Levéltári Közlemények, 40. (1969)

Levéltári Közlemények, 40. (1969) 2. - Borsa Iván: A Magyar Országos Levéltár Diplomatikai Levéltára I., A gyűjtemény kialakulása / 289–323. o.

322 Borsa Iván les Archives Diplomatiques Nationales Hongroises ont été créées, connues bien par le sigle M.O.D.L. à cette époque. Contrairement à son nom, cette collection renfermant à cette époque 24382 unités, n'était pas limitée ni à l'époque, ni plus tard à la réunion des chartes de l'époque désignée dans l'acception stricte du mot, mais elle contenait tous les types d'écrits de l'époque (mandats, rapports, comptes, relevés, lettres, etc.). La collection a eu certainement du mérite en ce que, pendant les dernières décades, les historiens et archivistes hongrois désignent par le nom charte ou diplôme dans le langage de tous les jours tous les documents produits avant la date-limite du 29 août 1526. "Les diplômes puisés des fonds des plus variés ont été datés dans l'ordre chronologique suivant la date du texte de document le plus ancien et ils ont été classés à la collection dans cette chronologie. Ce système a soulevé des difficultés non seulement en ce qui concerne le classement de nouveaux fonds, mais aussi bien dans le classement de documents versés plus tard aux Archives Nationales, ce qui a rendu lourd l'administration de la réunion de diplômes. Peu après la création des Archives Diplomatiques, les Archives Nationales sont entrées en possession d'une quantité importante de documents. Les plus importants en sont les chartes du chapitre de Gyulafehérvár et des archives du locus credibilis du convent de Kolozsmonostor (1883), puis les documents qui avaient été transportés en 1857 à la Croatie et sur l'ordre de Khuen­Héderváry, ban de Croatie, retransférés en 1886 aux Archives Nationales, mais nombreux étaient encore les documents qui étaient retrouvés plus tard des Archives de la Chambre Hongroise et d'autres fonds (Archives du fisc de la Transylvanie) également. Les nouvelles acquisitions: archives de famille, les documents des archives de Huniadé obtenus de Munich par échange, des achats plus ou moins importants ont eu pour résultat que le nombre des unités de la collection a atteint 39000 au début du XX e siècle. Ce nombre n'a augmenté jusqu'au 1934 que de quelques centaines de pièces. En 1934 une loi disposa sur l'unification de la section des archives du Musée National Hongrois et des Archives Nationales. Dans la section des archives du Musée, dans les fonds, propriété du Musée et dans les archives de familles conservées en dépôt, on conservait environ 50 000 documents. Aussi bien le fonds que les dépôts familiaux avaient une chose en commun à savoir que les documents, les pièces individuelles ont été administrées en ordre chronologique. L'ordre chronologique reposait sur la date de la dernière pièce. Comme antérieurement à 1934, tous les documents produits avant la catastrophe de Mohács entrés en possession des Archives Nationales ont été classés aux Archives Diplomatiques, la section des archives du Musée National Hongrois a classé ceux aux fonds et les dépôts un à un en dépôts, après l'unification des deux institutions il aurait fallu prendre une décision sur la solution à prendre dans la nouvelle situation par rapport aux solutions existentes différentes les unes des autres. Aucune décision n'a été cependant prise. Par la force des choses les documents des dépôts antérieurs à Mohács ont été conservés ensemble, alors que les documents entrés en possession des Archives Nationales, n'ont été placés — faute de décision — ni aux Archives Diplo­matiques, ni aux Fonds du Musée, mais ont été déposés ensemble avec les pièces y relatives dans l'un des dépôts de la section de musée, où, en 1945, plusieurs centaines en étaient détruites des faits de la guerre, étant devenu la proie des flammes. Les années qui suivaient la deuxième guerre mondiale étaient marquées par les travaux de la restauration et du reclassement du dépôt. C'est seulement après l'exécution de ces travaux que le tour est venu à trouver une solution des problèmes des Archives Diplomatiques. Cette solution a dû être cherchée dans la conception de Pauler —Óvári, à savoir que tous les documents de tous les fonds antérieurs à la catastrophe de Mohács des Archives Nationales — sans égard à leur origine de musée ou autre — sont à réunir aux Archives Diplomatiques. Comme le nombre des documents à être classés a dépassé le nombre de ceux classés (39447), Г ordre de classement fondé sur l'ordre chronologique des plus anciens documents n'était pas propre au classement de nouveaux documents au nombre de plusieurs dix mille. La collection a dû être reclassée d'abord d'après la cote des docu­ments. Ainsi, l'installation du nouveau versement ne donnait aucun problème. Le classement des do­cuments de la section des archives du Musée National Hongrois, de ceux des archives familiales ver­sés aux Archives Nationales après 1934, de même que de ceux des nouveaux versements arrivés après 1945 a été terminé jusqu'à 1952, le nombre des documents des Archives Diplomatiques se chiffrait ainsi à 94400. Venait ensuite le tour des photographies des documents détruits. A la tête de ceux-ci sont les photographies des archives d'autrefois de Basahalom de la famille Pongrácz. (Au moment du reclassement de ces documents, ceux-ci étaient censé d'être détruits et ce n'était que plus tard qu'il apparut qu'ils étaient parvenus pendant la deuxième guerre mondiale à l'actuelle bibliothèque de l'Académie des Sciences de la République Socialiste Roumaine à Bucarest.) Les documents con­servés sous forme de photographies, au nombre de 3390, sont suivis par les documents des verse­ments après 1953. C'est à ce moment qu'a eu lieu le dépouillement de la partie composante du fonds ayant pour titre Acta post advocatos des archives de la Cour de Cassation hongroise et l'enlèvement des documents antérieures à la catastrophe de Mohács. L'ordre du versement habituel a été encore

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