Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 13. 1972 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1974)

Közlemények – Mitteilungen - Tóth István: Pierres gravées romaines du comitat Fejér dans la lapidaire du Musée d’Eger. XIII, 1972. p. 265–272.

PIERRES GRAVÉES ROMAINES DU COMITAT FEJÉR DANS LE LAPIDAIRE DU MUSÉE D'EGER Lors de la mise en ordre de la réserve (1) on a retrouvé quatre pierres gravées romaines dans le lapidaire du Musée „István Dobó" de la ville d'Eger. Trois de ces pierres ont été transférées au musée de lapidaire de l'ancien Lycée Archiépiscopal <2) , la quatrième est d'origine in­connue. Nous savons que les trois pierres furent acquises à la collection du Lycée <3) de la succession de Gyula Bartalos (1839 — 1923), chanoine titulaire, l'un des initiateurs du musée à Eger. D'autre part, il n'y a aucune indication à trouver la succession manuscrite de Bartalos — conservée d'ailleurs dans les Archives Archiépiscopales de la ville — qui nous dirait, quand et comment Bartalos lui-même avait acquis ces monuments. (i) 1. Pierre d'autel. Site: Erd (aujourd'hui: Comitat Pest, autrefois: C. Fejér). (5) Pierre calcaire d'un blanc grisâtre, très poreuse. Endommagée à plusieurs endroits: le abacus est complètement défrité (aucune trace des anciennes déco­rations), le tronc est transversalement cassé en deux pièces {fig. 1.). Hauteur: 89 cm, largeur maximale mesu­( 1 ) Les monuments furent trouvés par Árpád N a gy . L'auteur tient à lui exprimer ses profonds remercie­ments pour avoir cédé le droit de publication ainsi que les photographies, et pours on assistance vala­ble au présent travail. (2) M. SZMRECSÁNYI, Az egri Érseki Liceum lapidáriu­rndnak tárgymutatója (Catalogue du lapidaire du Lycée Archiépiscopal d'Eger). Eger, 1932, 5, 1/1-3. Cette courte description se limite à nommer les trois monuments de pierre, et à en publier les sites et les principales dimensions, sans donner une ana­lyse des inscriptions ni d'en publier le texte. (3) M. SZMRECSÁNYI, О. С. (4) L'héritage fut examiné par Árpád Nagy que je remercie à cette occassion de ses informations Я ТХЛ 1 С* Я 1 (~* Й (6) R. FRÖLICH, AEM, XIV, 1861, 60.; ID., A Fejérvár­megyei és Székesfejérvár városi történeti és régészeti egylet Évkönyve, Annales de la société historique et archéologique de la ville Székesfehérvár et du Co­mitat Fejér. II, 1893, 150.; GIL, III, 10377 ;A. ALFÖLDI, AÉrt, 1940, 195.; T. NAGY, Budapest története I (L'histoire de Budapest), 1942, 417.; A. MÓCSY, Die Bevölkerung von Pannonién bis zu den Markomannenkriegen. Budapest, 1959, 70, 190/1 G. ALFÖLDY, AntTan,'VI, 1959, 21, note 20. Le site rée à la moulure frontale et au plintlios^^ 42 cm. Profilée de trois cotées, fond rustique en ligne droite. La moulure abacus (hauter: 6 cm) et le socle (hauteur: 15 cm) sont rénuis au tronc de l'autel par un profil composé de rai­nures et languettes. Hauteur du tronc: 43 cm, largeur: 31 cm, épaisseur: 25 cm. Les 6 lignes de l'inscription se trouvent à la face du tronc; quoique défraichies, les lettres sont nettement gra­vées et en général de forme régulière. La surface disponible est remplie proportionnellement par la légende. Lecture: Libero/patri sac(rum) /M(arcus) Vlp(ius) Qua /dratusj 5 dec(urio) m{unicipii) Aq(uincensium) q(uin)q {uennalis?-uennalicius?) u(otum) s(olvit) l(ibens) m(erito). D'après la citation de municipium Aquincense la date d'origine de l'inscription peut être fixée entre les années 124 et 194.- Selon les résultats des recherches sur l'historié de la population, l'autel peut être daté avec la plus grande probablité à la période précédant les guerres marcomanes, soit à l'époque de Hadrianus au Antoninus Pius."> Comme tous les décurions (8) connus aujourd'hui de muni­cipium d'Aquincum, M. Ulpius Quadratus fut d'origine autochtone et descendit de cette aristocratie indigène (9) qui obtint assez tôt les droits civiques et dont les domaines du monument est indiqué à faux par T. NAGY, О. С, ; l'autel Liber-Libera, OIL, III, 10359, est originaire de Etyek. A. ALFÖLDI, О. С, compte cet autel aussi parmi les monuments ammenés d'Aquincum, ce qui fut réfuté par les recherches ultérieures (T. NAGY, О. С. G. ALFÖLDY,O. С. ). Cf. encore la littérature citée par la note No. 14. (6) A. ALFÖLDI, SZ, LXX, 1936, 30. et ID., Bp. Tört. 1/1, 274, A. MÓCSY, AÉrt, LXXVIII, 1951, 107. et ID., RE, Suppl.IX, 1962, col. 599. - Sur la promo­tion de la ville au rang d'une colonie cf. B. KTJZSTN­SZKY, JÖAI, II, 1899, Bb. 58. (7) Cf. A. MÓCSY, Die Bevölkerung, passim. (8) Ibid., 70 et ID, о. с, RE Suppl. IX, 1962, col._588. (9) Sur l'attribution des droits civiques aux environs d'Anquincum par Trajan, cf., ID., Die Bevölkerung, 70. 265

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