A Herman Ottó Múzeum Évkönyve 46. (2007)

ELŐADÁSOK A VALLONOK TÖRTENETÉHEZ - Kálmán Magyar: Des Francais et des Wallons dans le Sud de la région de Dunántúl du Xle au XlVe siécle

la catédrale de Modene (1165-1170) et la Déposition de croix par Benedetto Antelami, à la cathedral de Parme (1178) doivant à l'art de Saint-Gilles. Pour l'Espagne, Jacques Lacoste vient récemment de montrer que le le sculpteur des chapiteaux et des piliers du cloître de Silos (vers 1200) avait certainement connu les portails de Saint-Gilles et s'en était inspiré. En conclusion, entre 1050 et 1066 existait la relation lorraine, puis, par la relation lorraine, puis, par le moyen de Géza, la relation occitane, toulousaine. Sous Kálmán, la dernière, s'est élargie de l'alliance normande de Sicile qui a duré jusqu'à la mort d'Etienne II en 1131. Ensuite les relations se formaient avec les Chatillon, d'origine française, mais orientaux, d'Antique, et avec la dynastie des domaines centraux français, les Capétiens. En 1196-1204 les relations aragonaises, castillanes et occitanes (toulousaines) florissaient. En 1235, en plus de la relation familiale avec Capétiens, Jacque 1er, fils du roi d'Aragon Pierre II, a épousé Yolande. 35 ans plus tard la maison Árpád établit une alliance forte avec la dynaste française par le double mariage. Il crée entre 1270 et 1301 la parenté étendu en France (Anjou, Provence, ect.) et en Italie du Sud (Sicile, Naples). En conclusion, nous devons mieux considérer l'influence plus complexe, arrivée plus loin, du grand atelier de la région du Rhône, du Midi au Xlle siècle (1140-1160). Ce rayonnement et ces relation étendues avec plusieurs pays et régions semblent être confirmés par les églises soumises à l'autorité suprême de l'abbaye de Saint-Gilles au Xlle siècle ( mais en partie encore plus tard, à Somogyvár en Hongrie, dans le Milanais, en Catalogne et en Aragon, dans la région wallonne-française de la Lorraine. Les églises provençales et languedociennes avaient des rapport au style local et aux efforts architecturaux-sculpturaux vendéens aux environs de Poitiers (carte 9e). Le culte de saint Gilles inspiré par l'abbaye de Saint-Gilles, répandu dans la région wallonne-française, p. e. à l'abbaye de Dun en Lorraine, s'est présenté aussi aux colonies wallonnes-françaises en Hongrie, notamment à Somogy. Ce culte était exercé par les Wallones-Français, la première couche bourgeoise-patricienne-marchande-artisane de l'urbanisation aux Xle-XIIIe siècles en Hongrie, formateurs de Pagriculture-viticulture prématurée. Le rôle de cette couche dite Latini (hospes) était important et déterminant de plusieurs points de vue, de cette façon de celui de l'histoire d'art (Somogyvár, Esztergom, Székesfehérvár etc.), mais aussi en général par rapport a l'histoire des relations franco­hongroises. Les chapitres traitant Saint-Gilles et son cercle ont été écrits sur la base de ma participation aux fouilles dans le Midi (Montpellier, Saint-Mathieu-de- Treviers, etc.) en 1967, des consultations avec les collègues archéologues, muséologues, archivistes, historiens régionaux (Nîmes, Saint-Gilles, Psalmodi, Saint-Guilhem-le Désert, Montpellier, etc.), considérant les résultat de fouilles, les expositions, au cours de mes voyages d'étude en 1971, 1980 et en 1983. J'ai profité beucoup de l'occasion du colloque à Zágráb en 1997 ans et de la conférence pluridisciplinaire sur l'héritage médiéval des Franco-Wallons dans le bassin des Carpates en Tokaj (Hongrie), 19-23 mai 2004. Merci votre attention! 563

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