Levéltári Közlemények, 44–45. (1973–1974)

Levéltári Közlemények, 44–45. (1973–1974) - Vörös Károly: Zmeskáll Miklós udvari titkár élete és pályafutása / 615–632. o.

632 Vörös Károly: Zmeskáll Miklós udvari titkár élete és pályafutása qu'en 1816, Beethoven dédia son quatuor à cordes en fa mineur (Op. 95.) à Zmeskáll, violoncelliste amateur doué et componiste de goût. L'étude, tout en mettant en relief le caractère inséparable de la vie privée et professionnelle dans le cas de ce fonctionnaire, a l'intention d'esquisser la carrière de fonctionnaire de Zmeskáll pour suppléer son portrait connu par les lettres de Beethoven. En guise d'introduction, l'auteur présente la situation sociale et pécuniaire de la famille Zmeskáll. Zmeskáll est né d'une famille distinguée, autrefois riche, de Haute-Hongrie qui, ne possédant déjà que des fonds modestes, s'est appauvrie au cours des siècles, mais qui jouait tout de même un rôle prépondérant parmi les nobles de la région. Les membres de cette famille ne cessaient pas de remplir des fonctions importantes aux organismes autonomes locales de la noblesse, et plus d'un parmi eux (comme par exemple le père de Miklós Zmeskáll) entrèrent par alliance dans des familles grandes bourgeoises des anciennes villes com­merçantes ou'minières. En s'assimilant en moeurs et en culture à ces dernières, pas un d'eux choisit la carrière de l'intellectuel fonctionnaire. Ce fut le cas aussi de Miklós Zmeskáll, élevé avec ses frères dans un milieu urbain à Besztercebánya (Banska Bistrica), en la Slovaquie actuelle (en allemand Neusol). En 1785, après avoir fait son droit, il fut nommé en fonctionnaire de la Chancellerie hongroise, autorité gouvernementale suprême, siégeant à Vienne. L'étude fait l'esquisse détaillée de la carrière de fonctionnaire de Zmeskáll, rompue au début du siècle par une goutte grave. Sa maladie et faiblesse explique qu'il obtient le poste plus tranquille du directeur du bureau du courrier mais ce changement le prive des chances d'un avancement pos­sible. L'étude montre que, d'une part, c'est son éducation bourgeoise, d'autre part, sa fonction mo­deste mais très estimée qu'il remplissait à la pleine satisfaction de ses chefs qui développèrent en lui les traits caractéristiques bourgeois qui lui ont permis d'entrer en amitié étroite avec Beethoven. Cette liaison était renforcée par une vaste maîtrise de soi, probablement très attrayante aux yeux de Beetho­ven aussi, à l'aide de laquelle il put établir et maintenir, pour toute sa vie, l'équilibre du mélomane passionné et du fonctionnaire excellent. Une variante peu modifiée de l'étude présente a apparu en allemand sous le titre „Beiträge zur Lebensgeschichte von Nikolaus Zmeskáll" dans les Studia Musicologica (t. IV. (1962) pp. 381—409) où l'auteur publia aussi des documents archivistiques sur la carrière de fonctionnaire de Zmeskáll.

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