Levéltári Közlemények, 41. (1970)
Levéltári Közlemények, 41. (1970) 1. - Jenei Károly: A földigénylő bizottságok, 1945–1947 / 133–166. o.
A földigénylő bizottságok (1945—1947) 165 землю прекратилась с 1 февралья 1947 г. Ликвидация системы крупнопомещичьих владений в Венгрии в конечном итоге стала возможной благодаря самоотверженной работе комиссий желающих получить землю. LES COMMISSIONS POUR LA RÉFORME AGRAIRE (1945—1947) Károly Jenei Dans les territoires libérés par l'Armée Rouge au cours de ses opérations militaires de l'automne de 1944, les organes locaux d'autorité publique se sont constitués sur l'initiative des forces démocratiques populaires. Le Front National Hongrois d'Indépendance s'est constitué le 2 décembre 1944, qui, dans son programme, se prononçait, en rapport avec la reconstitution démocratique du pays pour l'un des buts majeurs la liquidation du système des grandes propriétés terriennes et le lotissement des terres en bénéficiant plusieurs cent mille paysans sans terre et pauvres. Le programme préconisé et soutenu par le Parti Communiste Hongrois avait été accueilli avec un grand enthousiasme par la paysannerie pauvre et dans les territoires déjà libérés du pays, celle-ci a commencé de sa propre initiative la préparation des mesures pour l'exécution de la réforme agraire. Partout des Commissions pour la Réforme Agraire ont été constituées, les paysans ont pris la direction de la gestion des grandes propriétés abandonnées et ont relevé les terres susceptibles d'être soumises à la réforme agraire. L'exécution organisée et systématique de la réforme agraire n'a commencé, cependant, qu'après le 17 mars 1945, au moment où l'ordonnance № 600/1945 ME, sur „la liquidation du système des grandes propriétés terriennes et sur l'allocation des terres à la paysannerie", a été créée et publiée par le conseil des ministres du Gouvernement National Provisoire, car certains groupes dans le sein du Front National Hongrois de l'Indépendance et aussi dans le gouvernement avaient délibérément retardé la solution de l'affaire. L'exécution de la réforme agraire a été confié par le Gouvernement national à la paysannerie. Après la publication de l'ordonnance mentionnée, la commission pour la réforme agraire a été constituée, ou bien, si elle était déjà en fonction, reconstitué: même dans ia plus petite commune. Les sphères d'attibution et les fonctions ont été réglementées dans une ordonnance spéciale par le ministère de l'agriculture. Les membres de la commission pour la réforme agraire ont été élus par le peuple dans les rangs des ayantdroit. Les élections ont été préparées et effectuées par l'entremise des Commissions Nationales, dans les cas d'espèce par les groupes locaux du syndicat des travailleurs de la terre ou par les mandatés départementaux ou d'arrondissement du ministère de l'agriculture ou par les organes locaux des partis démocratiques. Les commissions pour la réforme agraire ont commencé leur travail partout au-delà de la Tisza fin de mars 1945; dans la Transdanubie, la situation était autre, le travail d'organisation n'a commencé que beaucoup plus tard et dans des circonstances moins favorables. Les travailleurs agricoles, les anciens ouvriers agricoles, les petits lotis et les petits propriétaires à grande famille étaient proportionnellement représentés dans la commission pour la réforme agraire. Le nombre des membres de la commission ne pouvait excéder le chiffre de 30 et il ne pouvait être inférieur à 5. Les travaux de la commission ont été dirigés par le président. Les sphères d'attribution des commissions s'étendaient sur l'établissement de la liste des propriétés qui devaient tomber sous la vigueur de la règle juridique, sur la proposition de lotissement de ces terres, sur la fabrication d'un relevé des ayant-droit et l'établissement des titres, sur la préparation d'un plan d'utilisation et sur le partage des terres loties contre indemnité ou confisquées suivant la décision approuvée des conseils départementaux pour la réforme agraire. Dans l'intérêt de l'exécution de leur mandat complexe, les commissions pour la réforme agraire ont organisé leur gestion et ont fixé avec précision leur règlement. Des procès-verbaux ont été dressés régulièrement de leurs séances qui contenaient toutes les décisions prises. Les documents ont été à peu d'exception près enregistrés et mis aux archives dans l'ordre du numéro d'enregistrement. Au cours de l'exécution de la réforme agraire, l'une des plus importantes tâches des commissions pour la réforme agraire était le relevé des terres susceptibles d'être loties. C'est dans cette question que les discussions et divergences les plus nombreuses ont surgies entre les représentants des commissions et les conseils pour la réforme agraire des départements. La divergence des vues et le divorce d'opinions les plus âpres se sont manifestés dans l'appréciation des cas de confiscation sans indemnités. Les commissions pour la réforme agraire ont soutenu fermement que ce sont elles qui avaient qualité de décider qui devait être considéré comme criminel de guerre et sa propriété confisquée. y