Levéltári Közlemények, 42. (1971)
Levéltári Közlemények, 42. (1971) 1. - Kállay István: A városi igazgatás reformja az osztrák örökös tartományokban és Magyarországon Mária Terézia korában / 115–135. o.
134 Kállay István ществления контроля над городским управлением. Работа отдельных, органов также стала более деловой, при этом ввелись регулярно выплачиваемые денежные оклады. Урегулировалось делопроизводство, особое внимание уделялось упорядочению городских архивов. Реформе охраны общественного порядка служило всеобщее введение должности „капитанаисправника", урегулирование дел холопов, развитие охраны от пожаров. Важное значение имела перемена в области сиротского дела: создание сиротских комитетов и сиротских табелл. Более справедливому обложению налогом населения служило размежевание территорий городов, перевод размеров участков на единую меру — сажень. Улучшению делопроизводства городов содействовал прием на работу специально подготовленных счетоводов, лесных инспекторов, а также специальные заседания по хозяйственным делам, состоявшаяся каждые две недели. По указу правительства затраты по содержанию созданных новых начальных школ в городах должны были нести города. Исследователи периода Марни Терезии еще в прошлом веке указали на то, что императрица постоянно заботилась о создании единого способа управления всей империей. Исследования, в самом деле, показывают, что крупные реформы государственного управления, введенное в этот период, не могли не оказать влияния и на города Венгрии. Все эти весьма положительные реформы, за которыми — начиная с 1760 гг. — несомненно стоял престолонаследник Иосиф, — содержали зародыши современного буржуазного государственного управления. Отдельные элементы этой системы фактически вошли в систему управления более поздних периодов. LA RÉFORME DE L'ADMINISTRATION MUNICIPALE DANS LES PROVINCES HÉRÉDITAIRES DE L'AUTRICHE ET EN HONGRIE À L'ÉPOQUE DE MARIE-THÉRÈSE István Kállay Parmi les fonctions municipales la plus grande stabilité est révélée par l'administration qui représente l'autonomie municipale d'une part et, d'autre part, incarne le rôle que la ville est prête à jouer dans l'administration publique. Dans son étude, l'auteur s'est proposé d'étudier les modifications de cette fonction dans les villes autrichiennes et hongroises de la Monarchie des Habsbourg; il a cherché une réponse au problème de savoir à quel point les réformes instaurées par l'absolutisme éclairé s'affirmaient-elles dans le domaine de l'administration municipale dans les deux parties de l'empire, plus précisément, les grandes réformes des provinces héréditaires autrichiennes exercèrent-elles une certaine influence sur l'administration des villes royales libres de la Hongrie? Les réformes instaurées dans les provinces héréditaires autrichiennes en matière d'administration municipale avaient pour but d'élargir les sphères d'attribution du droit de tutelle du pouvoir central. La création de la fonction du commissaire seigneurial de la province devait-.aussi servir à ce but. La limitation des pouvoirs du conseil intérieur, organe collectif de l'autonomie municipale, déjà commencée, prit, à l'époque du règne de Marie-Thérèse, une nouvelle ampleur. Les fonctions des conseils se signalèrent par leur technicité accrue et l'importance du conseil extérieur et de la communauté élue augmenta simultanément. En ce qui concerne les organes individuels, la qualification et son corollaire l'institution de la rémunération en argent passèrent au premier plan. La réforme était plus rigoureuse en matière d'affaires de police: la condition des domestiques fut réglementée en 1756. Les mesures prises les plus connues avaient incontestablement trait aux affaires . des orphelins et à l'enseignement. Une tentative fut faite de séparer les deux pouvoirs, l'adminisi ration et la juridiction, des tribunaux statuant en matière de change furent créés dans les villes. Ces mesures prises dans les provinces héréditaires autrichiennes servirent de modèle à la cour de Vienne d'améliorer le travail de l'administration municipale en Hongrie. Dans la tutelle que celle-ci exerçait sur les villes, une modification fut apportée en dehors de l'institution du conseil d'État et de la Chambre des comptes de la cour par l'augmentation du nombre des commissaires royaux, quoique l'institution du commissaire royal permanent en projet ne fût jamais réalisée et cela en premier lieu par des considérations financières. Les fonctions des deux organes municipaux, des conseils intérieur et extérieur gagnèrent en technicité, dont les membres devaient posséder une qualification. Le préposé au troisième organe collectif qu'était-la communauté élue, fut revêtu du