Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 14. 1973 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1975)

Tanulmányok – Abhandlungen - Zirra, V.: Influence des Geto-Daces et de leurs voisins sur l’habitat celtique de Transylvanie. XIV, 1973. p. 47–64.

loup ornant à la base du col une cruche à anse bifide de la nécropole de Sanislàu( 64 ). Un autre élément susceptible d'être également considéré de la même origine est la rosette à rayons, estampée( 65 ) ; il n'est attesté pour le moment que sur une carafe trouvée à Dipsa (dépt. de Bistrita — Näsäud)( 06 ), mais il est intéressant de retenir que ce motif est accompagné aussi par des cercles concentriques estampés, du meilleur type laténien (fig. 3, la — b). Deux complexes celtiques de Transylvanie intra­carpatique ont livré des pièces de métal qui semblent importées de la région balkano-danubienne. De la tombe à casque de La Tène B x —B 2 dit de Silivas (dépt. d'Alba), provient un couteau à la lame effilée de type $гса( 67 ). Une autre sica massive à lame large a été mise au jour dans une tombe partiellement bouleversée de la nécropole de Bratei —A^el( ,i8 ) (PI. V ',1 — 2). C'est également des tombes de la né­cropole de Dezmir (dans les environs de Cluj) dont la plupart des mobiliers ont été récupérés, que provie­nient une barre droite et la moitié d'un mors brisé( G<J ). La restitution même hypothétique de cette pièce de harnachement montre son analogie avec les mors à barres droites de type thrace, des III e -II e sièe­les( 70 ) (PI. V,3). Il est fort probable que les éléments culturels d'origine nord-balkanique et gréco-thraco-gétique introduit dans les milieux celtiques de Transylvanie sont encore plus représentatifs que ne le révèle le présent exposé. Peut-être ne serait-il pas inutile de rappeler, même en passant, le rôle qu'ont p:i tenir les monnaies coloniales grecques et surtout celles de Macédoine qui circulaient aux IV e —III e siècles dans l'aire du Bas-Danube; elles étaient à même d'ins­pirer les imitations que les Celtes de l'arc carpatique roumain auront pu réaliser au cours des III e —II e sièclesi 71 ). Mais, il s'agit là d'une question pour la­quelle la contribution des numismates est sans doute décisive( 72 ). * Ж * ((54) V. ZIRKA, o. c, StCom, Satu Mare, II, 1972, 18, fig. 8/5, pl. L, 1 -2. (65) M. CICICOVA, les timbres sur les pithoi de Seuthopolis. BCII,II, 1958, 478; M. STANCEVA, Matériaux archéo­logiques de Sofia préromaine. BIAB, XIX, 1966, 232, fig. 4; С. MATEESCU — M. BABES, Cercetàrile arheologice si säpäturile de salvare de la Fîntînele. SCIV, XIX; 1968, fig. 5-6; E. MUSCALU, Asezarea dacicä de la Gozia Veche (jud. Vîlcea). SCIV, XIX, 1968, 633 — 638; voir aussi la variante latènienne à Tajanov — Husin (J. FILTP, Keltövé ve Stfedni Europe, Fig. 54/7). (66) К. IÍOREDT, Zwei keltische Grabfunde aus Sieben­bürgen. Dacia, IX-X, 1941-1944, 196, fig. 5,2 et 6/1 -4. (67) M. ROSKA, Keltisches Grab aus Siebenbürgen. PZ, XVI, 1925, 212-213, fig. 2. (68) Information de Mme E. Z a h a r i a. (69) I. H. CRTSAN, О. C, 97-99, pl. 3/4. (70) I. VENEDIKOV, Trakiskatalozda. BIAB, XXI, 1957. 153-201, fig. 1/8. (71) V. ZTRRA, о. c, Dacia, XV, 1971, 216-219. (72) С. PREDA, Über die Anfänge der ,,barbarischen,, Münzprägung von Typ Philipp II. JTSTG, XIX, 1970, 63 — 77; ID., Monedele geto-dacilor . Bucuresti, 1973, 412 et suiv. Kig. 3: la — b, 2 = Elements décoratifs d'inspiration gré­co-thraco-gete sur le col d'une carafe de Dipsa et sur la panse d'une cruche de Giumesti. Les récentes découvertes scythiques et celtiques de Transylvanie n'ont guère mis au jour des traces certaines attestant des contacts culturels entre la population latènienne et le groupe »scythique de Mures Supérieur et du bassin des deux Tîrnave. Les seuls indices en ce sens sont jusqu'à présent ceux dont parle M. Roska, à la suite de quelques dé­couvertes fortuites et anciennes, faites à Aiud et dans ses environs. Il s'agit de la présence d'un aki­nakès dans une tombe celtique à squelette( 73 ) et d'une lance en fer dans une sépulture scythique de Murgesti( 74 ). Mais, souvent, des doutes justifiés ont été formulés à l'égard des conditions dans lesquelles ont été faites les découvertes mentionnées. On a également remarqué que la coïncidence chronolo­gique entre Vakinakès, de bonne époque scythique, et le mobilier laténien de la tombe d'Aiud est assez dou­teuse. De même, la lance de Murgesti ne possède un caractère laténien bien défini. D'autre part, les son­dages de contrôle pratiqués en 1968 à Aiud, dans la zone des anciennes découvertes, afin d'obtenir des renseignements plus concluants à ce sujet, n'ont livré aucun résultat positif. A ces données, par con­(73) M. ROSKA, Keltisches Grab bei Nagyenyed. Dolg, 1929, V, 1-2, 87-89. (74) ID., О. С, Közlemények, IV, 66 (Nyárádszent­benedek).

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