Levéltári Közlemények, 44–45. (1973–1974)
Levéltári Közlemények, 44–45. (1973–1974) - Sinkovics István: Pray György diplomatikája / 525–548. o.
Pray György diplomatikája 547 Утверждает, что дипломатика может оказаться полезной в ряде отраслей науки, особенно в истории, вспомогательных дисциплинах, а кроме того, в области общественного и частного права. В знаниях в области дипломатики, утвердил Прай, нуждается каждый дворянин» а также и лица, работа которых связана с судебными процессами и, наконец, работники государственного аппарата. Курс дипломатики Прая делится на 3 основных части. Первая часть посвящена внешним своеобразиям, вторая — печатям, третья — внутренним особенностам грамот. Печать он относил к внешним своеобразиям, и этому предмету он посвятил специальный раздел лишь из-за чрезвычайно большого объема материала. Прай был хорошо знаком с международной литературой по дипломатике, он опирался прежде всего на Nouveau traité de diplomatique и на работу Й. X. Гаттерера, которого он считал крупнейшим специалистом по дипломатике своего времени. Однако в своем курсе дипломатики Прай не придерживался членения, разработанного Гаттерером, и не соглачился с ним и по отдельным частным вопросам. Он стремился дать не общую, а специальную дипломатику, представляя практику Венгрии. Для этого он обладал необходимыми сведениями, так как он изучил несколько тысяч документов. В оставшейся в рукописи работе Прая дается только описание королевских грамот. Он не показал практики других лиц, выпустивших документы, кроме того, он не показал возникновения документов. За исключением письма, он не дает анализа развития. Труд Д. Прая стоял на уровне современной ему науки. В настоящее время он представляет интерес главным образом для истории науки. LA DIPLOMATIQUE DE GYÖRGY PRAY István Sinkovics En Hongrie, la diplomatique ne se répandait qu'au XVIII e siècle. Son expansion avait ses conditions requises. Un grandiose travail de collectionnement des chartes commençait d'abord pour écrire une histoire de l'Eglise catholique, ensuite celle du pays tout entier. La valeur juridique des chartes fut de plus en plus appréciée et, pour la recherche et l'assurance des droits du Trésor, les archives de la Chambre hongroise furent organisées. Dans les débats qui se déclenchaient autour des droits que les chartes contenaient, même l'originalité des chartes les plus anciennes fut attaquée. En 1777, la Ratio Educationis a introduit à l'université, d'abord comme matière extraordinaire puis régulière, l'enseignement des sciences auxiliaires, dont la diplomatique. Le premier conférencier de la diplomatique à l'université était György Pray (1723—1801), membre de l'ordre jésuite puis, après la dissolution de l'ordre, prêtre diocésain. A côté de ses occupations universitaires, il remplisasait encore ses fonctions à la Bibliothèque Universitaire aussi. L'efficacité de son travail enseignant fut affaiblie par le fait qu'il devait tenir ses cours à la première année de la faculté des lettres où les étudiants ne disposaient pas encore des connaissances supposées. En 1785, Pray a mis au point son manuel sur la diplomatique pour l'université de Pest. Son ouvrage restait en manuscrit, et c'est ce manuscrit que la présente étude fait connaître. L'extension du manuscrit sur la diplomatique est 57 in folio, avec l'écriture propre de Pray d'un bout à l'autre, mais il est de plume inégale et restait inachevé. La cause principale en était d'une part que Pray fut chargé de justifier, par des raisons historiques, les droits du royaume hongrois sur des pays voisins. Pour remplir cette mission,il s'adonna à des recherches archivistiques de grande envergure. D'autre part l'université le chargea en ce temps-là de l'enseignement de Phéfaldique et de la sigillographie, et ce fait contribua à son tour à l'inachèvement du manuscrit, tandis que pour l'enseignement de la diplomatique, c'était son ami, Daniel Cornides qui fut nommé. Préalablement, Pray avait un manuscrit presque achevé sur les sceaux des rois et des reines hongrois, mais qui ne put être publié qu'après sa mort, en 1805. En embrassant l'opinion de Mabillon, Pray affirmait que la diplomatique doit premièrement contribuer à la reconnaissance des différences entre des chartes authentiques et fausses. Dans l'introduction de son ouvrage, il donne la classification des chartes. Il fait connaître les archives de la Hongrie, et dans leur arrangement, suivant l'opinion du Moine, il propose le principe du classement par „matières". Il constate l'utilité de la diplomatique dans le domaine des sciences différentes dont surtout celui de l'histoire et des sciences auxiliaires historiques, puis il souligne encore qu'elle peut donner son assistance précieuse à la mise en oeuvre du droit publique et du droit privé. Tous les 35*