Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)
causis litteris in eisdem denotatis eisdem mandasset, ut deínceps predictos cives et hospites suos de predictis civitatibus ac quoslibet laboratores pro utilitate montanarum earundem ínsistentes a lignis ín dicta sua silva nigra regalí succídendís et carbonibus concremandis ac aliis necessariís eorundem et montanarum suarum de eisdem expediendis nequaquam prohíbere et interdícere auderent, sed permítterent eosdem dicta silva libere et secure uti atque frui, nullám iníuríam vei molestíam propter hoc eis ínferendo vei inferi facíendo, 287, Sziget, le 16 mars 1384 Maitre Farkas, vicomte du comitat de Máramaros rapporte que Mirislaw Pop cum suis filiis ac Dragomer similiter cum filíis necnon Stephanus cum filiis suis videlicet filii Gywle étant en procés cum Ladislao filio Dragus 1 á cause d'une ceinture d'une valeur de 26 floríns, 2 finírent par reconnaitre que Ladislaus possédaít la ceinture á bon droít puisqu'íl l'avait hérité de son pere. Dátum in Zygeth ín die medie quadragesíme, anno Domini millesimo tercentesimo octuagesímo quarto. L'origínal, sur papier, rauni de trois sceaux, est conservé dans la collection de Jean Mihályi, Édition: Mihályi, p. 81. 288, Le l e r mai 1384 Devant le chapitre de Várad Ladislas, Nicolas et Pierre, fils de Jean de Putnok, déposent une plainte contre Nicolas de Telegd, huissier príncipal du roi, et Jean, fils de Clément, qui, causant de grands ravages, s'emparérent de Újlak et des propriétés y appartenantes et qui continuent de se rendre coupables de violence sur les serfs hongrois et roumains y établis. 1 Sur la généalogie des personnes en question voir les notes du document no, 82. Mirislaw Pop fut précédemment mentionné comme le sacerdoce Mirislaw. Le fait qu'il avait des enfants légitimes et successibles suffit á prouver qu'il était un prétre orthodoxe, donc d'origine roumaine. Son surnom de Pop est, á ce que nous savons, le premier exemple de l'emploi de ce nom commun roumain signifiant „prétre". 2 Mihályi (o. c. p. 81) prétend que cette ceinture fűt le cadeau du roi Louis á Dragus, son chevalier. Pour appuyer cette théorie il s'en rapporte aux sources contemporaines qui mentionnent I'habitude du roi d'honorer ses chevaliers par le don de ceintures de valeur. II serait difficile de prendre parti pour ou contre cette théorie.