Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

Etienne Pínthes, habítant á Bocs, eut á déplorer, en 1393, la confiscation de 4 boeufs, ce qui permet de conclure á des conditions matérielles supérieures á celles des serfs hongrois.

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2 Les professions des Roumains définitivement établis sont en tous points semblables á celles des autres serfs. Ils s'occupent d'élevage et d'agriculture surtout dans les régions oü, déjá ils se sont déjá éloignés dans une certaine mesures de la zone boisée. Ainsi on mentionne en 1380 les boeufs, les vaches, les chevaux, les chévres, les pourceaux, les poules, le moulin, le blé et le sel des kénézes de Kövesdvár de la famille Himffy,

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3 ce qui prouve que les kénézes en question devaient s'occuper, en dehors de l'élevage, d'agriculture aussi, puisque mérne chez un peuple á moitié nomade on ne trouve pas par exemple des poules. Quant aux boyards roumains de Fogaras, en 1392 on les dispense de la dime sur les moutons, les porcs, les abeilles et le raisin:

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4 il dévait y avoir par conséquent, surtout parmi les boyards et les kenézes se trouvant á un degré social plus élévé, des Roumains définitivement établis et adonnés entiérement á l'agriculture, Mais ces deux cas, répétons-le, se rapportent á une région oü les Roumains sont, déjá, á une certaine distance de la zone boisée. Par ailleurs, les données du XIV

e siécle prouvent (comme le montre d'ailleurs la grandé carte géographique) qu'á cette époque les Roumains ne s'écartérent guére de la zone boisée. Tous leurs villages s'étaient constitués á la lisiére des foréts. Seuls les comitats de Fogaras, Temes et Krassószörény font exception á cette régle; lá, il y a en effet des colonies éloignées de la zone boisée, mais des résidences contigues unissent celles-lá méme avec les foréts, L'exception unique c'est le village Oláhfráta, situé loin de toute fórét, au pied de la Mezőség, mais on sait qu'il ne s'agit pas ici d'une établissement naturel, mais d'une colonisation instituée par la famille Frátai avant 1391.

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5 Aprés qu'une partié des Roumains se furent définitivement établis, rien, dans leur genre de vie et dans leur occupation, ne les distingua plus du reste de la population. Ils eurent la possibilité de monter sur l'échelle sociale et de fairé partié de la noblesse. Les famílles des kénézes purent s'acquérir des propriétés, comme le montre le cas des familles du comitat de Hunyad,

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0 ou 4

2 Charte n° 392, 4

3 Charte n° 255, 4

4 Charte n° 390. 4

5 Charte n° 370. 4

6 Chartes 31, 110, 112, 119, 124.