A Herman Ottó Múzeum Évkönyve 46. (2007)
ELŐADÁSOK A VALLONOK TÖRTENETÉHEZ - Kálmán Magyar: Des Francais et des Wallons dans le Sud de la région de Dunántúl du Xle au XlVe siécle
DES FRANÇAIS ET DES WALLONS DANS LE SUD DE LA RÉGION DE DUNÁNTÚL DU XIE AU XIVE SIÈCLE KÁLMÁN MAGYAR Cher Monsieur President! Chers Collègues! Messieurs et Mesdames! Au début de notre conférence, nous avons résumé les relations dynastiques françaises des roi de la maison Árpád qui montraient clairement l'alignement des rapports matrimoniaux, politiques, etc. Mais encore plus- tôt, sous saint Etienne, l'État hongrois a noué avec les Français, notamment avec l'Église française. Il a apparu que l'évêque de Bihar Léodvin avait été origine de la Lorraine, peut-être de Namur, comme la femme de Béla 1er. 11 appartenait sans dout au milieu, à la cour de la reigne. Georges, l'archevêque de Kalocsa, qui est allé en pèlerinage à Toul en 1050, pouvait être aussi d'origine lorraine, comme Franco, l'évêque de Veszprém ( et Belgrade ), qui a rendu un visite à Liège entre 1055 et 1087. A leurs lieux pouvait appartenir l'abbé Guillaume le Latin qui était sous Solomon à la tête du monastère princier à Szekszárd. Dans ces millieux peut-être Bonipert le Français, l'évêque de Pécs ( Cinq Églises ), ayant vécu sous Saint Etienne. Il est probable que la couche du clergé wallon-français d'origine lorraine soit venue en Hongrie après 1046. Ils figurainent dans la cour et les milieux de Béla comme des compatriotes de la reine. Surtout importante est la personne de Franco qui était évêque de Veszprém en 10701080 (?). L'évêque de Veszprém, plus tard „episcopuspoloniensis" (évêque polonais) a proposé au prince polonais Wladyslaw-Herman „d'entrer en relation avec l'église de Saint-Gilles du Midi". C'est-à-dire, il a insisté sur une relation qui serait effectuée six ans plus tard par la fondation de l'abbaye de Szent Egyed (Saint Gilles) à Somogy vár par le roi de Hongrie saint Ladislaus au moyen des moines français venus de Saint-Gilles. Aux Xle-XIIIe siècles le rang des prélats wallons-français (lorrains) a été suivi par des chevaliers d'armes français - Rátold, Aynard, Smaragd (Émeraude) -, des petits nobles et propriétaires, des marchands-artisans, des paysans emburgeoisés lorrains. Concernant les immigrés figurent - sauf Liège, Namur, Gand, Toul, Verdun, Metz - les régions de Bra, Stavelet, Rolduc, Klosterrad, Huy, Maastricht. C'est-à-dire, les immigrés des XlIe-XIIIe siècles venaient d' une ralativement petite région interdépendante de l'ancienne Lorraine (carte le et 2e). Les prélats et les chevaliers formaient une minorité infime des immigrés à l'égard de l'immense majorité des bourgeois et des paysans. A notre avis, aux Xie-XIIe siècles en Hongrie, les Français-Wallons-Flamands étaient les urbanisateurs encore avant les Allemands. Cet avis est prouvable dans les cas d'Esztergom, de Székesfehérvár, de Zágráb et peut-être de Várad (carte 2e). Il y avait un „vicus Olaszi" ou bien „vicus latini"'(quartier latin) à Esztergom, à Székesfehérvár, à Zágráb, à Nagyvárad et peut-être à Buda et à Eger. Les patriciens du quartier latin d'Esztergom (comités), qui possédaient des maisons en pierre (palatium) et des vignes, étaient aux Xie-XIIe siècles sûrement des Wallons-Français. 549