Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 13. 1972 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1974)

Tanulmányok – Abhandlungen - Nagy Árpád: Origine et iconographie du sarkophage de Székesfehérvár. XIII, 1972. p. 167–184.

Szakái il entreprit la reconstruction du couvercle à l'aide de deux fragments de sculptures. {16) D'après des considérations nouvelles N. F e 11 i с h inter­préta l'apparence humaine des arbres de vie comme symbole du Christ. (17) Correspondant au corps hu­main, les proportions des arbres de vie firent tirer A. Kralovánszky la conclusion qu'il s'agit de représentations symboliques de l'homme, notamment du symbole d'Adam et d'Eve. (18) En vérifiant les ren­seignement des légendes sur la tombe du roi Etienne, A. Kralovánszky démontra que ce dernier d'à pas pu être enseveli dans le sarcophage. (19) La datation basée sur l'analyse du style étant douteuse, 11 présuma que le sarcophage fut refait à la fin du X e siècle lors des funérailles du duc Géza et, éventu­ellement, de son épouse. (20) En vertu de ce qui précède les recherches sur le sarcophage sont concentrées autour des trois ques­tions suivantes qui sont en étroite correlation l'une l'autre: 1. Qui a été enseveli dans le sarcophage? 2. Ses décorations ont-elles une signification passant au delà de l'idée de la vie éternelle ? 3. Comment est-ce que le sarcophage rentre dans l'histoire de la civilisation hongroise du XI e siècle? Dans la suite, nos investigations sont groupées conformément. (16) G. ENTZ — E. SZAKÁL, István király szarkofágja. IKMK A/12, 19(59. - G. ENTZ - E. SZAKÁL," La reconstitution du sarcophage du roi Etienne. AHist­Art, X, 1964, 215-228. Sans compter la différence considérable entre le fini artistique du sarcophage et du couvercle, la reconstruction très probable de ce dernier en donne la forme essentiellement en prisme trapezoidal, ce que nous devons mettre en doute d'après les exemples antérieurs et contempo­rains et d'après le sarcophage de laroslav, cité par les auteurs eux-mêmes. Nous croyons plutôt que le couvercle avait la forme d'un prisme triangulaire dont le tympan correspond mieux aux ornements rendus probables par la reconstruction et par nos hypothèses ultérieures. (17) N. FKTTICH, IndexEthnographicus ,\/2, 1957, (1956), 153-1(50. (18) A. KRALOVÁNSZKY, Alba Regia, VII1/IX, 1967-68. (19) Ibid., (20) Ibid., — ID., A székesfehérvári középkori bazilika. IKMK, B/27, 1966, 9, 16, n. 11. - ID., A székes­fehérvári középkori bazilika, (2 e édition augmentée) IKMK, B/27, 1968, 23-24. Sur les funérailles du duc Géza à Székesfehérvár, sans rapport avec le sarcophage: ID., Székesfehérvár kialakulása régészeti adatok alapján. Székesfehérvár Évszázadai, 1, 19(57, 1(5. — ID., Székesfehérvár X — XI. századi település­történeti kérdései, Székesfehérvár Évszázadai, I, 1967, 40. — E., FÜGEDI., Székesfehérvár korai története a város alaprajzában, Székesfehérvár Évszázadai, I, 1967, 29. — GY. GYÖRFFY, Székesfehérvár feltűnése a történeti forrásokban. Székesfehérvár Évszázadai, I, 1967, 21-22. L'hypothèse de Gy. Györffy ou plutôt le résultat de J. F i t z {A középkori Székesfehérvár. IKMK, В/П, 1957, 4.-ID., Székes­fehérvár, Budapest, 1957, 6.) n'est pas supporté par le renseignement tardif du Polonais Dlugoss non plus, sans parler des difficultés chronologiques. L'explica­cation de Gy. Györffy (,,La donnée semble être en contradicition avec la fondation de l'église Pierre et Paul au XIII e s., mais il est possible que la tombe fut transférée ici d'une église ou d'une chapelle qui se trouvait autrefois a cet endroit." о. c, 22) ne supplée pas au manque total des données. — Par le résultat négatif univoque des recherches de K. BAKAY, (Tört.Szle, XII, 1969, 120- 121) nous tenons la question comme close: il n'y a rien à dire des funérailles du duc Géza a Székesfehérvár. Notons encore, que même si le duc Géza avait été enseveli malgré toute probabilité dans une église hypothétique à la place l'église de Pierre et Paul, nous n'aurions aucune raison de erőire que son sarcophage aurait été trouvé dans la basilique. Le rattachage du sarcophage à une seule personne naquit dans le fait d'observation que — par rapport à nos monuments contemporains — une oeuvre ar­tistique d'une telle qualité ne pouvait servir qu'aux funérailles royales. (21) Puisque les fouilles exécutées jusqu'à présent n'ont guère mis au jour sur le territoire delà basilique de Szé­kesfehérvár des trouvailles datables du XI e siècle, (22) il est à peu près certain qu'à cette époque l'église ne servit de sépulture qu'à la famille royale. (23) Le sarcophage fut certainement sculpté au cours du XI e siècle, du fait de son site il n'a donc pu être fait qu'aux funérailles d'un membre de la famille royale. Ce ne fut qu'à partir du XI e siècle, après la cano­nisation du roi Etienne et du prince Imre, que les rois de Hongrie se firent ensevelir régulièrement, quoique pas toujours, (24) à Székesfehérvár. Il est certain que le roi Etienne fut enterré à Szé­kesfehérvár et que les féunérailles royales furent re­prises par Coloman le Libraire. (25) La tombe du roi Coloman fut vraisemblablement découvert déjà avant les fouilles de I. H e n s z 1 m a n n ; provenant de la tombe, les joailleries et insignes royaux furent en partie spécifiés par G y. László. <26) Ceux-ci ayant été trouvés dans une tombe creusée dans la terre, soit sous le pavé de l'église, il est à exclure que le sarcophage soit celui du roi Coloman. (21) E. VARJÚ, О. С, MMÜV, VI, 1930, 372-373. (22) Cf. D. DERCSÉNYI, О. C, 44. (23) Malheureusement, les données rares de I. Hens z 1­m a n n et sa tentative arbitraire d'identifier les tombes royales {A Székesfehérvári ásatások eredmé­nye, Pest, 1864) rendent plus difficile toute évalua­tion réalistique des trouvailles. Cf. encore: A. KRALOVÁNSZKY, О. С, Alba Regia, VIII/IX, 1968, 260— 261, où se trouvent des observations similaires. (24) GY. BONIS, Székesfehérvár, az Árpádház székhelye. Székesfehérvár Évszázadai, 1, 19(57, 53-58. (25) Chron, Hung. e. s. XIV, с 152. (SSRH, 1,433 17­18) - Kézai, II, 21. {Gombos, III, 2151.) - GDR {Gombos, II, 981, 985, 989.) (26) GY. LÁSZLÓ, SZIE, III, 549 - Malgré les doutes avancées D. DERCSÉNYI, о. с, 45 — 46) nous tenons l'identification du mobilier comme concluante. 168

Next

/
Thumbnails
Contents