Janus Pannonius Múzeum Évkönyve 26 (1981) (Pécs, 1982)

Természettudományok - Horvatovich, Sándor et Szarukán, István: Contributions á la biologie et morphologie des especes Hongroises du genre Anisodactylus Dejean (Coleoptera: Carabidae)

CONTRIBUTIONS A LA BIOLOGIE ET MORPHOLOGIE DES ESPÈCES HONGROISES DU GENRE ANISODACTYLUS DEJEAN (COLEOPTERA: CARABIDAE) SÁNDOR HORVATOVICH et ISTVÁN SZARUKÁN S. Hprvatovich — I. Szarukán: Contributions to the Bio­logy and Morphology of Hungarian Species ol the Ge­nus Anisodactylus De jean (Coleoptera: Carabidae) Abstract. Description oi the up to the present un­known larva oi Anisodactylus signalas Panzer and a key to the Hungarian species oi the genus Anisodactylus (larvae and imagos) are given. The mode of hibernation is discussed as well. Sur les terres cultivées de la Hongrie et des pays environnants, les adultes de Y Anisodactylus signatus Panzer sont assez dominantes (jusqu'à 30-40%) entre les espèces des Carabidae (Horvatovich-Seku­lic-Siljes 1973, Szarukán 1974). De plus, sur les ter­res agricoles d'Orenburg à l'Union Soviétique, c'est cette espèces, qui est la plus fréquente (Kassand­rova-Charova 1971). Selon beaucoup d'auteurs, ce coléoptère est un insecte nuisible: la larve sur le maïs germant (Ponomarenko 1969), l'adulte sur le pois (Zatjamina 1970). Petrusenko est de l'avis que oette espèce soit pantophage, mais cet auteur énu­mère beaucoup de plantes dont les grains germants sont endomagés par les spécimens de VAnisodacty­lus signetus Panzer. Charova classe les larves de cet­te espèce dans le groupe des espèces phyto-poli­saprophages, qui toujours se trouvent dans le sol, dans leurs galeries souterraines. A ce groupe apar­tiennent - par exemple - les lavres de Melolonthi­dae et celles des Elateridae également. Charova avait établi 9 groupes morphoécologiques où le groupe des phytopoli-saprophages donne le 8ème. Les membres de ce groupe sont les insectes nuisibles potientiels. Dans nos élevages ,les larves de Y Aniso­dactylus signatus Panzer, nourries de grains de blé germants, sont évoluées en adultes. Selon Ponoma­renko (1969) les imagos sont répandus aux environs de Rostov d'avril à octobre, mais les larves ne se trouvent que de deuxième moitié de mûis jusqùà août. Kassandrova et Charova (1971) ont constaté que cette espèce na qu'une génération par an aux environs de la ville Mitchurine et que c'est l'amigo qui hiberne. On a enregitsré deux activités de re­cord des imagos: en mai (les adultes hibernantes) et en juillet (les adultes nouveau dévloppées). En Hongrie, selon nos résultats, on peut égale­ment admettre ces enregistrements, c'està dire une génération, l'hibernation des imagos et deux activi­tés culminantes des imagos. Mais, c'était assez sur­prenant que dans nos échantillens, prélevés en automne et au printemps, nous avons trouvé des larves en 30-30% des imagos. Ce fait nous per­met la conclusion que les larves - dans les cas spé­ciaux - peuvent hiberner également. Cette opinion est admise aussi Petrusenko (1973), qui a écrit sur l'hibernage de toutes les deux formes (comme ima­gos et comme larves). A son avis, dans la zone de steppe, les spécimens de la génération nouvelle sor­tent des nymphes en juin et juillet. On peut conclu­re de ces faits, que les magos ou bien les adultes sont capables d'endommager les semailles d'autom­ne ainsi que celles de printemps. Les adultes suppor­tent la sécheresse et le séjour en places sans végé­tation très bien. Au contraire, un milieu humide et vaporeux gêne expressément leur reproduction et leur développement. Au laboratoire, ils ne peuvent pas supporter une humidité de 100%, un milieu très favorable pour la plupart des Carabidae. Nos spécimens, élevés en 100% d'humidité, sont morts dans quelques jours. Cette relation peut être la cause du fait que, aux environs du village Hajdú­szoboszló, c'était l'espèce unique, dont le nombre de spécimen n'avait pas augmenté mais diminué pendant l'arrosage. Par conséquant, à l'aide de l'arrosage, c'est possible de régler le nombre de l'Anisodactylus signatus Panzer. C'est très intéressant que pendant six années à l'aide d'attrape de lumière, placée au milieu du jar­din d'expérience de l'Université agraire à la ville Debrecen, on n'avait guère capturé de cette es­pèce. En même temps, les attrapes „Barber", situées sur le sol autour de l'attrape lumineuse, en ont cap­turé pas mal des exemplaires. C'est, pourquoi les attrapes de la lumière ne sont pas propres à obser­ver la dynamique de population d'elle. En général sur terres non cultivées, les exemp­laires de l'Anisodactylus signatus Panzer sont moins nombreux. Dans les collections, il y en a assez peu de spécimens. Sur pâturages secs, en se trouve beau­coup plus que dans les biotops plus humides (Par exemple: des forêts, prés marécageux). Les quatre espèces hongroises du genre Aniso­dactylus sont très bien séparables l'une de l'autre â A Janus Pannonius Múzeum Évkönyve (1981) 26: 13-17. Pécs, (Hungária), 1982.

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