A Móra Ferenc Múzeum Évkönyve, 1957 (Szeged, 1957)

Bálint Sándor: Rókus

tési munkálatokat személyesen irányította, igen nagy érdemei voltak), Árvíz utca, Hullám utca, Föltámadás utca. Sikerültek azok az új utcanevek, amelyek földrajzi állapotokat tükröznek: Körtöltés sor, Francia utca (mert a Franciahegy felé vezet), öthalom utca,. Szatymazi utca, Kisteleki utca, Dorozsmai sor, továbbá Fertő utca, Nádas utca, Kórház utca (ma Boros József utca). önkényesen megállapított utcanevek: Tavasz utca, Ösz utca, Üstökös utca, Orgona utca, Gyöngytyúk utca (a régi Tyúkbögy táján). A Törökfej utcát Tö­rök utcára, a Háromkorona utcát Korona utcára szürkítették. Feláldozták a már említett, törzsökös hangzású Kácsafészök, Háromdob, Kékkakas, Fehérlő, Epröskert, Zsidótemető, ördögluk és más utcaneveket. Rókus szülöttei közül kiválik Varga Ferenc és Czimer Károly helytörténet­író, Varga János néprajzi kutató, Maróczy Géza sakkvilágmester, Kabók Győző színész. Bálint Sándor RÓKUS L'auteur nous présente dans son article l'histoire de Rókus, quartier de Szeged qui se développe au cours du XVIII e siècle. Le surplus de la population et les immigrants étrangers trouvent de l'habitation sur le terrain situé entre les boule­vards d'aujourd' hui, l'avenue Kossuth et Tolbuchin. A la fin du XVIII e siècle c'est sur ce terrain qu'on désigna aussi les habitations des juifs. En ce qui concerne le métier des habitans de ce quartier, ils étaient artisans non affiliés à la corporation, petits commerçants, forains, charretiers et journaliers. Le quartier a tiré son nom de la chapelle Saint Rókus, bâtie en style baroque, qu'on avait dressée au Saint qui a été patron des malades épidémiques. La partie du nord-ouest du quartier Rókus-aujourd'hui les environs de la rue Szatymaz — est marquée sous le nom Juhászváros (ville des bergers) sur les anciennes cartes géographiques. C'est ici que les bergers avaint leurs cabanes et leurs parcs à bétail au cours du XVIII e siècle. Le quartier a été appelé encore „Kukoricaváros" (ville de maïs). Cette appellation s'en réfère à une grande culture de maïs. On engraissait des milliers de porcs et les characutiers de Rókus munissai­ent de graisse, de lard et de viande la population de Szeged et ils en ont aussi exportés à Vienne. Il n'est pas alors surprenant si la fabrication du szalámi (sau­cisson hongrois) de Szeged prend son origine à Rókus. Vers 1860 des charcutiers de Rókus — faisant leurs services en Lombardié, ils y ont appris à fabriquer le saucisson italien. Une fois retournés, ils commençaient à le fabriquer à la manière hongroise. Plus tard les frères Czinner, puis Pick Mark en ont fait une marque mondiale. * En outre de ces métiers, on s'occupait aussi d'élevage de canard et de fabrication du savon. Les savonniers d'ailleurs très renommés faisaient encore de métier du fondeur de bougies. L'auteur énumère aussi les noms anciens des rues de Rókus en les expliquant. S. Bálint 16<>

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