Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)
de l'étranger; au milieu du XII e siécle, ils firent entrer en Transylvanie un grand nombre de colons saxons qu'ils établirent dans les régions boisées, au pied des alpes de Szeben et aux environs de Beszterce. 2 Quand les cadres furent remplis et que mérne des valeurs immobiliéres se furent accumulées, il fallut consacrer plus de sóin á la défense des frontiéres. Dans la partié orientale de la Transylvanie, la garde de la frontiére fut assurée par les Sicules; quant au Barcaság, André II en fit don á l'ordre des Chevaliers Teutoniques pour qu'il défendít le col de Törcsvár contre toute attaque venant du dehors. 3 Au début du XIII e siécle, les propriétés du roi, du clergé et de la noblesse, celles des Sicules et des Saxons et enfin celles de l'ordre des Chevaliers Teutoniques avaient déjá atteínt les proportions requises par les deux professions principales: l'élevage et l'agriculture, et l'expansion était arrivée á la limité des foréts qui, jusque-lá, n'entraient point en ligne de compte au point de vue de l'exploitation économique. 4 Le bassin transylvain est bordé de montagnes hautes á l'est et au sud, de montagnes moins élevées á l'ouest et au nord. Dés les temps les plus anciens, ces montagnes étaient couvertes de bois de sapins et de hétres, interrompues et la par des clairiéres et des páturages. Au XIII e siécle, les Roumains, un peuple de bergers, firent leur apparition dans ces foréts et au pied d'elles. Les propriétaires transylvains, y compris l'administration des domaines royaux, en prenant possession de tous les territoires ayant une certaine valeur économique, avaient essayé d'augmenter cette valeur; pour cela, ils se virent dans l'obligation de multiplier la main d'oeuvre. Aussi les Roumains qui, jusque-lá, avaient vagué á l'aventure dans les hauts páturages sans appartenir á aucun seigneur, étaient-ils les bienvenus: on les protégea et on leur 2 K, Kisch: Germanische Kontinuitát in Siebenbürgen. Korrespondenzblatt d. Siebenbürgischen Landeskunde, 1929, et Siebenbürgen im Lichte der Sprache. íbidem, 1929. 3 N. Asztalos: A székelyek őstörténete letelepedésükig (Histoire des Sicules jusqu'á leur établissement), Kolozsvár, 1932. — I. Németh: A székelyek eredetének kérdése (La question de l'origine des Sicules), Századok, 1935, p. 130 et ss. — Caspar: Hermann von Salza und die Gründung des deutschen Ordenstaates. Tübingen, 1924. — Müller: Die Ursachen der Vertreibung des Deutschen Ordens aus dem Burzenland. Korrespondenzblatt d. Vereins d. Siebenbürgischen Landeskunde, 1925. — Jurelius: Das Burzenland, 1928, IV. 4 Kniezsa; o. c. p. 392 et ss.