Fitz Jenő (szerk.): Die aktuellen Fragen der Bandkeramik - István Király Múzeum közelményei. A. sorozat 18. A Pannon konferenciák aktái 1. (Székesfehérvár, 1972)

A. László: Újkőkori arcos edények Romániából. Az emberi arc ábrázolásának kérdéséről a Dunamedence neolithikus edényein

exemple à Kotacpart —Vatatanya<166>, Turdas<167), Homorodul de Sus*166 167 168’, Perieni*169’. Nous avons insisté sur les premières représentations de la face humaine sur la céramique du néolithique de l’Europe de Sud-Est, étant donné qu’elles consti­tuent le fond d’origine est-mediterranéen sur lequel c’est développé (direct ou indirect) le thème de la face humaine durant le néolithique de l’espace danubien. Nous estimons que cette constatation est valable aussi pour les autres types de représentations anthro­pomorphes sur la céramique. Les représentations anthropomorphes sur la céra­mique du type Starcevo —Körös—Cris, ainsi que cer­tains éléments de la plastique, seront transmis à la culture Vinôa —Turdaç. Ce fait, remarqué depuis longtemps*170 * *’, s’explique mieux par les nouvelles recherches de Yougoslavie et de l’Hongrie, qui prouvent même l’existance d’une étape de transition entre la culture Staröevo— Körös tardive et Vinca hâtive(171). Á ce fond du type Starcevo—Körös s’ajouteront des nouveaux éléments d’origine orien­tale et égéenne, ces influences étant très intenses surtout depuis la phase Vinéa B<172). Ainsi, dans la culture Vinca ( — Turdaç) on trouve d’un part les représentations anthropomorphes con­nues dans la culture Starcevo — Körös, et d’autre part, sont attestés des nouveaux types de représentations humaines. La face humaine de Alba Iulia (la culture Vinéa — Turdaç) (fig. 2/4) avec le nez et les arcades des sourcils en relief et combinés en forme de T, re­semble une transposition directe de l’idole de Star­öevo (fig. 6/2). La même type de face on le rencontre naturellement aussi dans l’aire Vinôa<173). La face en forme triangulaire, encore rare dans la culture Star­öevo—Körös, sera généralisée aux représentations anthropomorphes, surtout dans la plastique du type Vinôa —Turdaç*174’. Également, on a accordé une plus grande importance à l’expression de la face, réalisée surtout par l’accentuation des yeux. Depuis la phase Vinca B et notamment de Vinca C apparaissent les yeux plus grands, de forme demicirculaire, au con­tour incisé ou en relief, quelquefois ayant indiquée la poupille*175’. Ces yeux sont adoptés aussi dans la cul­ture Oumelnita. En ce qui concerne la représentation de la face humaine sur la céramique, en dehors des types de tradition Starcevo — Körös, on trouve des types nouveaux, comme est la face humaine qui est associée au signe en forme de M*176). Un autre nouvel élément est représenté par les couvercles prosopo­­morphes*177’, inconnus dans la culture Staröevo — Kö­rös. Il faut toute même préciser*1781 que les représen­(166) Ibid., pl. XLIV/8. (167) M. ROSKA, TZsGy CXXXVJII/5.; Cf. aussi I. KUTZIÁN, o. c., p. 133 et T. H.\ 1 ) K R, Beiträge zur Kenntnis anthropomorpher Figurinen aus der Criykultur. AMN 5, 1968, p. 385. (168) T. BÄDER, o. c., fig. 3. (169) M. PETRESCU — DÎMBOVI'J’A, Sondage stratigra­phique de Perieni. MCA 3, 1957, fig. 8/1. ; ID., Contributions au problème de la culture Cris en Moldavie. AArchHung 9, 1958, fig. 3/a. tâtions en relief sur la céramique sont caractéris­tiques plustôt pour la phase ancienne de la culture Vin­ca. Dans les étapes suivantes on renonce à ces repré­sentations, exceptant les couvercles prosopomorphes. L’évolution que nous avons présentée ci-dessus, est valabe ainsi pour l’origine des vases à faces humaines de la culture Vinca — Turdaç répandue en Transylvanie (Tardas, Alba Iulia, Tärtäria). Les représentations anthropomorphes sur la cé­ramique, ainsi que sur la plastique des cultures du néolithique moyen et tardif du Bas Danube, ont suivi les prototypes de la culture Vinca. Ce phéno­mène est explicable car même ces cultures se sont développées en partant d’un fond du typ>e Vinôa. Ainsi, la culture Vädastra s’est formée sur le fond de la culture Dudesti*179’, étroitement apparentée à l’ancienne culture Vinôa*10’. De même, la culture Boian (respectivement la première phase, Bolinti­­neanu) a son origine dans le contact de la même culture Dudeçti du sud de la Munténie avec les porteurs de la céramique linéaire à notes musicales qui a pénétré jusque dans la Munténie Centrale*181’. Outre ce fond du type Vinôa ancien, nous devons envisager les influences [dus proches de cette culture, exercées durant le développement des cultures Vädas­tra et Boian, tant de l’aire balcanique de la culture Vinca, ainsi que de l’ouest de l’Olténie, où son évolu­tion se prolonge jusqu’à la phase Vinôa C<182). On s’explique de cette manière le fait que les meilleures analogies pour la plastique anthropomorphe de la culture Vädastra („Vädastra II”) sont rencontrées dans la phase Vinôa — Ploônik I*183). Le vase à face humaine de Vädastra, de même que celui de Greaca, (170) T. KUTZIÁN, о. c., p. 102- 111, 132- 135. (171) O. TROGMAYER, Remarks to the relative chrono­logie of the Körös group. AÉrt, 91, 1964, p. 82 — 86.; J. МАККА Y, о. г., AAntArch 8, 1965, p. 10-18.; ID., о. с., Orientalia 37, 1968, p. 281 — 284.; ID., о. c., AArchHung 21, 1969, p. 25 — 31. (172) V. POPOVITCH, о. c., p. 1-56.; J. MAKKAY, o. c., Orientalia 37, 1968, p. 272 — 289. (173) M. HOERNES, o. c., p. 285, fig. 1 (Gradac). (174) M. ROSKA, TZsGy, pl. CXXXVII/10, 12-14., CXXXVIII/2 — 7, 10-11., CXXXIX/1 — 4, 8-16, 20-21. (175) H. MÜLLER — KARPE, o. c., p. 462, pl. 145. (176) V. ci-dessous. (177) Cf. la note 40. (178) Cf. O. HÖCKMANN, o. JRGZ 12, 1965, p. 14. (179) E. COMÇA, Résultats des sondages du Diideçti et quelques problèmes du néolithique au sud des Carpates. SCIV 7, 1956, p. 41 — 49.; II)., Lee fouilles de sauvegarde de Bogota et de Boian. MCÁ 5, 1959, p. 91 — 91.; ID., La civilisation néolithique Dudesti. Bericht über den V. Internazionalen Kongress für Vor- und Frühgeschichte. Hamburg 1961, p. 195 — 197.; ID., К voprosu ob otnositelnoj chronologii г о razvitii neolitiéeskih kultur na jur/o-vostoke RNR. Dacia 6, 1962, p. 53 et suiv. (180) VI. DUMTTRESCU, o. c., SCIV 20, 1969, p. 129- 130. (181 ) Ibid.; ID., A propos de la plus ancienne culture néolithique de Roumanie. SCIV 21, 1970, p. 198. (182) D. BERCIU, Contribuai la problemele neoliticului. . . P. 45-50. (183) C. N. MATEESCU, o. c., p. 261.

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