Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)
sexaginta florenos, pancerium cum galea. . 3f l Nicolai de Buda, in eodem suo descensu habita, ac universa bona eorundem dominorum jobagionum plusquam viginti florenos facientia . . , 4 0 sumpmata et quod in nocte predicte diei novem equos equatiales, ex quibus octo eiusdem Nicolai de Buda et unus videlicet nonus .. , 41 Olachy in campo per vulnera saggitarum occidissent, prout. . , 42 noster consequenter personaliter astando - . , 4 3 feria tertia proxíma post festum Passce Domini, anno supradicto. 189. Déva, le 7 mai 1371 Les chefs des districts administratifs du com. de Hunyad attestent que les „officiales" de Vecel 1 et de Pestes," ayant ámené un voleur nőmmé Petrus de Ky . . , 3 devant Etienne, chátelain de Déva, 4 pour l'y fairé juger selon les coutumes du pays (de regni consuetudine), universi Kenezii et Olachi de quatuor sedibus, districtibus castri Dewa ipsum iudicium et legem regni inhibuerunt, dicendo ut iidem officiales iuxta legem Olachorum 5 eundem Petrum comprobare possent sed non cum aliis iuribus regni, ideo ullum iudicium seu iustitiam ipsis facere interdixerunt. 3 9 Tache d'eau de 5 cm. 4 0 Tache d'eau de 5 cm. 4 1 Tache d'eau de 6 cm. 4 2 Tache d'eau de 6.5 cm. 4 3 Tache d'eau de 5 cm. 1 Vecel—Vefel (cí. l'anthroponyme allemand Wezel) est une localité á l'Ouest de Deva. C'était un domaine hongroise nobiliaire. 2 Pestes, auj. Al- et Felpestes (cf- l'ancien hongrois pest „four") — Pestisül mic et mare, au Sud de Deva, Comme le précédent, c'était un domaine ancestral de la famille Hermány. 3 Probablement Kyristur, c. á. d. Keresztúr, cf. Csernakeresztur—Cri$tur, au Sud de Deva, á proximité d'Al- et Felpestes. 4 Déva—Deva, prés de la Maros. Cháteau royal dont le chátelain fut en méme temps le juge supréme des districts roumains de Deva. 5 Les immigrants roumains étaient autorisés á maintenir leurs coutumes ancestrales et á juger les affaires d'importance secondaire de leurs co-nationaux. A propos de cette charte M. Victor Motogna (La dreptul románesc ,,íus Valachicum", Revista Istoricá, 1923, p. 190J a fait remarquer que le „droit valaque" (ius valachicum) dóit étre antérieur á la pénétration des Hongrois en Transylvanie. Pour comprendre cette assertion, d'ailleurs fonciérement erronée, il faut tenir compte du fait que les savants roumains sont dupes d'une illusion: á leur avis, les Hongrois n'auraient jamais permis aux immigrants de maintenir leurs anciennes coutumes. Pour infirmer cette thése qui n'est étayée d'aucune preuve solide, on n'a qu'á rappeler le cas des Saxons,