et 166. C'est alors que C. Caluisius Faustinianus y servit comme tribun (CIL, III, 3631, 3632; Fitz 1974, 101—108). Entre Ti. Haterius Saturninus et Ti. Claudius Pompeianus, dans les années 163/164 et 166, avant les guerres marcomannes le gouverneur de la Pannonié Inférieure est inconnu. En ce légat inconnu nous croyons reconnaitre Q. Caecilius Rufinus Crepereianus. Il était donc une de ces chef locaux qui lors des guerres parthes pût, grâce à Son adresse, temporiser l'éclatation de la guerre le long du Danube. Sa position importante explique le fait qu'il passe le temps de Son consulat loin de Rome et resta sur place même étant consularis. La nouvelle datation de la carrière de Q. Caecilius Rufinus Crepereianus modifi naturellement son arbre généalogique, qui dernièrement à été établi par H. G. Pflaum (1957, 133). Selon cet arbre généalogique trois générations de la famille nous Sont connues. Le premier membre connu est Q. Caecilius Rufinus, proconsul de Crète en 180/181. Ses fils étaient — outre Crepereianus — M. Caecilius Fuscianus Creperianus Floranus, gouver­neur d'Arabie avant 198 et éventuellement C. Caecilius Crepereianus Saluianus. La troisième génération est formée par les fils de Crepereianus et de Floranus. Selon la nouvelle datation c'est en la personne de du gouver­neur de la Pannonié Inférieure que nous reconnaissons le premier membre connu de la famille. La stemma proposée Sera donc: Q. Caecilius Rufinus Crepereianus leg. Aug. pr. pr. Pannóniáé Infer. 163/164—166/167 Q. Caecilius Rufinus procos. Cretae 180/181 M. Caecilius Rufinus Marianus trib. lat. leg­IITI Fl. M. Caecilius Fuscianus Crepereianus FloranuS leg. Aug. pr. pr. Arabiae avant 198 M. Caecilius Rufinus С Caecilius Crepereianus Saluianus ? J. Fitz LITTÉRATURE ALFÖLDY 1969 ALFÖLD Y 1975 DOMASZEWSKV — 1967 Fitz 1974 HASEBROEK 1921 Mirkovié 1961/62 Nagy 1963 Németh 1976 Pflaum 1957 Ritterling 1927 DOBSON A A. Л. M. G. ALFÖLDY, Fasti Hispanienses. Wiesbaden, 336 p. G. ALFÖLDY, Die römischen Inschriften von Tarraco. Berlin, 1 — 2. v. DOMASZEWSKI —• B. DOBSON, Die Rangordnung des römischen Heeres. Beihefte der BJ, XIX, 375 p. FITZ, Aleuni cursus honorum neueprovincieDanubiane. Epigraphica, XXXVI, 101—108. HASEBBOEK, Untersuchungen zur Geschichte des Kaisers Septimius Severus. Heidel­berg, 201 p. MIRKOVIC, Two new inscriptions from members of the legio II Adiutrix. ZAnt, XI, 319—321. T. NAGY, Alsó-Pannónia Septimius Setierus-kori helytartóinak kérdéséhez. Beitrag zur Frage der Statthalter Unter pannoniens zur Zeit des Septimius Severus. BpR, XX, 23—43. M. NÉMETH, Septimius Severus 202. évi látogatásának újabb feliratos emléke Aquincumból. A further epigraphic monument from Aquincum of the visit of Septimius Severus in the year 202 A. D. BpR, XXV, 193—199, 203—204. H. G. PFLAUM, Les gouverueurs de la province romaine d' Arabie de 193 à 305. Syria, XXXIV, 128—144. E. RITTERLING, Pannónia Inferior helytartói (legati pro praetore) Traianustól kezdve. Die legati pro praetore von Pannónia Inferior seit Trajan. AËrt, XLI, 58—88, 281—301. 374

Next

/
Thumbnails
Contents