Levéltári Közlemények, 54. (1983)
Levéltári Közlemények, 54. (1983) 1–2. - Draskóczy István: Kapy András : egy budai polgár pályája a XV. század elején / 149–189. o.
188 Draskócxy István герское происхождение он стал феодалом, сумевшим с помощью полученных привилегий превратить свой сельский городок в центр больших имений. Кали тщательно следил за тем, чтобы его крепостных никто не увлек на свою сторону. Тем не менее, вплоть до своей смерти в 1416 г. он оставался дельцом. Сыновья его не продолжали предпринимательства и жили традиционной жизнью комитатского дворянства. В статье говорится и о доверенных Кали лицах. При этом устанавливается, что тл. частная фамилия Кали (т.е. круг доверенных лиц) отделялась от служащих палат, посколько последние оставались на своих должностях и после ухода начальника. Это и понятно, так как управление нуждалось в их знаниях. Имеется возможность начертить жизненный путь тех или других его довериниых лиц. Некоторые из них, подобно Капи, были горожанами по происхождению, оказавшись затем в рядах дворянства. Они, как и Капи, в своих предприятиях не пользовались иностранным капиталом, а рисковали своим собственным имуществом. Эти факты, а также и другие (например, деятельность семьи Сентдёрди) свидетельствуют о том, что в период проникновения в страну итальянского и южногерманского торгового капитала и отечественные горожане распоряжали денежными средствами для более крупных предприятий. ANDRÁS KAPY (LA CARRIÈRE D'UN BOURGEOIS DE BUDA AU DÉBUT DU XV e SIÈCLE) István Draskóczy L'étude examine la carrière d'un bourgeois de Buda. Le phénomène examiné à l'aide d'un exemple concret, n'est pas rare en Europe. Il arrivait souvent que des bourgeois acquirent des propriétés foncières, et en abandonnant leur mode de vie antérieure, en s'acquérant des privilèges de noble, entrèrent dans la classe féodal dominante. L'un des chemins qui y conduisait, était celui de l'administration des finances royales. La terre pouvait servir d'une garantie d'affaire, tout comme le privilège de noble donnait un avantage dans les entreprises à celui qui l'acquit. András Кару était originaire d'une famille bourgeoise de Buda, liée par des fils de parenté à des propriétaires vivant aux environs de la capitale. Lui aussi choisit sa femme parmi eux. Le début de sa carrière s'entrelaça étroitement avec eux, ils luttèrent ensemble pour l'intérêt du roi au cours du mouvement seigneurial de 1403. Plus tard, leurs routes se séparèrent. Tandis que ses parents restaient au niveau de la moyenne noblesse aisée, Кару avait des ambitions plus éloignées. Il entra au service de Pipo dX^zora, en 1405 il s'acquit des privilèges de noble et - ce qui était encore rare en Hongrie - des armes de noblesse aussi. De 1405 (1404) à 1416, il travaillait dans l'administration des finances. À cette époque, c'était Pipo d^zora qui dominait les affaires de sel, et Кару devint chambellan de sel de ce grand seigneur très puissant. Il reçut une large compétence territoriale étant donné qu'il organisa les chambres de la partie supérieure du pays au delà de la Tisza et celles de la région de la HauteTisza durant la plus grande partie de son activité. Ses subordonnés immédiats s'appelaient chambellans ou sous-chambellans. Les connaissances spéciales de Кару étaient utilisées dans d'autres domaines aussi des finances. En 1405, 1406, 1408,1414 et 1415 c'était lui qui perçut l'impôt royal (lucrum camerae), probablement en qualité de fermier général. En 1410, il administra cette sorte d'impôt dans tout le pays. András Кару menaient des affaires de crédit étendues: il contracta des emprunts, et il fournit des crédits lui-même aussi. Ce sont les „emprunts d'État" qui s'avéraient de très bons placements, parce que le souverain les remboursa par des dons de biens. Ce fut comme ça qu'il s'acquit dans la partie de nord-est du pays, au comitat Sáros (aujourd'hui en Slovaquie) le domaine du château-fort Kapi. Par là, il entra aux rangs de la noblesse possédant des châteaux-forts. D'après sa propriété et son rang social, il prit place entre l'aristocratie et la noblesse aisée ayant une propriété moyenne. Malgré son origine bourgeoise, il devint un seigneur féodal qui changa son bourg en un centre de domaine par l'acquisition des privilèges et qui veilla péniblement à ce qu' on ne séduisit pas ses serfs. Mais jusqu'à