Levéltári Közlemények, 44–45. (1973–1974)
Levéltári Közlemények, 44–45. (1973–1974) - Bónis György: Olasz vikáriusok Magyarországon a reneszánsz korában és a Beneéthy-formuláskönyv / 89–101. o.
Olasz vikáriusok Magyarországon a reneszánsz korában és a Beneéthy formuláskönyv 101 консистория рассматривала как подведомственные ей инстанции, и соответственно этому Ъна и обращалась с ними. В случае, если санкции церковного суда в отношении какого-либо лица не могли быть осуществлены, то любой судья страны обязан был оказать помощь в доставке осужденного в тюрьму архиепископства. В своей практике эстергомская консистория пользовалась всеобщим каноническим правом. Оно в ряде отношений оказывало влияние на венгерское право. Особенно сильно проявлялась та черта, что консистория не признавала сословных различий: она с точки зрения правоспособности не отличал мужчин и женщин, дворян и крепостных, горожан, христиан и евреев. Итальянские викарии, находившиеся в главе организации венгерского церковного суда, имели общий язык со своими венгерскими коллегами: все они руководствовались каноническим правом, которым они овладели в итальянских университетах. Они не имели намерения провести реформы, но своей практической деятельностью они содействовали тому, чтобы отечественная судебная практика приобрела более научный характер. VICAIRES ITALIENS EN HONGRIE À L'ÉPOQUE DE LA RENAISSANCE ET LE FORMULAIRE BENEÉTHY György Bonis Au cours des diètes hongroises de 1495 et 1500, une loi fut établie qui défendait aux prélats de nommer des italiens en remplaçant ou en vicaire. Ces mesures portaient contre les italiens qui se rassemblèrent autour de l'enfant prélat, le prince Hyppolyte d'Esté, cousin de la reine Beatrice et qui fut nommé en primat de Hongrie en 1486. Ces italiens-ci ne cessèrent pas gérer la province d'Esztergom ni au moment où Hippolyte rentra à Ferrara, ni après quand il échangea son archevêché contre l'episcopat d'Eger de Tamás Bakócz. Il s'agissait des personnages suivants: Donato Marinelli (Aretino) qui exerçait ses fonctions du février 1494 pendant à peu près une année, Tommaso Amadéi, ferrarais, d'octobre 1495 à mars 1510 et Antonio Ceregoni, provenant de Montefiore, au cours de l'année 1511. Son remplaçant, c'était un Hongrois, Nyási Demeter, évêque in partibus. Ce qui est remarquable, c'est que Tamás Bakócz dérogeant à la loi approuva la nomination du vicaire italien de son ancien, de même il nomma après la démission de celui-ci un autre Italien. La pratique de Tommaso Amadéi, et pour une partie celle de ses remplaçants, est présentée par le formulaire que l'évêque Ignác Batthyányi procura pour sa bibliothèque de Gyulafehérvár. (Alba Iulia, MS. 152.) L'auteur en est Máthé Beneéthy, notaire apostolique, provenant de l'ancien comitat Pozsony, et dont la biographie, à part de l'écriture de l'oeuvre mentionnée, nous est inconnue. Dans son recueil il collectionna des chartes datées entre 1504 et 1512. Le formulaire d'Esztergonrrassemblé au temps de Demeter Nyási (Bibliothèque Archidiocésaine MS. IL 507.) augmenta son ouvrage d'une soixante-dixième de nouvelles chartes. La chaire apostolique d'Esztergom fut le premier parmi les tribunaux ecclésiastiques du pays. Le pontife était autorité qualifié à trois titres : en ordinaire du diocèse, en métropolite de la province d'Esztergom et en primat de la Hongrie (depuis 1394) légat du Saint-Siège de Rome. En ces fonctions-ci il fut remplacé par le vicaire (en celle du légat une autorisation particulière lui fut accordée). Il donna suite aux affaires de concert avec d'autres juges, en général en compagnie du chanoin d'Esztergom dont plus d'un fut docteur en droit. L'avocat — conseil de la préfecture lui prétait appui, et le notaire de l'officialité s'occupait des travaux écrits. A la différence d'autres tribunaux ecclésiastiques, Esztergom était une instance d'appel. Sa position comparée au centre des tribunaux séculiers, c'est-à-dire à celle de la Cour de Cassation Royale était moins forte, sous mandement royal il dut y céder n'importe quelle affaire. Pourtant la chaire archidiocésaine considérait les tribunaux municipaux et ceux des comitats comme inférieurs, et c'est ainsi qu'elle pratiquait le contact avec ceux-ci. Dans le cas où les sanctions appliquées par les tribunaux ecclésiastiques restèrent inopérantes contre quelqu'un, n'importe quel juge du pays était obligé de livrer la personne laique, c'est-à-dire la transporter à la prison archidiocésaine. Dans sa pratique, la chaire apostolique d'Esztergom avait recours au canon universel, ce qui exerçait son influence sur la juridiction hongroise en plusieurs relations. Le trait marquant est qu en opposition aux ambitions des municipalités et des seigneurs fonciers, veuillant devenir juridictions uniques, la chaire archidiocésaine ne fit pas distinction entre homme et femme, homme de qualité, serf et bourgeois ou chrétien et juif. Les vicaires italiens, parvenus au sommet de l'organisation judiciaire ecclésiastique parlèrent le même langage que leurs collègues hongrois, car c'est le canon universel appris aux universités d'Italie qui les orienta. Ils n'eurent pas l'intention d'introduire des réformes, mais ils contribuèrent à rendre scientifique la jurisprudence de Hongrie.