A Herman Ottó Múzeum Évkönyve 24. (1986)
TÖRTÉNETI, IRODALOM- ÉS MŰVÉSZETTÖRTÉNETI TANULMÁNYOK - TAGAI Imre: A vizualitás cézanne-i forradalma és az avantgarde
Qu'est ce qui a caractérisé donc la tradition contestable à la manière la plus constructive et la plus radicale chez Cézanne, et qui prend ses sources depuis de la rennaissance et que les tendances nommées „ismes" ont attaqué d'une manière qu'on peut mettre en quelconque rapport avec la révolution de Cézanne. L'essentiel de cette tradition signée c'est que l'espace est une sorte de „boîte", indépendant des choses qui se trouvent à l'intérieur et même des individus et où on ne regarde devant soi que par un oeil en un seul „instant" (il faut penser à la perspective renaissance). Dans ce cas-là c'est donc l'individu qui est le centre de tout, en regard les lignes perspectives „dansantes" et les espaces exprimant des relations de subordination du Moyen-Age. Mais cet espace de l'âge moderne a de certaines caractéristiques abstraites et standardes: regard par un oeil, individu et espace standards et que les lignes perspectives concourent en un point de destruction presque transcendant. Cette caractéristique standardé se représente dans l'utilisation des couleurs même: des couleurs locales surtout, ombrées avec noir, qui se rappelle le caractère standard de l'espace sans couleurs (naturellement il y a des exeptions: couleurs froids-chaudes, etc.) En revanche — ne. pas parlant des antécédants et faisant un grand pas en avant dans le temps — un principe essentiellement nouveau passe au premier plan chez Cézanne: la couleur forme espace. L'identité d'une couleur avec soi-même se réduit punctiforme (c'est qui se représente abstractivement dans les „facettes de couleur" caractéristiques de Cézanne). Il n'y a plus des couleurs abstraites (bleu, rouge, jaune etc.) mais bien on peut observer la création des couleurs. Tout cela est en rapport avec les trois nouveaux mouvements de la représentation de l'espace: 1. on considère l'objectum par deux yeux, comme dans la réalité, 2. le subjectum peut bouger à droite, à gauche, en haut, en bas pour pouvoir examiner, analyser la structure de l'objet. Le 3 e vient du 2 e mouvement:l'espace n'est pas indépendant du temps chez Cézanne: sur ses tableaux l'extension de temps et même celle d'espace sont représentées, faites voir par les moyens d'abstraction convenables. Les plusieures „déformations", „défigurations de formes", „les mauvais tracés" de ses tableaux différant du traditionel sont en rapport avec les trois mouvements ci-mentionnés. Tous ces faits contiennent une nouvelle sphère de possibilités de la relation universindividu et même la nouvelle substance de liberté de l'individu (transformant d'une manière constructive les éléments et principes), comme par exemple la vision cosmique d'Einstein est le développement progressif de celle de Newton, donc il s'agit du rétrécissement de son domain de validité. (Dans ce cas-là le problème temps-espace n'illustre pas affecté les tendances éventuellement communes de l'évolution artistique et scientifique.) Selon ces caractéristiques les tendances de beaux-arts du XX e siècle, nommées „ismes", peuvent être considérées d'une part comme les aspects de la révolution de Cézanne et comme le développement pour différentes directions de la nécessité de liberté de l'individu. Chez le fauveisme les modulations punctiformes de couleur de Cézanne deviennent individus de couleur, qui créent pour ainsi dire leurs propres espaces en face l'un de l'autre au sens subjectif et psychologique aussi. 14* 211