Levéltári Közlemények, 42. (1971)

Levéltári Közlemények, 42. (1971) 1. - Komjáthy Miklós: A veszprémvölgyi alapítólevél kibocsátójáról / 33–49. o.

A veszprémvölgyi alapítólevél kibocsátójától 49 d'autres faits qui constituaient des difficultés et allaient à rencontre de cette hypothèse, Albin Ba­logh est arrivé à la conclusion que la charte de fondation fut émise non par le roi Saint Etienne. mais par son père, le prince Géza (972—997) qui reçut aussi sur les fonts le nom d'Etienne. Dans sa communication, Komjáthy essaie de rendre probable l'hypothèse de Balogh par l'analyse des deux situations de départ, des rapports politiques et sociaux de l'époque de Géza­Étienne auteur de la charte de fondation et de l'époque de Coloman transcripteur de la charte. En réappréciant les données de sources bien rares, il constate que la figure et l'oeuvre de Géza ont été éclipsées par son fils Etienne canonisé. Le grand tournant dans l'histoire des Hongrois, la conversion au christianisme était cependant autant l'oeuvre méritable de Géza que l'était d'Etienne Il est incontestable que dans la transformation de la société, Géza ne se bornait pas aux actes san­glants seulement, il créa des centres de conversion et, tout probablement, il fonda des monastères également. I! n'est pas contraire à l'histoire de supposer que la fondation de Veszprémvölgy fût aussi son oeuvre. A l'époque de Coloman à l'esprit grégorienne, n'était considéré comme roi que celui qui avait été couronné d'une couronne supposée d'origine papale. C'est à ce temps que l'évêque Hartvik a transcrit d'un esprit de conséquence sans exemple dans sa légende de Saint Etienne tous les points des sources où Géza avait été déjà nommé roi. Dans l'expression „xgâk ZTÉÇOLVOQ^ de la charte de fondation de Veszprémvölgy personne de la cour du roi Coloman ne pouvait voir que le roi Saint Etienne. Comme les sources sur l'époque de Géza n'excluent pas la possibilité de la fondation du monastère de nonnes de Veszprémvölgy, celles de l'époque de Coloman le démontrent que l'oeuvre entière de la conversion au christianisme et de la mutation politique, donc de la fondation des monastères ne peut en aucun cas être attribuée à Géza, mais seulement à son fils couronné et canonisé. En tenant compte de tout ce qui précède et encore d'autres données: l'auteur situe la date de fonda­tion du couvent de rite grec des religieuses de Veszprémvölgy et l'établissement de la charte sur cet acte de fondation à la dernière décade du règne de Géza. 4 Levéltári Közlemények 1.

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