Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

L'original, sur parchemin, et montrant la trace ovale d'un sceau blanc de cire au verso, se trouve á Nagyvárad, aux Archives Bölönyi. Édition: Bunyítai, A váradi püspökség I, p. 192. 82. Beszterce, le 15 septembre 1349 Louis I e r, roi de Hongrie, ordonne á Johannes filius Ige voy~ voda Olacorum de Maramorisio 1 de rétablir Dragus, fils de Gyula, et ses fils, Dragus, Stephanus, Tatar, Dragumer, Kusta et Myrus­lou,- — qui avaient été expulsés de leurs possessions re^ues du roi Charles I; á savoir de Gyulafalva juxta fluvium Maramorisii exis­tenti et Nyres 3 par Stephanus filius eiusdem Ige fráter tuus qui nuperrime notam infidelitatis Bogdano quondam voyvoda patruo suo, nostro et regni nostri infideli notorio adherendo incidit 4 parce qu'ils refusaient de s'associer á son infidélité, — dans la posses­sion de leurs anciens domaines, presentibus Nicolao filio Petri 1 Jean, fils d'Iga (forme hongroise de Juga) et son frére Etienne étaient les cousins du voívode infidéle. Pour la généalogie cf. la charte 67. 2 Le pére n'est pas Dragus, mais Gyula; il faudrait donc lire: Gyula, fils de Dragus. A l'aide des chartes ultérieures on peut reconstruire l'arbre généalogique suivant: Dragus I (f avant 1340) Gyula I 1349, f aprés 1364 Dragus II Etienne Tatar Dragorair Costas I Mírislave 1349; f av, 1384 1349/64 1349 64 1349, f aprés 1385 1349 64 prétre 1349/84 Gyula II Lad Costas II Stanna plusieurs fils plusieurs fils 1360 (Ladíslas) 1388/9 1389 1384 1384 C'est de Gyula I, fils de Dragus I que descendent les famílles máramarosien­nes Rednik, Pap, Fejér, Pírzsa de Gyulafalva, etc, (cf. G. Petrovay, A mára­marosi oláhok, p, 613). II n'est pas exclu que Dragus I sóit identique á Dra­gus de Bedőháza qui est mentionné dans la charte de 1336. 3 Gyulafalva, Máragyulafalva—Giulesti, sur la Máravize, se trouve au Sud de Máramarosszíget-—Sighet. Nyíres, village disparu, avait été dans son voisinage. Gyulafalva porté le nom de Gyula, fils de Dragus qui vívait encore en 1364, c'est donc sa fondation, Nyíres est un nom hongrois qui sígní­fíe „boulaie" (cf. nyír ,,bouleau"). Gyula est un terme hongrois d'origine tur­que qui avait désigné l'ancien juge supréme des Hongrois payens. 4 Cf. les notes de la charte 67.

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