Levéltári Közlemények, 27. (1956)

Levéltári Közlemények, 27. (1956) - IDEGEN NYELVŰ KIVONATOK - Francia nyelvű kivonatok / 293–306. o.

294 Idegen nyelvű kivonatok les documents des palatins depuis le milieu du 16« siècle jusqu'à 1848, constituent la deuxième section, qui est aussi la plus volumineuse. La troisième section, qui est la moins importante à tous les points de vue, contient les archives des grands­justiciers. En 1848, au moment de la formation du premier cabinet hongrois, les Archi­ves furent placées sous l'autorité du ministre de l'Intérieur. Le Compromis de 1867 les y laissa jusqu'à 1874, date de la création des nouvelles Archives Nationales. L'article de Győző Ember expose ensuite les tendances scientifiques, qui avaient pour but de mettre au service de l'historiographie le matériel des archives d'autorités centrales ayant perdu leur importance pratique à la suite de la révo­lution bourgeoise de 1848, tendances qui ont fini par aboutir, en 1874, à la création des Archives Nationales. Outre les anciennes Archives du Royaume, ce nouvel établissement central devait englober les archives des autorités gouvernementales les plus importantes de l'époque féodale, telles -que celles des Chancelleries de Hongrie et de Trar sylvanie, du conseil de lieutenance en Hongrie, du gouvernement général de Transylvanie, de la Chambre Hongroise, de la Trésorerie de Transyl­vanie, les archives fiscales de Transylvanie, ainsi que toutes les archives du Tri­bunal Suprême de Hongrie, de la Cour d'Appel de Transylvanie, des ministères de 1848—49 et des autorités gouvernementales de l'époque dite du pouvoir absolu (1848—1867). Placées de 1874 à 1922 sous l'autorité du ministère de l'Intérieur, les nouvelles Archives Nationales passèrent ensuite sous celle du ministère de l'Éducation Nationale et des Cultes. Ce dernier les incorpora à une organisation unissant en son sein les collections scientifiques les plus importantes du pays. Les Archives Nationales devinrent alors un des centres de la recherche historique hongroise, bien que les travaux archivistiques proprement dits perdissent un peu de terrain au cours de ses activités. On peut reprocher à cette organisation d'avoir privé les Archives Nationales de tout rapport organique avec les archives départementales et municipales, abandonnées ainsi à elles-mêmes, sans aucune direction profession­nelle supérieure. Après la Libération, en 1950, les Archives Nationales devinrent un élément constitutif de haute importance de l'organisation des archives de Hongrie, désormais unifiée sur le plan national et placée sous la direction du Centre National des Archives. Depuis le l«r janvier 1956, cette organisation exerce ses activités sous l'égide du Conseil des ministres. A quelques exceptions près, les Archives Nationales conservent non seule­ment les fonds des administrations centrales féodales déjà citées, mais aussi ceux des autorités judiciaires, administratives, gouvernementales, des ministères et des cycles législatifs de l'ère bourgeoise, close en 1944, sans parler de certains docu­ments, également d'intérêt national, postérieurs à 1945. Par ailleurs, à partir de 1874, les Archives Nationales ont 4 accepté en dépôt d'importantes quantités d'archi­ves familiales et de collections de documents. Les archives économiques — à l'exception de celles des domaines familiaux — étaient,, depuis la Libération, col­lectionnées à part et déposées, à partir de 1953, dans un établissement spécialement créé pour elles, sous le nom d'Archives Économiques Centrales. Par ailleurs, la nécessité de la création d'un nouvel établissement autonome, en vue de la conser­vation des documents postérieurs à 1945, c'est-à-dire nés sous le régime delà dé­mocratie populaire, se fera également sentir tôt ou tard; pour le moment, ce sont encore les Archives. Nationales qui pourvoient aux tâches de cet ordre. Les dix années qui viennent de s'écouler ont vu s'accomplir d'importants changements dans les travaux des Archives Nationales. Les justifications de nob­lesse et d'ascendance, qui ont été, sous le régime de Horthy, l'une des principales occupations de l'établissement, ont disparu. A leur place, il y a des tâches nouvel­les, qui consistent, par exemple, à tenir en évidence les documents relevant de la compétence de l'établissement, mais qui n'y sont pas encore versés et â en contrôler le triage, à effectuer des triages à l'établissement même, à entreprendre de larges classements, des fumages et des restaurations, ^à établir des guides etc. Ce n'est qu'après 1949 qu'il a pu être question de cultiver, dans une mesure appréciable, l'archivistique. Le travail de publication des Archives Nationales, qui se rattache à celui des autres établissements consacrés à la science de l'histoire, se poursuit sous la direction et grâce au soutien de l'Académie Hongroise des Sciences.

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