Levéltári Közlemények, 48–49. (1978)
Levéltári Közlemények, 48–49. (1978) - Bölöny József: Közös miniszterek - horvát bánok - fiumei kormányzók, 1867–1918 / 123–164. o.
Közös miniszterek - horvát bánok — fiumei kormányzók (186 7-1918) 163 Помимо города Фиуме район включал в себе 22 населенных пунктов. Временно управляли Фиуме барон Р. Абеле, Тибор Гал (несколько раз подряд), а затем, перед своим назначением на должность наместника г. Фиуме — граф И. Викенбург. MINISTRES COMMUNS - BANS DE LA CROATIE - GOUVERNEURS FIUMAINS 1867-1918 JózsefBölöny Cette étude composée de trois chapitres est le supplément du livre de l'auteur intitulé «Les gouvernements de la Hongrie de 1848 à 1975.» Bien que les ministres communs ne fussent pas membres du gouvernement hongrois, dans des affaires spécifiées; ils exerçaient le pouvoir d'Etat des deux membres de la Monarchie austro-hongroise à l'échelon gouvernemental, donc celui de la Hongrie aussi. Quoique les bans de Croatie et les gouverneurs fiumains ne fussent pas ministres, ils n'en représentèrent pas moins directement le pouvoir gouvernemental de la Hongrie en tête de la Croatie et la Slavonie, respectivement de la Fiume à l'échelon suprême. Les chapitres commencent par des analyses sur le ministère commun, sur la dignité banale de Croatie, respectivement sur le statut juridique de Fiume, ensuite ils énumèrent en ordre chronologique les ministres communs par portefeuille, respectivement les bans, puis les gouverneurs fiumains; enfin, les chapitres se terminent par les données personnelles des ministres communs, des bans et des gouverneurs. Conformément au système de l'oeuvre intitulée «Les gouvernements de la Hongrie», la liste chronologique des ministres communs indique également les responsables des portefeuilles en assurant ainsi qu'il n'y ait pas d'ommission. Pout cette même raison, la liste chronologique énumère les lieutenants généraux des bans, les chefs du département des affaires intérieures chargés de la direction de l'administration tout comme les haut-commissaires du roi récusés par la Constitution de la Hongrie; la liste chronologique des gouverneurs fiumains énumère les gouverneurs adjoints aussi. En conséquence, tous ces adjoints sont indiqués dans les parties finales qui contiennent les données personnelles. La publication de ces données personnelles en partie inconnues jusqu'à présent, en partie difficilement retrouvables sert en même temps la recherche scientifique et la satisfaction de l'intérêt du public porté à cet égard. Dans la grande puissance connue sous le nom de « Monarchie austro-hongroise», Etat tout à fait, homogène pour ce qui est de son comportement à l'égard des rapports interétatiques, il n'y eut pas de pouvoir de souverain commun: seule la personne du monarque fut commune, cependant, en Autriche il régna en qualité d'empereur, en Hongrie en tant que roi apostolique. Il n'y eut pas de nationalité commune, seulement nationalité autriclùenne et hongroise; il n'exista ni de gouvernement commun, ni de pouvoirs publics communs, ni de parlement commun. Les délégations furent les comités séparés, chargés par les deux parlements et poursuivaient des entretiens séparément. La loi du compromis austro-hongrois, c'est-à-dire l'article № XII. de 1867 ne créa pas de rapport de droit constitutionnel intérieur entre les deux Etats, il constitua simplement des actions de pouvoir exécutif dans le domaine des affaires étrangères et de la défense nationale, moyens pacifiques et armés de la défense commune, ainsi que dans le domaine de l'assurance de leur couverture financière. Au cours de la nomination des trois ministres communs chargés de ces affaires, le principe de la parité se fit valoir dans la mesure où l'un des ministres fut toujours un Hongrois et dirigea plus ou moins longtemps deux ministères communs, mais le ministre de la défense nationale commun fut toujours un général autrichien. Dans la plupart des cas, un ministre des finances commun hongrois géra l'administration centrale à l'échelon supérieur de la Bosnie et Herzégovine, provinces communes des deux pays. Le ministre commun des affaires étrangères fut le président du conseil de cabinet commun, renfermant les premiers ministres des deux pays en dehors des ministres communs; le président fut remplacé en son absence alternativement par les deux premiers ministres. 11*