A Móra Ferenc Múzeum Évkönyve, 1970. 1. (Szeged, 1970)
culte de cheval chez les Hongrois. La palmette, émergeant du dos d'un cheval est celle qu'on peut reconnaître des certaines représentations du X e siècle (fig. 1—2.), selon l'auteur elle pourrait être considérée comme une incarnation d'un héros mythique ou même comme la représentation du culte „táltos", devenu une sorte de religion païenne de l'état chez les Hongrois. Les racines quotidiennes du culte „táltos" se trouvent dans le contact permanent de l'homme et du cheval, ce qu'on observe chez tous les peuples nomades; cette vénération s'est transformée en consommation purement rituelle de la viande de cheval dans les repas de jours de fêtes et des funérailles. 4. Outre les tombes à l'inhumation du cheval, nous avons relevé quelques autres traces archéologiques du culte de cheval chez les Hongrois. Après les avoir examinées l'auteur suppose que celles sont l'héritage des croyances primitives des peuples f inno-ougriens. 5. Les fouilles d'une tombe à cheval (fig. 5.) dont le sol fut analysé chimiquement nous ont permis de conclure qu'au cours de leur sacrifices, les Hongrois ont toujours déposé dans la tombe, la peau dépouillée du cheval avec la tête et les quatres pattes. La peau symbolise dans les croyances païennes le corps-même de l'être vivant, et son identité, avec toutes ses caractéristiques spirituelles. Dans le cas des Hongrois, la présence de la peau de l'animal qu'était l'essentiel. L'élément le plus caractéristique des représentations religieuses des Hongrois païens c'est la foi de „táltos", que l'auteur détermine comme spécifique de leurs croyances. Le culte „táltos" se reflétait dans les coutumes funéraires sous une forme propre aux Hongrois. Or, l'auteur suppose que la forme spéciale de l'inhumation du cheval et l'élément spécifique des croyances religieuses sont en étroite liaison. L'auteur propose donc pour dénommer les tombes à sacrifice d'origine finno-ougrienne, l'expression „tombe à l'ensevelissement du cheval táltos". 43