Janus Pannonius Múzeum Évkönyve 14-15 (1969-70) (Pécs, 1974)
Művészettörténet - Hárs, Éva: Martyn Ferenc és a „Párizsi iskola” (1926–1940). Részlet az életmű monografikus feldolgozásából
MARTYN FERENC ÉS A „PÁRIZSI ISKOLA" (1926—1940) 345 composition de Kernstok, de Pór et de Tihanyi (tableau 2). Dans les années trente, l'abstraction des éléments, réels devenait de plus en plus décisive dans l'art de Martyn. (Par ailleurs, il ne s'est jamais définitivement dépris de la représentation de la nature; parallèlement aux peintures nonfiguratives il a exécuté des oeuvres descriptives aussi.) Martyn était pris dans le courant d'art représenté à Paris, dans les années vingts, par l'avant-garde bourgeoise. Dans ses oeuvres, il chercha à exprimer, au lieu de la vérité du spectacle, l'ordre intime invisible et des tensions intérieures. Dans ses premiers essais de forme, pour la plupart géométriques, il portait de l'intérêt aux possibilités des rapports des couleurs dans leurs variations. En 1933 il s'affilia au groupe Abstraction-Création. Au fond, les années d'orientation, et des études ont pris fin. Il posséda les connaissances techniques, alors il prit pour son devoir de réaliser d'une manière artistique les nombreuses impressions et souvenirs entassés en lui. Ses peintures abstraites de grand format des années 1936—39 sont des oeuvres d'une forme d'expression indépendante, détachée de celle de ses prédécesseurs (tableux VII —XL). Dans celles-là, toutes les particularités sont déjà à retrouver qui définissent jusqu'à nos jours les qualités foncières de son art. Une de ses particularités — le distinguant de l'école française nonfigurative — est l'allégation à la nature, la transposition de l'impression vécue. Sur les compositions, rappelant le bord de la mer du Sud de la France ou les voyages en Espagne, on peut reconnaître des voiliers, des poissons, et des oiseaux. Les formations à ce degrés de l'abstraction ont créé, dans l'oeuvre de Martyn, un système de symboles particulier dont quelques motifs sont à découvrir dans différentes autre particularité de son art est un système de peintures au cours des années suivantes. Une compositions „construites", l'espace formée par des variations conscientes des couleurs et des formes, ainsi que par l'effet réciproque de celles-ci. Autant le rapport étroit avec la nature est un héritage de la Hongrie, autant la composition consciemment construite à l'aide des couleurs et des plans, est la méthode de l'école française. Ce monde des vives couleurs de ses peintures, le dynamisme des formes entrecroisées sont le propre de son tempérament créateur. Pour échapper au danger de la guerre, en 1940, Ferenc Martyn est rentré de Paris. Sur sa voie créatrice, il ne connut point d'arrêt. Dans cette même conception il continue de travailler jusqu'aujourd'hui, dans notre ville Pécs.