Levéltári Közlemények, 43. (1972)
Levéltári Közlemények, 43. (1972) 2. - Fallenbüchl Zoltán: A Magyar Kamara tisztviselői II. Józseftől a polgári forradalomig, 1780–1848 / 327–395. o.
A Magyar Kamara tisztviselői IL Józseftől a polgári forradalomig 1780—1848 395 naires nés riches et les pauvres en ce qui concernait les chances d'avancement ne cessaient de s'élargir. Les fonctionnaires de la Chambre, bien que sur une échelle moins grande, mais participèrent aussi aux luttes politiques de l'ère des Réformes. Ils prirent part en premier lieu dans les luttes pour la culture. Plusieurs d'entre eux avaient une bibliothèque riche. Les collections de papillons et de médailles de Tobie Koy étaient très connues. Le baron Aloysius Mednyánszky qui fut de 1837 vice-président d'abord, puis président de la Chambre, lui-même écrivain et absorbé par des problèmes de la politique culturelle avait de la compréhension pour les fonctionnaires de la Chambre qui avaient du goût pour la littérature. Cette époque est bien caractérisée par le cas d'Adolf Frankenburg, rédacteur du périodique Életképek, qui entra dans les services de la Chambre en 1838. Il continuait de rédiger son périodique pendant les heures de travail comme emploi supplémentaire, ce qui fut une affaire délicate, car Frankenburg fut partisan notoirement connu de l'opposition dirigée par Kossuth. Cependant, aucune mesure ne fut prise contre Frankenburg: lorsqu'il fit front trop ouvertement à ses supérieurs, il fut promu interprète de Cour à Vienne et ce fut ainsi qu'on se débarrassa de sa personne trop compromettante. Certains fonctionnaires de la Chambre prirent déjà dans les années de 1840 une part active dans les mouvements de réforme qui aboutit finalement à la révolution de 1848 et à la lutte pour l'indépendance nationale. En dehors de Frankenburg, l'écrivain Ignác Nagy était aussi fonctionnaire de la Chambre, plusieurs étaient déjà à cette époque membres de l'Académie des Sciences de Hongrie. Certains d'entre eux furent élus membres des sociétés savantes étrangères, p. e. Mózes Schevits, János Schneid, Károly Herian et István Rózsahegyi de la Société Bavaroise de Pomologie. Nombreux d'entre eux étaient avocats diplômés, et beaucoup furent élus magistrats honorifiques du Tribunal civil des comitats. Le mouvement de magyarisation domina l'esprit même des fonctionnaires d'origine étrangère. Pendant la lutte pour l'indépendance nationale de 1848, plusieurs des fonctionnaires s'engagèrent dans l'armée nationale Honvéd; la plupart d'eux continuaient de lutter par leur plume. Le vice-président de la Chambre, Ferenc Duschek, originaire de la Bohême, se rallia à la cause de la lutte pour l'indépendance et devint ministre des finances du cabinet de Kossuth. Ses fils, devenus officiers Honvéd, luttèrent, les armes à la main, pour l'indépendance nationale. Duschek fut condamné à mort, mais l'empereur vainqueur le gracia et la peine fut commuée en détention dans une enceinte fortifiée. Manó Csernus, conseiller caméraire, chef de file du mouvement de magyarisation de la Chambre fut exécuté on 1848 par les troupes de l'empereur. L'histoire de la Chambre Hongroise prend fin en 1848/49. Bien qu'elle fût restituée encore après 1849 pour une courte durée, elle ne vivait pas longtemps. Ses fonctionnaires se sont intégrés au milieu du XIX e siècle à la nouvelle couche de fonctionnaires hongroise.