Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

territoires auparavant inhabités. En effet, le premier nom de lieu roumain, Caprewar, n'apparait qu'en 1337. 2 2 Ce phénoméne, il esi vrai, a d'autres raisons plus profondes encore et qui ont trait aux circonstances de la colonisation et á l'entourage des colons nouveaux. Au début du XIV e siécle, jusqu'á la mort de Charles I er (1342), les Roumains paraissent dans les communes suivantes dont le nom nous est connu: Oláhárkos (comitat de Fehér, 1310), Britonya (comitat de Hunyad, 1315), Egres (comitat de Krassó, 1319), Oláhkeve (comitat de Fogaras, 1322), Grossdorf, Grafen­dorf, Budenbach, Galusdorf et Krepsbach (comitat de Szeben, 1322), Filesd (comitat de Fehér, 1326), Hodos (comitat de Bihar, 1326), Szurdoki (comitat de Máramaros, 1326), Nyirmező (comi­tat d'Alsófehér 1331), Oláhfenes (comitat de Kolos, 1332), Be­dőháza (comitat de Mármaros, 1336), Koromlya (comitat de Zemplén, 1337), Bilke (comitat de Bereg, 1339), Churzacha (Churchastelure), Körtuélyes, Kerekliget (comitat de Bihar, 1341), Füzes, Szék, Elyüs, Halmas, Thuzateleke, Mikóháza, Csizér, Bog­dánháza, Felkecel, Detreháza (com. de Szilágy, 1341), Makszem­háza, (comitat de Bereg, 1341), Ilosva (comitat de Bereg, 1342). 2 3 Les données énumérées ci-dessus et les circonstances de l'apparition des Roumains dans les communes en question prou­vent d'une maniére indubitable leur expansion lente, mais pro­gressive. En dehors des endroits précédemment signalés, ils se sont désormais établis dans les comitats de Szilágy, Bereg, Mára­maros et Zemplén, mais en comparaison des conditions du XIII e siécle leur nombre s'est sensiblement renforcé aussi dans le comi­tat de Bihar. Si l'on examine les conditions géographiques des localités dont il est question sur une carte géographique détaillée et in­diquant les limites du territoire boisé, on se rend compte aussi­tőt que les Roumains descendant des hauts páturages s'installé­rent ou bien sur les clairiéres des foréts elles-mémes, comme p. e. au comitat de Szilágy, ou bien au pied mérne des foréts, comme au comitat de Bihar, pour y former des communes. Ils ne surent s'éloigner des páturages et des bois aussi longtemps qu'ils n'eurent pas abandonné définitivement leur genre de vie nomade. C'est pourquoi dans des régions basses et dépourvues de foréts d'une certaine étendue, on ne trouve guére de colonie 2 2 V. la note de la charte n° 49. 2 3 V. len années en question.

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