Levéltári Közlemények, 59. (1988)

Levéltári Közlemények, 59. (1988) 1. - Bertényi Iván: Címerváltozatok a középkori Magyarországon / 3–80. o.

80 Bertényi Iván que figure héraldique (en cas d'une pierre tombale) tournent le dos á l'autel ou au person­nage du défunt ou (dans des lettres armoriées) au nom du roi. Oü l'exigenee de po­litesse ne se présente pas, la position de la figure héraldique est immodifiable. II arrive que quelqu'un reeoit des nouvelles armoiries á donation (par exemple János Hunyadi en 1453) et il fait graver le nouveau blason sur certains sceaux, mais sur les autres sceaux, il persiste dans l'utilisation des armoiries préeédentes. II y a un exemple á ceci aussi que le diplöme royal décrivant la donation donne deux armoiries déja en lui-méme, quand autorise certaines fois quelque changement sur les armoiries données (par exemple la donation des armoiries du maítre Dancs de l'année 1327 permet á porter une Variation de cimier dóré a l'époque de l'entróe en campagne per­sonelle du roi). En cas des attributs alléguant une dignité ecclésiastique, c'est la personne elle-méme remplissant la digníté en question qui peut faire figurer dans ses armoiries au risque d'avoir accepté le blason en compagnie des autres (par exemple les armoiries de Sánkfalva-Heős-Herend-Lazó en 1489). On peut «hisser» dans l'écu un décor extérieur d'ailleurs pas y appartenant (par exemple une couronne du chef des armoiries sur la margelle de la fontaine d'Hercule de Mátyás Corvin ä Visegrád), de plus sur une pierre tombale, un coussin absolument pas appartenant aux armoiries (aux armoiries de pierre tombale de Tamás Tarczay, en 1493). Contre l'aspect de droit de blason ancien et rigide, nous devons voir que les eon­temporains ne prirent pas les armoiries décrites et dépeintes dans les lettres d'armoiries pour immodifiables: quelque fois, le texte décrit et la figure héraldique sönt déja diffé­rents mais il arrive aussi, que les lettres des lieux authentiques transécrivant et peignant les lettres d'armoiries ne produisent pas non plus précisément les armes de la lettre recopiée (par exemple la transcription des armoiries de Késmárk de l'année 1463 faite par le chápitre de Szepes la mérne année). C'est pourquoi avant qu'on tire des conclusions extremes au cours de l'analyse héraldique, d'histoire de l'art et historique etc., il est indiqué de découvrir les variations des armoiries conservées aussi.

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