Alba Regia. Annales Musei Stephani Regis. – Alba Regia. Az István Király Múzeum Évkönyve. 4.-5. 1963-1964 – Szent István Király Múzeum közleményei: C sorozat (1965)

Közlemények – Mitteilungen - Kovács P.: Ferenczy Béni rajzok a Csók István Képtárban. – Dessins de Béni Ferenczy dans Galerie Csók István. IV–V, 1963–64. p. 239–241. t. LIV–LVI.

valóban csak vázlatokat készítenek rajzban plaszti­kai műveikhez, s csak nagy ritkán, vagy egyálta­lán nem „öncélúan", pusztán a rajz kedvéért. Mások — idézhetnénk sok példát — a grafikai műfajokat épp úgy magukénak érzik, mint a plasz­tiKát. Egyenlő akarással és eréllyel igyekeznek dol­gozni mindkét területen. Igyekezetükben, hogy szét­választhassák a festőit és a szobrászit önmaguk­ban, hogy valóban más természetű legyen két­féle tevékenységük, gyakran elmennek egészen a modorosság határáig is. És-.ettő! a hibától csak a legjobbak menekülhetnek meg. DESSINS DE BENI FERENCZY DANS La collection de la Galerie Csók István s'est enrichie de sept dessins de Béni Ferenczy. Ces des­sins représentent toutes les phases de l'art du grand sculpteur. Béni Ferenczy exposa depuis l'année 1912. En cette année-même il fut l'élève d'Archipenko à Pa­iris Après 1919 il a dû émigrer de son pays. Il sé­journa à Berlin et à Vienne où son art fut influen­cé par ravant-garde occidentale. C'est dans cette époque qu'il a taillé en bois ses statues cubistes. Ses dessins sont inséparables de la conception plastique, inséparables «même quand ils représen­tent des paysages, «des arbres touffus ou ramuleux — on y retrouve toujours la main de sculpteur. Le premier morceau de notre collection (PI. LVÍ. 1) vient du début des années 20; cette étude a été faite pour une statue. De grandes lignes, éner­giques y font ressortir les principales formes cu­bistes de la statue à exécuter. Le dessin suivant est un détail pour l'étude de sa composition „Mère avec son enfant" taillée en bois i(1929). 5 Le dessin en cause (El. LVI. 2) 5 cher­che à établir le rapport spatial entre les deux tê­tes. Cette feuille a une particularité intéressante, notamment, son oeuvre: „Mère avec son en­fant" est regardé comme borne, marquant la fin de l'époque cubiste de Béni Ferenczy. Le crayon que l'artiste a fait de sa soeur Noé­mi Ferenczy vient des premières années 30. (PI. LVI. 3). 7 Ce portrait, malgré son style nuancé. est une vraie oeuvre d'art, et malgré ses contours moelleux et floux, l'artiste sait garder la concep­tion pure et serrée de la sculpture. La deuxième moitié des ans 30 est la période où commence 'l'époque la plus brillante de Béni Ferenczy. Une de ses oeuvres les plus eminentes est la composition „G arçons jouants" exécutée en 1947. Les figures juxtaposées des garçons — de­bout et accroupi — fut un problème lequel avait depuis longtemps excité l'imagination de l'arstiste: les tentatives différentes s'en succèdent depuis 1928. soit sous forme de dessin, ou de bas relief (champs de médailles). Aussi a-t-il plusieurs fois modelé sé­parément les deux garçons. La quatrième pièce de notre collection est éga­lement une étude pour la composition susmention­née (1938; PI. LIV.) 10 : incomplète (l'artiste une fois l'ayant chifonné, la partie où se trouvait le garçon qui se tenait debout, fait défaut, c'est à dire elle est déchirée depuis les genoux de cette figure) quand-même un document précieux des tentatives créatrices contribuant à la naissance du chef d'oeuv­re. C'est durant la période de ses premières ten­tatives, apportées aux „Garçons jouants," Ferenczy Béni, mint grafikus, valahol a két ha­tár között mozog. Rajzol „öncélúan" is, de — szán­dékosan — soha nem tagadja el szobrász voltát. En­nek ellenére, vagy éppen ezért vált egyik legjobb grafikusunkká is. írtuk, hogy rajzai a szobrászi munka kísérői, s most még azt kell hozzátennünk, hogy — de nem melléktermékei, hanem egyenrangú társai. — Ez az, ami kissé elválasztja a posztnagy­bányai tábortól: a plasztikus, szobrászi látásmód. Célja grafikáival, egyszeri vázlataival is az, ami szobraival: egészet, kész műalkotást adni. S e tö­rekvés megvalósítása emeli rajzait a szobrász váz­latainál magasabb szintre, teszi Öt valóban grafi­kus művésszé is. Kovács Péter LA GALERIE CSÓK ISTVÁN jusqu'à la date de son infirmité (1956) que Béni Fe­renczy s'approche de plus en plus de l'art des an­ciens Grecques. Son credo d'artiste détermine très bien cette affinité: „Voir et représenter l'homme sous l'aspect de sa qualité sublime, c'est à dire, le diviniser." 11 Les années 50 se représentent dans notre col­lection par deux dessins. L'un a dû être fait autour de 1950. (PI. LV. 2). C'est un nu: femme, moitié couchée, moitié assise. La destination primaire en fut sans doute de surprendre et de fixer un mouvement à l'instant-même. Mais le Maître n'arriva pas à mettre de côté un dessin non achevé. En marquant de sa crée sanguine savante le bout des seins et la cuisse droite de cette figure, il y apporte des ombres tend­res, tout en accusant un jeu de clair-obscur lumi­neux, et avec cela il parvient à un fini parfait. L'autre dessin a pris naissance au milieu des années 50. (PL LV. 1). Il représente une femme dor­mante étendant le biras droit. C'est peut-être ce des­sin-ci qui s'attache le moins aux tendances statuaires. Et pourtant, la conception des détails; la plasticité du bras rond, la réalité sensible des doigts qui semblent se détacher de leur fond de papier — trahissent l'oeil observateur du sculpteur. En 1956 Béni Ferenczy tomba grièvement ma­lade. Son côté droit en est resté paralysé, et, à par­tir de ce comment il n'a pour son travail qu'une main, la moins accoutumée. Ses premiers oeuvres provenant d'après sa con­valescence décèlent un attachement obstiné aux traditions. Après, il se résigne à son sort. Une sé­rie de dessins religieux marquent cette étape. Pourtant, petit à petit, bienque à moitié perc­lus, il se recrée un, domain nouveau où l'on lui re­trouve tout autant de vie et de désinvolture qu'aupa­ravant. La première statue provenant de ces temps­là est "L'Age d'Or" 13 . Le modelé de l'oeuvre conti­nue à garder son ordre sévère de construction, toute­fois révélant bien plus de souplesse et d'aisance. En sus de la beauté de son art et du modelé parfait, maintenant ce sont surtout les valeurs de son foi­intérieur: la pureté, la bonté qui prédominent son art. La dernière pièce de cette collection est de 1962 <P1. LVI. 4). 14 Deux roses rouges aux feuilles vertes dans un vase rose. Les contours noirs déli­néés à la plume, traduisent toute la palpitation et le vouloir vivre de l'artiste. C'est cette palpitation qui prête un air vivant à ces plantes délicates et translucides: comme un message à ce monde tant aimé d'une âme saine séquestrée en un corps infir­me. P. Kovács 16 Alb? Regia 241

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